Ben dîtes-donc, ça fait couler de l'encre le fait que j'ai abandonné ! Je ne savais pas que j'avais autant de fans. Remettez-vous les gars, j'ai abandonné, et perso, je m'en suis déjà remis.
djamba (25 juin 2013) disait:
Je trouve ca dommage (c'est mon opinion) de s'etre entraine, d'avoir decide d'aller au depart, d'etre avec le dossard, c'est jour de course...et d'abandonner car "on a pas les jambes aujourd'hui"
Pas bien, Nicolas n'aura pas son image.
Bon, je te suggère de relire ce que j'ai écrit plus haut parce que visiblement, tu n'as pas compris.
Il ne s'agissait pas seulement d'un "j'ai pas les jambes aujourd'hui", et je ne m'étais pas préparé pour cette course, celle que je visais, c'était Melun le 7 juin, et celle-ci, je n'ai pas abandonné malgré la chaleur étouffante. Celle de dimanche dernier, c'était plutôt une course improvisée pour voir si j'avais pu récupérer en 15 jours. Donc, mentalement, je n'avais pas de pression.
Et j'ai bien fait d'abandonner, car quelque chose ne tourne pas rond en ce moment. Je crois que j'ai besoin d'une pause. Cela fait 2 jours que j'ai l'intérieur des cuisses comme raide, et depuis la semaine dernière, je me réveille fréquemment avec des crampes aux mollets. Je commence vraiment à être persuadé que j'ai évité une blessure.
djamba (25 juin 2013) disait:
Nico, je te conseille de lire Kilian Jornet.
Ok, c'est un OVNI. Ok, il fait pas des 10k et c'est pas pareil. On trouvera toujours des excuses, mais son livre, meme si c'est pas du Shakespeare, est pas mal pour le mental, pour voyager un peu (Traversee des Pyrenees, Etats-Unis, etc) et pour voir les "moments difficiles" avec des solutions plus optimistes que "Oh, j'ai pas les jambes, tant pis, j'arrete, je vais pas atteindre mon objectif de toute facon".
Kilian, je l'ai vu en vrai hier soir à la projection parisienne de "Summits of my life". Il fait presque peur.
Je crois surtout qu'il faut relativiser les choses. Je n'abandonne pas les jours des grands objectifs, et Jeankiski peut témoigner.
Il y a 2 ans, à la Frison roche, j'ai fait les 2 tiers de la course avec le mental de Kilian ( j'étais littéralement bloqué des mollets aux fessiers dans la plus grosse montée et j'ai puisé dans mes ressources pour changer de foulée et m'appuyer un max sur les bâtons afin de soulager les pas, les 5 dernières heures de courses comme ça ) parce que je voulais la finir à tout prix ! J'ai fini en 7h20 à l'avant avant dernière place heureux comme tout. Lui, ce jour-là, avait abandonné, et il avait bien eu raison car avec son état "de conscience", à la limite de l'évanouissement, ç'aurait été inconscient de continuer.
Donc les gars, avant de venir pauser des conditions de sportivité, rappelez-vous que tout est question de choix, le choix c'est la liberté, et c'est le principal message du film de Kilian !
inscrit le 04/01/07
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