Habari Gani (16 avril) disait:
ak (16 avril) disait:
Habari Gani (15 avril) disait:
ak (15 avril) disait:
Sauf qu'on est absolument pas à 3 pour 100 de mortalité...
Mais tu dois certainement savoir à combien on est .... ce qui permettra d'éclairer le débat ... et de constater le judicieux emploi de l'adverbe "absolument"
Ben il y a une certitude. Il y a beaucoup plus de porteurs du virus, que de personnes testées positives... Vu qu'on teste très peu. Les quelques pays qui testent bcp, sont bcp plus proches du 1 pour 100, que du 3... Voir même en dessous du 1...
Les pays qui testent beaucoup le font pour alimenter des statistiques ?
Non, ils le font pour identifier les personnes contaminées et traiter celles qui en ont besoin.
Et si on part du principe qu'une prise en charge médicale est meilleure qu'une absence de prise en charge, ce taux de 1%, au-delà de ne pas être
absolument certain, ne sera pas intangible en fonction du scénario de contamination. Avec 50.000 contaminés testés parmi lesquels tu peux isoler et traiter les cas délicats à l’hôpital tu n'auras probablement pas le même taux qu'avec 10 millions de contaminés. Et donc dire que sur un scénario de contamination de masse (que les mesures de restrictions ont pour objet d'éviter), scénario de mon propos, on ne serait "absolument pas à 3 pour cent de mortalité" me semble optimiste et dans tous les cas ne relever d'aucune
absolue certitude.
Mais en retenant même que ce 1% serait une vérité
absolue et
absolument insensible au scénario de contamination / prise en charge on arriverait à 400.000 - 500.000 morts en deux à trois mois. Même résultat de désagrégation sanitaire et sociale.
Donc je ne vois pas ce qu'apporte une formule lapidaire comme "sauf qu'on [il doit manquer la négation] est absolument pas à 3 pour cent de mortalité ..." ni surtout le sens des trois points à la fin qui normalement suggèrent une suite dans le "raisonnement"
Vu que les tests sont surtout faits sur les gens présentant des symptômes et pas de manière uniforme, on peut en conclure qu'il n'y a pas de conclusion intéressante possible.
Je crois qu'il y a une étude en cours sur un échantillonnage de la population pour voir quelle proportion a été infectée par le Covid mais bon, comme elle ne peut qu'augmenter, pas certain qu'on puisse en tirer quelque chose.
Par contre, on peut faire le ratio entre population (infectée ou non) et les décès.
Si je prends le cas de Genève (vous pouvez faire pareil dans votre coin), il y a actuellement 167 morts pour une population d'env. 500'000 personnes.
Supposons un nombre final de morts à 300, ça nous ferait un taux de 0.06% sur la population totale.
Après, si on regarde la pyramide des âges, le taux varie considérablement ...
Par exemple, il y a 5% de personnes de 80 ans ou plus, soit 25'000 personnes, et cette tranche d'âge a vu 110 morts qu'on peut projeter à 200 en fin de crise, ça nous fait un taux de 0.8%.
A l'inverse, les 20-65 ans représentent 67% de la population (335'000 au total) avec un nombre de morts d'env. 7-8 morts avec projection à 14 en fin de crise, soit un taux de 0.004%.
Le rapport entre les deux est de 1 à 200.
Ce qui permet à certains de sous-entendre que, si on sacrifiait les vieux et les gros, le reste s'en sortirait très bien ...
inscrit le 30/04/17
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