cedric82 (11 déc 2011) disait:
mika65 (11 déc 2011) disait:
On en a débattu longuement plusieurs fois, ce n'est pas au client de changer de façon de skier c'est aux stations de les insister à changer!
Franchement quand j’entends que dés les 1ers rayons de soleil les gens du sud ouest on la tête tourné vers la plage ca me fait doucement rire... Pour pâque l'eau sur la côte est à peine à 12/13°, c'est le moment de l'année ou elle est la plus froide pire qu'en décembre (en ce moment presque 16° pour info). Alors une semaine sur la côte sans pouvoir aller à l'eau avec les gosses ca dois êtres sympa... Alors qu'à contrario dans les stations en général beaucoup de neige, temps assez clément journée qui ont rallongé... Bref idéal pour skier en famille, si je n’étais pas du coin et que je skié qu'une semaine par an en famille c'est sur que je viendrais plutôt à cette période!
Ca marché super bien avant pourquoi aurai t’on tant changé ???
Ensuite pour l’emploie c’est un peut plus complexe, car la aussi les choses ont bien changé également.
Avant les gens qui bossé en station étaient plus souvent des locaux avec plusieurs activité (mon père moniteur/agriculteur/onf par exemple). Maintenant c’est beaucoup plus des saisonnier qui viennent rien que pour la saison ou des gens du coin avec une seule activité (serions nous devenus fainéant nous autres les jeunes
) donc oui c’est desuite catastrophique quand il y a de la fermeture.
On a voulu industrialisé les domaines skiables en ne voulant surtout pas prendre en compte que c’est une activité qui dépend DIRECTEMENT du climat ! Réchauffement climatique ou pas il y a toujours eut des années avec et des années sans, en 89 on croulé sous des mètres de neige, l’année suivante certaines stations n’ont pas ouvert une seule journée. On voit cette année la limites de la solution canon dont on nous vente les mérites depuis des années tous comme le service de damage… Quand y fait trop chaud et bien tous ca deviens inutile…*
D’un point de vue sportif et personnel, je sais que je pratique une activité enclinte aux conditions climatique et même si je suis totalement barjot de ski, je me fais une raison quand y a pas de neige je vais faire du vélo, de la grimpe etc. Bref faut ce contenté de ce que mère nature nous donne car on a beau faire ce que l’on veut (acheter des millions de canons à neige par exemple) si elle veut rien donner, elle donne rien !
Attention je ne mélange pas mon plaisir perso et les emploies, on a forcement un point de vue différent quand la santé financière du foyer dépends des caprice du climat, mais une fois de plus c’est le jeu, quand on a fait le choix de bosser dans ce genre d’activité, il faut savoir également en assumer les mauvais côté.
superbe analyse
Mika > Ce sont les conditions (temps, enneigement, qualité de la neige...) qui décident le skieur, pas les stations.
Les températures, que tu le veuilles ou non, décident du transfert Montagne/plage.
La température de l'eau de mer n'y est pour rien, après un hiver et ses pulls, les gens aiment bien se dorer la pilule et emmener les gosses au sable.
Les stations ne décident de rien, les gens sont formatés par les médias, tu n'as qu'à regarder les journaux télévisés pour te rendre compte que dès les premières chaleurs, les reportages se font non plus en montagne, mais sur la plage ...
Tu as beau rire doucement, c'est comme ça.
En Pyrénées françaises, il y a 2 stations qui repoussent l'offre ski le plus tard possible.
Si la station avait fermé en mars, l'exercice aurait été excellent, mais voilà Piau a perdu 300.000 € la saison passée,
uniquement en avril.
A croire que les journées qui rallongent et la température de l'eau de mer n'y ont rien fait ...
Car, outre les conditions de glisse (soupe dès 10h00/10h30 cet hiver en avril) tu oublies un point essentiel : le pognon.
Et oui, la mer, la plage, c'est gratos !
Ensuite, les saisonniers qui ne sont pas "locaux" représentent entre 40 et 50 % d'entre eux.
Je ne trouve pas ça si énorme, c'est simplement que la main d'oeuvre sur place n'est pas suffisante. Car à formation, ou à qualité égale, c'est le personnel local qui est "préféré".
Et si toi tu as la chance de choisir où tu vas travailler, pour les gens de la vallée, si tu retirais le boulot qu'offrent les stations, 80 % des jeunes partiraient en ville.
A choisir, je crois bien qu'il préfèreraient rester en montagne pour la qualité de vie.
C'est ce que je fais pour mes gosses.
Je ne suis pas un local, mais je suis en Aure depuis 1997 (j'allais dire le siècle dernier
...).
C'est donc une analyse de quelqu'un d'extérieur, qui vit à l'intérieur.
Comme tu peux le constater, quand on est sur place, on a pas la même vision des choses Cedric82 ...
inscrit le 12/03/03
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