Quand à ton article je dirais juste : "Bigre, les distributeurs seraient donc des malotrus ?"
Pour terminer, ton libéralisme devrait, il me semble, t'inciter à laisser faire cette concurrence, puisque concurrence il y aurait...
Quand à ton article je dirais juste : "Bigre, les distributeurs seraient donc des malotrus ?"
Pour terminer, ton libéralisme devrait, il me semble, t'inciter à laisser faire cette concurrence, puisque concurrence il y aurait...
En tout cas, j'attends avec impatience que Sarko oblige les stations à baisser le prix de leur forfait, et les fabricants à baisser le prix de leurs skis.
Ensuite, notre "ami" Edouard leclerc, spécialiste de la communication ferait bien d'être un peu plus discret quand on voit ce qui se passe dans les magasins de son enseigne. (non respect du code du travail, de la législation sur les prix font partie de leur culture d'entreprise)
Des allègements de charges qui vont de 20800 F/ans (3200€/ans)pour les smics à 4000 F/an(650€/ans) pour les hauts salaires !
Il est fou que l'on ait donné des allègements qui correspondent à 15% du coût du travail sur les bas salaires pour une réduction du temps de travail de 10% ... et sans même imposer des embauches !
Les socialistes, qui voulaient "offrir" les 35 heures aux gens avant les élections présidentielles, se sont fait rouler dans la farine par le MEDEF !
Les grandes entrerises ne s'y sont pas trompées et sont passées illico aux 35 heures !
Si certains patrons veulent revenir dessus maintenant, c'est qu'ils savent que les aides qui leurs sont données (on parle de 20 milliards d'euros par an) sont intenables par le budget de l'état et qu'elles devront quoi qu'il arrive disparaitre.
Le MEDEF préfère rafler la mise et revenir à la durée antérieure ... puisque les aides vont disparaître.
La loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000 qu'on appelle effectivement communément "Aubry 2" a institué une aide de l'Etat se traduisant par un allégement de charges patronales dont le bénéfice induisait deux grandes particularités touchant au droit de la négociation collective alors applicable :
- L'exigence d'un accord « majoritaire » ou à défaut, d'une validation référendaire
- La possibilité ouverte aux entreprises dépourvues de délégués syndicaux de négocier avec des salariés spécialement mandatés par des organisations syndicales représentatives, et dans les petites structures, la possibilité de négocier avec les délégués du personnel.
Depuis le 1er juillet 2003, la donne a changé puisque la loi Fillon (n° 2003-47 du 17 janvier 2003) a instauré un allégement de charges patronales non lié à la durée du travail se substituant à l'allégement Aubry et à la réduction unique dégressive sur les bas salaires.
Par ailleurs, la loi Fillon n'autorisait plus la conclusion d'accords avec des salariés mandatés ou des délégués du personnel et de ce fait, prévoyait des dispositions destinées à sécuriser les accords conclus antérieurement à son entrée en vigueur.
Tous les professionnels des RH s'accordent à dire que la Loi AUbry, non contente de malmener le droit à la négociation collective, est un véritable casse tête juridique.
En ce qui concerne l'allègement "Aubry II" il est suprrimé depuis le 1er juillet 2003! C'est la loi de modernisation sociale désormais qui délimite le champs d'application du régime de réduction. A noter d'ailleurs que si l'entreprise employait ou non au 30/06/03, des salariés ouvrant droit à l'allègmeent 35 heures, des modaluités particulières sont prévues.
Ensuite, les allègements de la loi Aubry II favorisait un régime de réduction maximal avec le SMIC. Il convient donc de dire que cette disposition était clairement mise en place afin d'aider les petites entreprises à l'emploi peu qualifié.
Encore aujourd 'hui, la formule de calcul (0.26/0.7) x (1.27xsmicxnbre d'heures rémunérées/rémunérations mensuelle brute -1) fait que le coéfficient maximal est atteint avec le SMIC.
Il est très très naïf de mettre en ligne simplement ces chiffres ou d'avoir ce type de raisonnement "Il est fou que l'on ait donné des allègements qui correspondent à 15% du coût du travail sur les bas salaires pour une réduction du temps de travail de 10% ... et sans même imposer des embauches "
La problématique soulevé lors de la mise en place des 35 heures n'est pas une problématique financière, mais avant tout une problématique organisationnelle (et bien sûr, ensuite, pas déduction, une problématique de coût)
« 35 heures payées 39 heures », et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu.....
Ce fut donc un beau slogan électoral mais ce n'est pas devenu un article de loi.
Sans imposer d'assortir l'abaissement de la durée du travail d'un maintien du salaire, notre chère Martine avait, lors du lancement de la réforme, émis le souhait que cette réduction du temps de travail n'ampute pas le salaire afin de ne pas réduire le pouvoir d'achat, ce qui aurait eu des effets désastreux sur le développement économique de notre pays.
C'est ainsi que l'on en est arrivé à un système hybride, le niveau de salaire étant préservé par la loi pour la seule catégorie de salariés payés au SMIC, le Gouvernement s'en remettant, pour le sort des autres, au bon vouloir des négociateurs.
