biquette (25 jun 2009) disait:
. faut arreter avec les limitations de vitesse a la con et a tout va les gars. 50 en ville ca va bien. les facteurs accidentogenes, ce sont les conducteurs. il est grand temps de responsabiliser les gens. quand tu tournes a droite, tu checkes ton retro et ton angle mort pour faire gaffe aux cyclistes, skate-boarders et autres veliplanchistes... point. le reste ca ne fait qu'emmerder le monde.
Et à 50km/h, tu es en mesure de parer à tout imprévu, dans n'importe quelle rue?
les gonz qui déboulent à 50km/h "parce que j'ai le droit", en laissant sur le carreau les malheureux piétons qui veulent traverser, ça m'emmerde.
Y'a pas que quand tu tournes à droite qu'il faut faire attention.
La rue se partage.
snowfun (25 jun 2009) disait: Voilà des choses plus intéressantes, notamment de la part de chocard (mais encore une fois, tu as donné de vagues exemples où c'est l'automobiliste qui a les torts : "je ne vous avais pas vu", etc.. Alors qu'on voit très souvent des cyclistes brûler des stops, des feux rouges, parce qu'ils ne veulent pas ôter les cale-pieds, par exemple...)
Le cycliste qui n'a pas vu une voiture est quand même largement plus rare que l'inverse. On ne va pas revenir au cas du pharmacien
, qui ne voit que les fous furieux qui terrorisent les mamies sur les trottoirs et passent le carrefour de la porte d'Italie à contre sens et au feu rouge. Ca existe, mais ça ne justifie pas les comportements inverses. (Sinon, on parle de tous les comportements intentionnels et dangereux des voitures envers les piétons et cycles).
Le cas de l'oubli de priorité au vélo sur le tourne à droite est un grand classique. Connu de tout cycliste urbain aguerri. Et c'est essentiellement lorsque la piste cyclable n'est pas intégrée au reste de la circulation. Il suffit -à Grenoble- de faire un trajet sur les boulevards ou sur l'axe Jaurès (où même les bus ont du mal à faire respecter leur priorité sur les tourne à droite, alors qu'ils sont sur la même chaussée).
C'est une question de comportement, d'aménagement, d'habitude. Mais ce ne sont pas des cas isolés, c'est donc suffisamment préoccupant pour que l'on conçoive des aménagements qui limitent ce risque.
C'est comme franchir un rond point en tant que piéton. J'ai pratiqué quotidiennement la traversée à pieds du rond point de la place de la Résistance à Grenoble (débouché du Pont d'Oxford) : c'est un endroit très dangereux : l'automobiliste qui va s'engager dans le rond-point ne se préoccupe que de ce qui vient de l'anneau, sur sa gauche, et ne prête pas attention au piéton qui est en train de traverser depuis sa droite. Une fois sur l'anneau, à l'approche de la sortie, il se dit "c'est bon, je peux lacher les gaz, je ne crains plus rien", et il accélère en sortie de rond-point... découvrant au dernier moment qu'il y a un piéton qui est en train de traverser. Je me suis fait des sueurs froides, malgré ma priorité et toute la prudence que je pouvais y mettre.
C'est une question de comportement, là encore : en voiture, si la rue/route a un caractère trop peu urbain permettant des vitesses trop élevées, on ne se soucie que du reste de la circulation automobile. Dans le cas du rond-point, la seule solution pour le sécuriser c'est de ralentir la vitesse des voitures à l'approche (et a fortiori dans l'anneau), pour faciliter la prise en compte des autres usagers, qui ont tout autant leur place à cet endroit. C'est donc aussi une question d'aménagement, à partir du moment où le comportement n'est que peu adaptable. Avoir un rond-point de diamètre plus petit réduit les vitesses et améliore la sécurité des autres. Ca va emmerder l'automobiliste qui veut pouvoir rouler à 50km/h de partout... Mais tant pis.
En réalité, il existe une autre solution pour sécuriser ce carrefour : supprimer le rond-point
Et c'est d'ailleurs ce qui est prévu lorsque le tram ira là bas (cf enquête publique en cours). Alléluïa!
inscrit le 13/01/04
34K messages