Test Armada Arw 116 Jj 2020

1 Test matos Armada Arw 116 Jj.

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Frederi

Un vrai plaisir, sans forcer

Armada Arw 116 Jj
Avis sélectionné
Profil du testeur : 47 ans | 1,80m | 65kg | Expert | Voreppe
Taille testée : 162
Acheté : 350€ en ligne
Conditions du test : Une demi journée dans le Queyras, avec de la piste en conditions variées : neige douce et damée, neige transformée (dure, puis approchant de la soupe. Et quelques virages en dehors des pistes : traffolée et quelques instants de poudreuse vierge (20-30 cm max).

Points forts

Maniabilité, joueurs, confort et plaisir.
La déco me plait, mais chacun ses goûts :)

Points faibles

La largeur donne une sensation parfois pataude sur piste, surtout si on tente des virages courts ou un peu dynamiques.
La tenue sur neige dure n'est pas au rendez-vous, mais cela n'est pas du tout dans le programme attendu.
Fragilité des talons et de la déco.

Profil du testeur

Expérimenté, plus très jeune (en tout cas dans son corps :)), 45+ ans.

Je mesure 1m80 pour environ 65 kgs. J’ai la musculature d’un poulet élevé en batterie ;)

J’ai fait un peu de piquet étant plus jeune, donc conservé un bon niveau global.

Je skie environ 25-30 jours par an.

Je pratique majoritairement de la piste (carving un peu agressif, avec une bonne vitesse) et freeride dès que les conditions le permettent, mais uniquement par gravité (pas de randonnée :).

Quelques tentatives freestyle de temps en temps, mais ce n’est plus de mon âge :D

Je skie depuis douze ans sur des K2 Kung Fujas en 179cm, donc orientés Freeeride/Freestyle BC. Ca trace bien sur tous les terrains, y compris des tentatives dans des tracés de Géant.

Conditions du test

Une demi journée dans le Queyras, avec de la piste en conditions variées : neige douce et damée, neige transformée (dure, puis approchant de la soupe. Et quelques virages en dehors des pistes : traffolée et quelques instants de poudreuse vierge (20-30 cm max).

Avant la neige

Ces ARW sont donnés pour une pratique entre Big Mountain et Freestyle BC, en fonction des guides et des sites.

Ce sont ceux de mon fils, qui les a pris assez courts (165). Les lignes de côte sont taillées pour du gros : 137-116-133, avec un rayon de 16m.

La planche possède deux rockers, et des spatules très progressives qui vont nous aider à jouer de partout.

Au niveau design, on fait dans le noir et blanc, déco asymétrique plutôt sympa. Même si ce n’est pas le premier critère de choix, il faut reconnaitre que ça joue un peu :)

Dans les mains, ils sont très légers (2,3 kgs sur la balance, contre plus de 4 kgs pour mes K2… forcément on sent la différence.)

Les spatules et talons ne possèdent aucune carre, et sont même biseautés pour faciliter les manœuvres.

Cette disposition présente une faiblesse : la fragilité des spatules/talons aux chocs (avec le sol quand on les manipule, ou bien avec les skis des autres skieurs dans les files). Après une saison, nous avons déjà du repasser par la case colle pour réparer l’un des talons.

Sur la neige

Sur les premiers mètres, je suis surpris par la légèreté et la maniabilité des planches. J’en suis même inquiet, j’ai l’impression de revenir aux journées en patinettes de mon adolescence (oui, avant les snowblades, ça s’appelait Bigfoot ou Figl…). Cela ne m’a pas trop mis en confiance pour la stabilité sur piste ou avec de la vitesse.

Impression largement démentie dès les premiers virages : ça tient très bien.

Sur la neige damée et fraiche, ça dérapé confortablement, ça carve bien et c’est tout en douceur. Le ski manque peut-être légèrement de rebond en fin de virage, ce qui rend les virages courts un peu mous.

Bon, on est à 116 sous le pied, ce ne sont pas des skis de slalom non plus.

En accélérant, le ski reste très stable et inspire confiance, tant que la neige est un peu souple. Si la neige durcit, on sent que la carre n’accroche que moyennement et on dérape vite.

Le ski n’est pas fait pour cela et il nous le fait bien sentir. Neige dure à éviter, donc.

Dans le peu de soupe que j’ai croisé, ça flotte tranquillement. Je pensais que la souplesse du ski demanderait de les tenir dans la soupe et la traffolée, mais pas tant que cela.

Revenons à son programme prévu : un peu de freestyle et de la poudreuse.

Pour la première partie du programme, ce n’est pas mon fort. Mais il faut reconnaitre que la légèreté et la maniabilité du ski incite aux clowneries en bord de piste, et même en plein milieu. Ça switche tout seul, ça donne envie de sauter de partout, de tenter des rotations etc.

Pour la partie freeride, on a réussi à trouver de la neige fraiche, tracée ou non pour aller tester ces ARW. Et on n’est pas déçus : ça flotte tout seul, ça tourne aussi tout seul. Seul défaut : ça donne envie d’aller vite, parfois trop :)

Et on a même été tentés de combiner les deux pour essayer le switch en poudreuse, quelques essais de 180° etc. Encore une fois, la manœuvrabilité des skis permet de tout essayer, avec une bonne marge de sécurité et de tolérance.

Synthèse

Au bilan, j’ai adoré ces skis, qui pourtant ne m’attiraient pas de par leur largeur et leur profil très fat. Ils sont vraiment agréables, tolérants, et donnent une sensation de liberté et de jeu assez incroyable.

Je pense qu’il m’aurait fallu une taille un peu supérieure, mais cela n’a pas été un handicap aussi important que je ne le pensais.

Ils répondent très bien au programme freestyle BC, avec la faiblesse attendue sur neige dure.

Pour qui ?

Selon moi, ils s’adressent à des skieurs qui veulent s’amuser sur tous les terrains, et qui ne sont pas effrayés par la faiblesse de la tenue sur neige dure. Il faut un certain niveau, je pense, pour manier la largeur des skis, mais pas forcément une condition physique incroyable.

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