A Pierrot
Tout d’abord, quelques précisions sur l’accident.
Nous venions de prendre le télésiège de Pouta, nous nous sommes dirigés vers le passage dit de « la main courante » qui permet de rejoindre la partie haute de la combe de la Jasse en traversant tout de suite au-dessus de la piste. Nous avons contourné la barrière en bois (celle qui se situe juste à côté du premier lacet de la piste) en passant côté amont sous une corde qui barrait l’entrée du passage. Nous étions quatre, les deux premiers ont traversé le couloir, contourné l’épaule puis se sont arrêtés plus loin dans la combe. Le troisième s’est arrêté une dizaine de mètres après l’épaule. Le quatrième n’a jamais franchi l’épaule. Il a donc chuté d’une barre peu raide d’une quinzaine de mètres puis a continué à glisser dans le couloir, donc une chute de cent mètres en tout.
Quelques réponses à ce qui a pu se dire sur les forums :
La personne connaissait le passage puisque nous venions d’y passer une fois avec lui. Lors de ce premier passage nous l’avions averti du danger et il était passé sans encombre. De plus nous avions discuté de ce passage sur le télésiège.
Il était en bonne condition physique (étudiant en licence à l’UFRAPS) et n’était pas particulièrement fatigué en cette fin d’après midi puisqu’il n’avait fait que trois ou quatre descentes du col de Pouta au pied du télésiège du même nom depuis qu’il était arrivé à 13h30.
Il connaissait très bien la montagne et ses dangers, nous nous étions connu dans le cadre de stages de l’équipe jeunes alpinistes Isère de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade. La montagne était sa passion, il voulait en faire son métier, guide de haute montagne.
Il pratiquait le ski de randonnée et le ski hors-piste et même un peu de slalom depuis quelques années, il avait donc un niveau correct en ski.
Ce qui a été dit sur le phénomène de groupe n’est pas faux mais ce n’est pas ce qui c’est passé. De part notre expérience, notre éducation et notre formation à la montagne (notamment lors des stages de la FFME), nous avons appris à faire de l’émulation quelque chose de positif, de sain et parfois même sécuritaire.
Nous ne pensons pas qu’il faut interdire le passage. La montagne est dangereuse, nous prenons et acceptons certains risques lors de notre pratique. Libre à chacun de savoir quelle part de risques il accepte. Par contre une plaque commémorative et préventive nous semble être une bonne idée.
Voila une photo du passage dangereux :
/photos/imagebank/41518.jpg
Fabien, Fred et Manu
Tout d’abord, quelques précisions sur l’accident.
Nous venions de prendre le télésiège de Pouta, nous nous sommes dirigés vers le passage dit de « la main courante » qui permet de rejoindre la partie haute de la combe de la Jasse en traversant tout de suite au-dessus de la piste. Nous avons contourné la barrière en bois (celle qui se situe juste à côté du premier lacet de la piste) en passant côté amont sous une corde qui barrait l’entrée du passage. Nous étions quatre, les deux premiers ont traversé le couloir, contourné l’épaule puis se sont arrêtés plus loin dans la combe. Le troisième s’est arrêté une dizaine de mètres après l’épaule. Le quatrième n’a jamais franchi l’épaule. Il a donc chuté d’une barre peu raide d’une quinzaine de mètres puis a continué à glisser dans le couloir, donc une chute de cent mètres en tout.
Quelques réponses à ce qui a pu se dire sur les forums :
La personne connaissait le passage puisque nous venions d’y passer une fois avec lui. Lors de ce premier passage nous l’avions averti du danger et il était passé sans encombre. De plus nous avions discuté de ce passage sur le télésiège.
Il était en bonne condition physique (étudiant en licence à l’UFRAPS) et n’était pas particulièrement fatigué en cette fin d’après midi puisqu’il n’avait fait que trois ou quatre descentes du col de Pouta au pied du télésiège du même nom depuis qu’il était arrivé à 13h30.
Il connaissait très bien la montagne et ses dangers, nous nous étions connu dans le cadre de stages de l’équipe jeunes alpinistes Isère de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade. La montagne était sa passion, il voulait en faire son métier, guide de haute montagne.
Il pratiquait le ski de randonnée et le ski hors-piste et même un peu de slalom depuis quelques années, il avait donc un niveau correct en ski.
Ce qui a été dit sur le phénomène de groupe n’est pas faux mais ce n’est pas ce qui c’est passé. De part notre expérience, notre éducation et notre formation à la montagne (notamment lors des stages de la FFME), nous avons appris à faire de l’émulation quelque chose de positif, de sain et parfois même sécuritaire.
Nous ne pensons pas qu’il faut interdire le passage. La montagne est dangereuse, nous prenons et acceptons certains risques lors de notre pratique. Libre à chacun de savoir quelle part de risques il accepte. Par contre une plaque commémorative et préventive nous semble être une bonne idée.
Voila une photo du passage dangereux :
/photos/imagebank/41518.jpg
Fabien, Fred et Manu
inscrit le 07/01/06
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