L’histoire du climat
Beaucoup se soucient du réchauffement global de nos jours. Ils craignent la fonte de la glace polaire, provoquant la montée des océans et un chaos écologique. De telles inquiétudes ne sont pas nouvelles. Les données historiques nous montrent de telles périodes de réchauffement - et des périodes de refroidissement qui s'en suivent - qui ont affecté les hommes depuis des milliers d'années.
Platon et Aristote, par RaphäelLe philosophe grec Platon, qui vivait entre -427 et -347, relate les changement climatiques majeurs de son époque. Dans le dialogue "Timaeus", il prétend que le réchauffement global se produit à intervalle régulier, souvent sous forme de grandes inondations. Platon dit : " quand… les Dieux purgent la Terre avec un déluge d'eau, les survivant… sont les bergers qui vivent dans les montagnes. Mais ceux qui… vivent dans les cités sont emportés par les rivières dans la mer".
Dans le dialogue "Critias", Platon décrivit des changements géologiques liés au temps. Il se réfère aux "formidables déluges" qui lessivait tout le sol supérieur, transformer la terre en un "squelette d'un corps consumé par la maladie." Ce qui était maintenant des plaines avaient été autrefois recouvert d'un sol riche, dit Platon et les montagnes stériles avaient été recouvertes d'arbres. Les "eaux de Zeus" ont disparu, continua-t-il, faisant des terres autrefois productives des déserts.
Aristote, élève de Platon, qui vivait entre -384 et -322 avait gardé également des preuves de réchauffement dans son ouvrage "Meteorologica". Il notait qu'à l'époque de la guerre de Troie, la terre d'Argos était marécageuse et incultivable alors que Mycène était tempéré et fertile. "Mais maintenant, le contraire se produit", écrivit Aristote. "La terre de Mycène est devenu complètement sèche et stérile alors que celle d'Argos, qui était autrefois stérile à cause de l'eau est devenu fertile." Il observa le même phénomène ailleurs, couvrant de larges régions et nations.
Théophrate, un élève d'Aristote (-374,-287) discutait du changement climatique dans son oeuvre "De Ventis" (le vent). Il observa qu'en Crète, "de nos jours, les hivers sont plus sévère et il y a plus de neige." Dans le temps, dit-il, les montagnes là-bas produisaient des céréales et des fruits et l'île était plus peuplé. Mais quand le climat changea, la terre était devenu infertile. Dans son livre "De causis plantarum", Théophrate nota que la cité grecque de Larissa possédait autrefois quantité d'oliviers mais que la chute de température les avait tous détruits.
Pendant le premier siècle après JC, un ancien Romain au nom de Columella écrivit un traité d'agriculture intitulé "De re rustica". Dedans, il discutait du réchauffement global qui avait transformé des régions autrefois trop froides pour l'agriculture en des communautés agricoles prospères. Columella cite un haut fonctionnaire au nom de Saserna qui avait enregistré de nombreux cas semblables. D'après Saserna, "les régions qui auparavant, à cause d'hiver extrêmement sévères, ne pouvaient même pas sauver des pousses de vigne ou d'olive plantées produisent des récoltes d'olives et des millésimes de Bacchus (vin) en très grande abondance, maintenant que le froid a disparu et que le temps devient plus clément.
Au Moyen-Age, les gens commencèrent à enregistrer la température et les phénomènes liés au climat, tels que la date annuelle d'apparition des bourgeons. Ils s'étaient rendu compte d'une tendance au réchauffement qui commença aux environs de 900 et une tendance au refroidissement qui commença aux environs de 1300. Nous savons que pendant la période chaude, les Vikings avaient établies des colonies au Groenland où la glace permanente recouvrait précédemment le sol. Les archives des Anciens Nordiques nous disent que ces colonies avaient été abandonnées après 1250 quand la chute de température rendirent le fermage moins viable et l'avance de la banquise dans la mer rendit le transport plus difficile.
La tendance froide amena de fortes pluies au 14e siècle en Europe qui étaient catastrophiques pour les récoltes, conduisant à une chute de la production agricole et de multiples famines. Au cours du 15e siècle, une tendance chaude réapparut et dura jusqu'au milieu du 16e siècle quand la température commençait à chuter de nouveau. A partir du 17e siècle, il apparut clairement que cette tendance froide avait modifié les routes maritime, changé les variétés de plantes cultivables, les saisons de pêche, etc. Les glaciers commencèrent à avancer rapidement dans de nombreux endroits et les rivières qui avaient été depuis longtemps libre de glace toute l'année gelèrent en hiver. Le "petit âge glaciaire" continuait jusque tard au 19e siècle.
Depuis lors, nous avons été dans un cycle de réchauffement qui semble s'être accéléré aux environs de 1950. Le point est que nous savons beaucoup de choses au sujet des changements climatiques à partir des archives historiques et n'avons pas besoins de nous fier uniquement aux études scientifiques sur les échantillons de glace, les cernes des arbres, etc. Ces changements s'étaient produits bien avant l'industrialisation et ne pouvaient en aucun cas être provoqués par l'homme. Ils ne prouvent pas que l'homme n'est pas en train d'affecter le climat au travers des émissions de CO2 mais ils nous disent que des tendances temporaires au réchauffement sont courantes dans l'histoire humaine. Il pourrait être seulement une question de temps avant qu'une autre tendance froide ne s'installe.
a suivre
inscrit le 26/09/05
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