Je pratique l’alpinisme, le ski de rando, l’escalade, le trail et le VTT. Mes terrains de jeux favoris : les Aravis, Chamonix, le massif du Mont-Rose et les calanques.

Je suis très exigeant avec mon matériel et mes avis sont sincères et reflètent mon opinion sans filtre !

Caractéristiques du produit

• FRAME Technology

• Disponible en 3 tailles : S-M / M-L / L-XL

• Tour de taille : S-M = 64-86cm / M-L = 74-96cm / L-XL =84-108cm

• Tour de cuisse : S-M = 55-67cm / M-L = 60-73cm / L-XL =66-79cm

• Poids : 200g / 215g / 230g

• Garantie : 3 ans

• Certification(s): CE EN 12277 type C, UIAA

• 2 boucles porte-matériel + deux portes broches sur chaque tour de cuisse avec passant siliconé pour permettre le maintien d'une broche à glace

Prise en main

Corde achetée en magasin, pour un baudrier c’est quand même mieux sachant qu’en plus il n’y a pas d’échanges sur ces produits, je vous conseille donc de vous déplacer pour éviter les surprises. Pour ma part ce sera du M (177cm, 76kg).

Je reviens au sujet, je cherchais un baudrier plus léger pour ma pratique de l’alpinisme et du ski sans trop me ruiner. Prise en main excellente, le baudrier est ultra léger, très compact, la housse de rangement est parfaite, 2 portes broches, facile à enfiler je me suis dit banco !

Petite aparté, il faut noter que le choix des baudriers light dans des prix abordables est encore très restreint. Au final j’avais le choix entre le Petzl Tour ou le Choucas de chez Blue Ice.

Sur le terrain

J’ai pu le tester en alpinisme sur toutes mes courses des plus simples aux plus exigeantes. Le baudrier est très léger et finalement très confortable. Il est très facile à enfiler ou à enlever avec ses deux boucles clipsées situées sur l’avant des cuisses. Grace à sa housse de rangement, il ne prend pas de place dans le sac et c’est un gros plus pour tout ceux qui souhaitent gagner de la place.

Je reviens sur son confort, on entend souvent dire que ces baudriers « light » ne sont pas confortables lors des rappels, qu’ils cisaillent les cuisses, qu’ils font mal au dos… alors oui je n’ai pas passé deux heures pendu dessus mais une fois bien serré je n’ai constaté aucune gêne lors des rappels ou des manipulations. Ce baudrier colle à la peau et se fait oublier.

Autre point très positif, les portes broches (x2), un sur chaque cuisse. Ils sont très efficaces, la broche ne bouge pas grâce à un passant siliconé sui empêche celles-ci de bouger. Vraiment c’est une très belle trouvaille, les broches se font oublier et suivent parfaitement le mouvement des cuisses. Grosse réussite de la marque à ce niveau.

Ce qui est dommageable avec ce baudrier ce sont les portes matériels, au nombre de deux, ils sont trop peu nombreux finalement. Je m’en suis rendu compte avec l’utilisation sur le terrain. Ce baudrier pourrait être parfait si seulement on pouvait en avoir quatre. Il est difficile de tout organiser sur seulement deux portants. Même si je comprends qu’avec un sac sur le dos il est difficile d’accéder à ceux qui seraient hypothétiquement présents plus sur l’arrière du baudrier, il aurait été tentant de prendre le pari d’en ajouter deux. On reste sur les portes matériels car c’est là ou le bât blesse, le tissu utilisé de forme plate ne permet pas de décrocher facilement son matériel. Les mousquetons restent coincés dedans et il peut être difficile de les décrocher. Un porte matériel de forme ronde ou avec un revêtement couvrant permettant de faire glisser le métal dessus aurait dû être pensé. Ce détail est pour moi une grosse faute et encore une fois on s’en rend compte à nos dépens sur le terrain.

Autre petite déception, une seule couleur proposée, un bleu sympa mais un peu « cheap » à mon gout alors que les baudriers de la gamme au-dessus profitent de coloris beaucoup plus qualitatifs.

Conclusion

Le baudrier TOUR de Petzl porte bien son nom, un petit tour et puis s’en va...la qualité (et le nombre) des portes matériels n’est pas au rendez-vous et sur le terrain une dégaine ou un mousqueton qui se coince dans son baudrier ce n’est pas acceptable. Dommage sur tout le reste c’était presque un sans-faute.