En résumé : une après-midi parfaite avec de la poudreuse épaisse (environ 50 cm) mais légère à souhait ; un domaine quasi-désert où même en démarrant à 14h, il y avait encore largement de quoi tracer ; 2 compagnons de ride avec le sourire jusqu'aux oreilles ; un zeste d'imprévu qui rend la sortie encore plus inoubliable.
Dans le détail : on avait opté pour une session freerando au Collet d'Allevard, en se disant que ce serait moins la course à la trace qu'aux 7 Laux... et peut-être mieux préservé du travail du vent. Bingo ! Dès la première descente sous le TSD de Claran (la seule remontée ouverte avec le Tk débutant du Lac), on se dit qu'on a déjà amorti les 13 balles du forfait.
Tellement c'est bon, on s'en réenquille 2 autres dans la foulée, avant d'aller vers l'objectif du jour : les petites combes qui plongent à gauche après l'arrivée du TSD de Claran. Là aussi c'est gros gavage, et il reste encore de belles portions vierges. On met les peaux pour remonter et se refaire une descente dans la même combe, mais avec une ligne légèrement différente.
Arrivés au bas de cette 2e descente à 16h30, on se dit qu'on sera remontés sur la crête des Plagnes avant 17h (il n’y a que 250 m de D+ et la trace de montée est nickel, bien tassée par une bonne dizaine de passages). Sauf que mes peaux et celles de Camille ne collent plus. J'arrive finalement à recoller une peau parfaitement, alors que l'autre n'adhère pas à la semelle mais tient grâce aux accroches en spatule et au talon. C'est pas toujours facile pour les conversions, mais comme la trace est bien faite et pas trop raide, ce n'est au final pas si gênant. Pour Camille, c'est une autre histoire... car ses peaux n'ont pas d'accroches à l'arrière. Bref, elle est obligée de remonter... à pied. Et sans raquettes ni crampons, 250 m de D+, c'est looooong... Après une progression au rythme aussi effréné que des cafistes du 4e âge de l'Ephad d'Allevard, on arrive au sommet sur le coup des 18h50... soit après 2h20 de montée 😱😁. On aura eu tout loisir d'admirer le magnifique ciel étoilé pendant notre montée.
La redescente à la station se fait à la lueur d'une frontale (celle de Chris, le seul "non boulet" du jour, puisque Camille et moi avons ausdi oublié nos frontales) et de la lampe de mon portable, par les pistes... Une expérience imprévue mais fort agréable au final !
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