Manoushlight (30 janv.) disait:
tcsa (29 janv.) disait:
Je n'ai pas été brillant parce que je ne suis pas d'accord avec tes délires ?
Même des toubibs te l'ont écrit. Pronation et Supination dans une chaussure de ski c'est IMPOSSIBLE. En revanche des mouvements partiels d'eversion et d'inversion, d'adduction et d'abduction oui. Mais bon comme tu ne comprends rien de rien à la biomécanique...
Par rapport à la question initiale, peux tu me dire quel peu être l'effet d'une chaussure trop serrée ou pas assez serrée sur tous ces mouvements : Eversion, inversion, adduction, abduction, plantaflexion, dorsiflexion?
Bon, une chaussure trop serrée, c’est la garantie de points de pressions au mieux désagréables, au pire qui ont des conséquences musculaires et/ou circulatoire. Mais la chaussure doit être très proche du pied pour que chaque mouvement de chaque partie du pied se traduise par une action sur le ski. Pour être à peine caricatural, si je peux bouger mes pieds dans tous les sens voir les sortir de la chaussure sans toucher les bords, je n’ai pas ou peu de contrôle de mes skis.
La chaussure trop longue est le cas de certainement plus de la moitié des skieurs. Avec une chaussure trop longue, lorsque tu fléchis tes jambes, avant même d’avoir une action sur la languette, ton talon remonte se bloquer dans le fond de la chaussure (pince talon ). Donc une perte de réactivité. Et lorsque tu te redresses, tes pieds glisses vers l’avant de la chaussure. Le talon n’étant plus calé dans la pince talon, il n’a aucune efficacité dans les manœuvres de carres par exemple. Pire, le frottement de l’arrête tibiale sur la languette, provoquée par ce va et vient longitudinal du pied, est à l’origine d’inflammations au niveau de l’arrête tibiale et pire, d’une périostite.
La largeur au métatarse est une question problématique parce que toutes les marques de chaussures ne la mesure pas de la même façon. Donc à + ou – 1 ou 2 mm la mesure diffère de celle du pied.
Il existe un exercice simple pour mesurer l’ajustement de ta chaussure au métatarse. Tu enfiles ta chaussure droite. Tu te mets debout en équilibre sur le pied droit. Tu fléchis le petit orteil et relève le gros simultanément. Tu dois sentir que tu génères une légère bascule vers ta droite. En fléchissant le gros orteil et soulevant le petit, tu sens que tu génères une légère bascule vers la gauche. Au passage quand Mathilde Rusty et débilofico nous assuraient qu’il y avait pronation (ce qui est bien entendu radicalement faux ) il ne s’agissait que d’utiliser les muscles fléchisseurs et extenseurs des orteils. On est donc très loin d’une combinaison d’éversion/inversion, abduction/adduction, et flexion… L’accentuation de ces deux mouvements opposés des deux orteils opposés vont générer de l’éversion (vers l’intérieur du pied en fléchissant le gros orteils ) ou de l’inversion (vers l’extérieur du pied en soulevant le gros orteils ).
Si le talon est mal maintenu latéralement, il va glisser de gauche à droite à chaque manœuvre de carre faisant perdre ainsi de la précision. Et la ce ne sera plus avec la voûte plantaire que tu vas initier ta manœuvre de carres, mais avec ta jambe (la jambe c’est le truc entre la cheville et le genou, ni plus ni moins ) qui va venir s’appuyer sur l’intérieur ou l’extérieur du collier de ta chaussure.
Enfin si tu as le pied très voûté, Tu vas inconsciemment vouloir réduire le creux entre ta semelle et ton pied en serrant le deuxième crochet qui va compresser les cunéiformes et écraser les artères. En comblant ce « trou » par une semelle tu vas serrer moins et donc ne plus exercer de pression sur les cunéiformes. Mais en plus tu augmentes ta surface de contact et donc ta surface de pilotage. Car tout pilotage se génère par le dessous du pied…
Ca c’est les principaux trucs à regarder…
inscrit le 10/05/07
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