Tessa Worley, sixième du géant de Kronplatz (Italie) ce mardi, remporté par Viktoria Rebensburg, était surtout déçue de sa première manche (11e). La skieuse du Grand-Bornand revient sur sa journée.
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Vous avez su réagir après une première manche décevante…
"La deuxième manche ressemble à ce que je devrais faire en première. C'est rageant, parce que je suis passée complétement à côté de la première manche. C’est frustrant. J’ai su réagir, à nouveau, mais ce n’est pas ce que je recherche. J’ai envie de faire deux grosses manches."
Comment expliquez-vous ces difficultés en première manche ?
"Je pense qu’il faut que je retrouve un peu de simplicité dans mon engagement, dans la manière d’aborder les choses. J’ai envie, mais en fait il ne faut pas avoir envie de faire un résultat, il faut avoir envie de skier vite. C’est peut-être ça qui me bloque un peu. Ça fait du bien de revenir sur une deuxième manche où les choses sont plus simples où il n’y a rien à jouer et lâcher la manche."
Que vous êtes-vous dit avant la deuxième manche ? Que vous n’aviez rien à perdre ?
"Oui, mais c’est énervant parce que sur la première manche je n’avais rien à perdre non plus. Il faut que j’arrive à avoir cet état d’esprit aussi. Pour le moment je ne l’ai pas encore trouvé. Je pensais être sur la bonne voie pour le trouver sur cette course, mais ce n’est pas encore le cas. Je vais continuer le travail."
Comment avez-vous réagi entre les deux manches ?
"Déjà, je me suis pris un bon coup de pied aux fesses par rapport à mes images, par rapport à mon classement, mon temps. Ça fait toujours un peu mal quand on n’est pas à la place qu’on veut. Il y a eu un petit sursaut d’orgueil, un peu d’énervement qui s’est transformé intelligemment en engagement. C’est dommage que ça arrive trop tard."
Qu’attendez-vous du géant de samedi, le dernier avant les Jeux Olympiques de PyeongChang ?
"Rien ! Il faut simplement avoir envie de skier vite, très vite. Ne pas avoir peur de me rater, de réussir. Il ne faut pas que je me pose de questions, je dois m’alléger l’esprit. Et il faut que je fasse du ski rapide, parce que le ski beau ça ne va pas vite. Après la manche, beaucoup m’ont dit 'c’est très juste, tu as ce qu’il faut, mais tu n’accélères pas'."
SkiChrono
inscrit le 06/11/11
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