Il est bien certain que cette recherche d'arriver au maintien du salaire sans pour autant l'imposer autoritairement explique l'acharnement qui a été mis à vouloir privilégier la négociation.
Donner de forts avantages à ceux qui négocieraient, c'était prendre une assurance que les salariés partiraient du principe que les salaires ne devaient pas souffrir du passage à 35 heures. Ils deviendraient ainsi plus ouverts aux innovations (on est prêt à des efforts pour sauvegarder un pouvoir d'achat) et, d'un autre côté, l'employeur ne pouvait pas se montrer trop avare : s'il voulait obtenir certaines souplesses d'organisation, il devait « ouvrir les cordons de la bourse ».
Sauf donc pour les salariés payés au Smic, rien dans la loi n'oblige l'employeur à maintenir le salaire antérieur s'il réduit le temps de travail.
Ensuite, le relèvement du taxu horaire lié au passage au 35 heures est différente à priori entre temps partiel et temps complet. Sauf que les négociateurs ont bien souvent oublié l'article L 212-4-2 du Code du Travail (ou 212-4-3, me souviens plus trop) qui dit que la rémunération d'un temps partiel douit être proportionnel à celle d'un temps complet.
En résumé, parce qu'on pourrait en écrire des lignes et des lignes, c'est une grave erreur d'analyse que de penser que par les simples allègements de cotisations sociales patronales, les 35 heures ont été bénéficiaires aux entrepreneurs.
Des milliers d'euros de coûts de mise en place (cabinet de consultant, juriste, etc) des heures de négociations, mise en place de forfaits jours pour les cadres, création de CET, désorganisation, etc.... autant d'éléments qui ont contraint bon nombre d'entreprise à réduire grandement leur productivité dans les années de mise en place.
PS. Je vais peut être réfléchir à la possibilité de conseillers les skiapsseurs sur d'éventuels contentieux sociaux, j'arrondirais mes fins de mois! Les temps sont durs
PS Bis. Dis donc, je viens d'écrire tout ça? Je pense que la longueur du post va en rébuter plus d'un!
La loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000 qu'on appelle effectivement communément "Aubry 2" a institué une aide de l'Etat se traduisant par un allégement de charges patronales dont le bénéfice induisait deux grandes particularités touchant au droit de la négociation collective alors applicable :
- L'exigence d'un accord « majoritaire » ou à défaut, d'une validation référendaire
- La possibilité ouverte aux entreprises dépourvues de délégués syndicaux de négocier avec des salariés spécialement mandatés par des organisations syndicales représentatives, et dans les petites structures, la possibilité de négocier avec les délégués du personnel.
Depuis le 1er juillet 2003, la donne a changé puisque la loi Fillon (n° 2003-47 du 17 janvier 2003) a instauré un allégement de charges patronales non lié à la durée du travail se substituant à l'allégement Aubry et à la réduction unique dégressive sur les bas salaires.
Par ailleurs, la loi Fillon n'autorisait plus la conclusion d'accords avec des salariés mandatés ou des délégués du personnel et de ce fait, prévoyait des dispositions destinées à sécuriser les accords conclus antérieurement à son entrée en vigueur.
Tous les professionnels des RH s'accordent à dire que la Loi AUbry, non contente de malmener le droit à la négociation collective, est un véritable casse tête juridique.
En ce qui concerne l'allègement "Aubry II" il est suprrimé depuis le 1er juillet 2003! C'est la loi de modernisation sociale désormais qui délimite le champs d'application du régime de réduction. A noter d'ailleurs que si l'entreprise employait ou non au 30/06/03, des salariés ouvrant droit à l'allègmeent 35 heures, des modaluités particulières sont prévues.
Ensuite, les allègements de la loi Aubry II favorisait un régime de réduction maximal avec le SMIC. Il convient donc de dire que cette disposition était clairement mise en place afin d'aider les petites entreprises à l'emploi peu qualifié.
Encore aujourd 'hui, la formule de calcul (0.26/0.7) x (1.27xsmicxnbre d'heures rémunérées/rémunérations mensuelle brute -1) fait que le coéfficient maximal est atteint avec le SMIC.
Il est très très naïf de mettre en ligne simplement ces chiffres ou d'avoir ce type de raisonnement "Il est fou que l'on ait donné des allègements qui correspondent à 15% du coût du travail sur les bas salaires pour une réduction du temps de travail de 10% ... et sans même imposer des embauches "
La problématique soulevée lors de la mise en place des 35 heures n'est pas une problématique financière, mais avant tout une problématique organisationnelle (et bien sûr, ensuite, pas déduction, une problématique de coût)
« 35 heures payées 39 heures », et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu.....
Ce fut donc un beau slogan électoral mais ce n'est pas devenu un article de loi.
Sans imposer d'assortir l'abaissement de la durée du travail d'un maintien du salaire, notre chère Martine avait, lors du lancement de la réforme, émis le souhait que cette réduction du temps de travail n'ampute pas le salaire afin de ne pas réduire le pouvoir d'achat, ce qui aurait eu des effets désastreux sur le développement économique de notre pays.
