Straight-Down (17 sep 2009) disait:
carambole (17 sep 2009) disait:
voilà une réaction typique !
juste une question : indépendamment de ton évaluation du secteur privé (que je ne mets pas sur un piédestal mais où je vois de temps en temps des têtes tomber pour incompétence), estimes-tu que le secteur public est bien géré et efficace (c'est à dire qu'il donne le service attendu à un coût sinon le plus bas au moins raisonnable) ?
Je ne me pose pas la question en terme de cout mais de l'apport que celui-ci à envers la totalité de la population. Un facteur qui remet une lettte à un pépé au fin fond du Larzac ce n'est pas "rentable" mais utile, pareil pour un car qui roule avec trois personnes a bord, une classe de 12 eleves dans un bled, un tronçon de route qui dessert un coin paumé, un crs qui surveille une plage, un militaire qui glandouille dans une caserne (quoi que la je m'en passerai
).... meme la droite ne dit pas le contraire quand Sarko veut calculer le PIB autrement que sur une notion d'argent.
Sans rentrer sur la totalité du débat mais juste pour répondre à ce point qui m'interpelle.
Je reprend l'exemple de ton facteur. Bien évidemment c'est une nécéssité de disposer de facteur qui vont jusqu'au fin fond de la France juste pour une tripotée de paillots. Cependant rien n'empêche sans remettre en question ce service de chercher à optimiser ce trajet, soit en veillant à la rapidté du chaffeurs pour 'y rendre, soit en préparant un parcours logique, il y a d'ailleurs surement bien d'autre piste.
Ce que je veux dire par là c'est que l'on peut tout à fait chercher à optimiser la fonction publique sans rendre le boulot inhumain ni en réduisant ses prérogatives.
Finalement ta position est aussi extrême que celle que tu dénonce. En effet il parait difficile, à une époque où, on le constate, le financement de notre service public n'est plus en adéquation avec son cout, de ne pas chercher à l'optimiser, dans la limite ou cela est possible.
On ne peut nier que le cout des services publiques est à l'heure actuelle largement supérieur à la dotation qui lui est réservé.
Est-il possible de recadrer cela je ne sais pas, mais les pistes pour y arriver ne sont pas pléthore : optimisation, réduction du services ou augmentation de la dotation, c'est à dire augmentation des prélèvements.
Si on part du principe qu'il apparait, d'après les réactions de la population, impossible ou très délicat de mettre en place les deux dernières solutions, on ne peut pas faire autrement que de se pencher sur l'optimisation ( jusqu'à une certaine limite car je crois malheureusement ue cela ne suffira pas).
N'importe comment les gars qui participe à ce service publique faudra bien les payer pour leur job et on ne pourra pas éternellement puiser dans le déficit.
inscrit le 04/01/04
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