Test Lupine Wilma

1 test Lupine Wilma.

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mik
Par mik

Un phare Deutsche Qualität !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 40 ans | 1,72m | 60kg | Expert | Viry
Acheté : 350€ en ligne
Conditions du test : Touts temps, toutes températures

Points forts

Puissance
Qualité de fabrication
Autonomie
Stabilité du faisceau

Points faibles

Encombrement
Poids de la batterie
Prix

La rubrique frontale n’existant pas je me permet de poster mon test dans la rubrique caméra.

Après avoir testé la JetBeam HC20, très bonne frontale entrée de gamme, c’est aujourd’hui au tour de la Lupine Wilma 2400 lumens de passer à la moulinette.

Lupine est une marque haut de gamme, qui fabrique ses lampes chez elle, en Allemagne. Leur gamme de frontales commencent avec la Neo, une petite lampe de 700 lumens, parfaite pour le trail, et se termine avec l’imposante Betty, un phare de 5000 lumens qui approche les 1000 euros.

La Wilma, avant dernier modèle de la gamme, fait aujourd’hui 3200 lumens. Le modèle testé est la précédente version, qui faisait 2400 lumens. Il faut savoir que chez Lupine, les lumens sont « garantis ». Ils ne s’agit pas de la capacité théorique de la led, mais bien du flux de lumière réel mesuré en sorti de lampe.

En statique, la lampe en impose par son gabarit. Pesée 170 grammes (batterie 300grs), elle est volumineuse. C’est le prix à payer pour une telle puissance. Le bandeau est épais et bien conçu, gage d’une bonne tenue sur la tête. Côté batterie, il s’agit d’un modèle de la marque, avec connectiques propriétaires. Impossible donc, à moins d’être bricoleur, de trouver une batterie compatible chez un concurrent. Cette batterie est déportée, il faudra donc prévoir de la loger dans une poche ou le sac. Pas des plus pratiques, mais vu le poids de cet accu, les cervicales apprécieront. Pour ma part j’ai réalisé une petite « bidouille » avec une pochette à scratch, ce qui m’a permis de fixer la batterie au bandeau (voir photo). J’ai privilégié de côté pratique au confort. Côté étanchéité, lampe et connectiques sont normés IP67, donc aucun soucis pour skier quand il neige. Dernier point, la finition : Deutsche Qualität ! Rien à reprocher, c’est beau, parfaitement fini, la qualité est vraiment là.

Avant d’attaquer la montée, il est possible de paramétrer la lampe. En effet, il y a près de 10 modes différents (correspondants chacun à une intensité lumineuse). Il est possible d’en préenregistrer 4. Ils seront ensuite disponible par simple pression sur le bouton arrêt/marche.

Pour la montée, j’ai choisi une intensité de 400 lumens. C’est déjà beaucoup, il y a largement de quoi voir ce qui se passe autour, j’évaluerai la distance à 50/60 mètres environ. Le faisceau est large, rien à redire sur ce point, tout est parfait. Côté confort, même si la lampe est imposante, le bandeau est vraiment bien conçu, pas de point de pression. Il faudra juste privilégier le port de la batterie dans une poche ou le sac, sinon le poids sera élevé et le confort en pâtira. On peut préciser qu’avec 400 lumens, on peut déjà largement skier en mode tranquille.

En descente, les 3 autres modes choisis proposent respectivement 900/1200/2400 lumens. Autant commencer par le mode max. Et là, quelle surprise ! le faisceau est large, stable et d’une puissance impressionnante ! On se rend vraiment compte que l’on a sur un tête un produit sans compromis, d’une qualité et d’une efficacité redoutable. Si je devais évaluer la portée utile du faisceau, celle où l’on voit réellement les objets et autres mouvements de terrains, on serait autour des 150/200 mètres. On n’est pas en plein jour mais on s’y rapproche ;-) . Il faut savoir qu’à 80km/h, qui est une vitesse déjà bien rapide, surtout la nuit, le paysage défile à 22 mètres par secondes. Cette frontale permet donc de skier vite et d’anticiper le terrain. Pour comparer, on est proche de l’éclairage d’une voiture en pleins phares. D’un point de vue autonomie aucun soucis, puisque qu’après une randonnée de 2h30, il reste encore 80% de batterie (montée en mode éco, descente en pleine puissance).

Cette lampe m’a permis de tester les différentes puissances du faisceau, voici mes conclusions :

Inférieur à 200 lumens : bien pour monter, il est possible de skier vraiment tranquillement. Portée limitée, donc pas vraiment intéressant pour notre pratique.

400 lumens : cela commence à devenir intéressant. On peut skier à petite vitesse, le faisceau est suffisamment confortable pour ne pas fatiguer les yeux

800/900 lumens : on peut skier grandes courbes, le faisceau est assez puissant pour commencer à prendre de la vitesse sur un terrain que l’on ne connait pas

1200/1800 lumens : c’est pour moi la plage de puissance idéale, dessus on monte en encombrement et en prix, pour un gain plus limité. On peut skier vraiment vite, la portée est parfaite.

2400 lumens : on ne gagne pas forcément beaucoup en portée, plus en confort, avec un faisceau plus intense et un meilleur éclairage latéral.

Pour conclure, on peut dire que la Lupine Wilma est une frontale sans concessions. Elle n’a pour défauts que son tarif, son encombrement et le poids de sa batterie. C’est tout à fait supportable, mais il faut en être conscient avant de l’acquérir car par exemple, il sera difficile de courir avec. Ce petit soucis est vite oublié une fois dans la descente tant l’éclairage est impressionnant. Si vous souhaitez un modèle moins exclusif, chez le même fabricant, la Piko de 1500 lumens sera plus compacte, plus légère, et un peu moins chère.

Pour qui ?

Pour le skieur (ou la skieuse) qui a besoin d’une lampe très performante et fiable pour skier vite la nuit
8/10

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