C'est ainsi que l'on en est arrivé à un système hybride, le niveau de salaire étant préservé par la loi pour la seule catégorie de salariés payés au SMIC, le Gouvernement s'en remettant, pour le sort des autres, au bon vouloir des négociateurs.
Il est bien certain que cette recherche d'arriver au maintien du salaire sans pour autant l'imposer autoritairement explique l'acharnement qui a été mis à vouloir privilégier la négociation.
Donner de forts avantages à ceux qui négocieraient, c'était prendre une assurance que les salariés partiraient du principe que les salaires ne devaient pas souffrir du passage à 35 heures. Ils deviendraient ainsi plus ouverts aux innovations (on est prêt à des efforts pour sauvegarder un pouvoir d'achat) et, d'un autre côté, l'employeur ne pouvait pas se montrer trop avare : s'il voulait obtenir certaines souplesses d'organisation, il devait « ouvrir les cordons de la bourse ».
Sauf donc pour les salariés payés au Smic, rien dans la loi n'oblige l'employeur à maintenir le salaire antérieur s'il réduit le temps de travail.
Ensuite, le relèvement du taux horaire lié au passage au 35 heures est différent à priori entre temps partiel et temps complet. Sauf que les négociateurs ont bien souvent oublié l'article L 212-4-2 du Code du Travail (ou 212-4-3, me souviens plus trop) qui dit que la rémunération d'un temps partiel doit être proportionnelle à celle d'un temps complet.
En résumé, parce qu'on pourrait en écrire des lignes et des lignes, c'est une grave erreur d'analyse que de penser que par les simples allègements de cotisations sociales patronales, les 35 heures ont été bénéficiaires aux entrepreneurs.
Des milliers d'euros de coûts de mise en place (cabinet de consultant, juriste, etc) des heures de négociations, mise en place de forfaits jours pour les cadres, création de CET, désorganisation, etc.... autant d'éléments qui ont contraint bon nombre d'entreprise à réduire grandement leur productivité dans les années de mise en place.
PS. Je vais peut être réfléchir à la possibilité de conseillers les skiapsseurs sur d'éventuels contentieux sociaux, j'arrondirais mes fins de mois! Les temps sont durs
PS Bis. Dis donc, je viens d'écrire tout ça et j'ai fait un effort de relecture! Je pense que la longueur du post va en rébuter plus d'un!
En tous cas, je te remercie d'avoir éclairer mes lanternes sur quelques points de cette superbe (ironie) loi Aubry.
Depuis sa sortie nationale, j'ai toujours pensé que c'était une belle co..erie. Malheureusement, ça se confirme tous les jours.
D'ailleurs, j'en profite pour dire que au chômage, avec le RMI, les diverses allocs possibles, je vais gagner presque plus que ce que je gagnais chez décath'. Ca donne pas envie de travailler, si on ne s'arrête qu'aux considérations financières.
Avrel.
Suivant la date à laquelle la société passait aux 35 hr et suivant la structure des salaires il est vrai que dans un premier temps les déductions de charges accordées faisaient plus que compenser l'augmentation des salaires que représentaient les 35 heures (plus tu avis de "smicards" et plus tu passais tot et plus c'était intéressant. Donc la tu as raison
Mais tu as tort parce que la pérennité des aides n'est pas assurées et que pour les salaires supérieurs au smic les réductions de charges ne compensent pas l'augmentation des salaires. Par ailleurs l'augmentation du ou des smics amène mécaniquement une révision des grilles et donc une augmentation des salaires "au dessus".
En conclusion à terme et c'est ce qui se passe aujourd'hui le poids des salaires tous dégrèvements déduits augmente et pousse les sociétés à faire des gains de productivité.
Par ailleurs, et il est évident que cette perception diffère énormément d'une personne à l'autre, la mise en avant des temps libres et tout le tintamarre sur les 35 heures ont déplacé l'intérêt des salariés vers les loisirs plutot que vers le travail; mais bon là sujet plus que polémique !
Ceci n'est naturellement pas vrai dans beaucoup d'autres secteurs par exemple un vendeur qui n'est pas sur le terrain ne vend pas et doit obligatoirement être remplacé et les gains de productivité possible sont quasi nuls.
Quelques points d'évidence :
1) Les allègements Aubry 2 ayant sauté (ce que je ne savais pas) il n'est pas étonnant que le MEDEF veuille maintenant revenir sur la durée du travail (surtout lorsque le salaire est mensualisé j'imagine).
2) Dans les métiers de service, en réorganisant, on a souvent fait faire le même travail en 35 H qu'en 39 H. Dans ce secteurs majoritaire dans notre économie, les aides ont été directement dans la poche des employeurs (moins les frais du consultant)puisque le salarié était payé pareil.
Bien qu'ayant toujours voté à gauche, j'ai toujours clamé haut et fort que la Loi Aubry 2 etait une idiotie complexe et démagogique (on a repoussé la réforme des retraites pour pas que les gens ne relèvent l'absurdité, l'argent des aides versées au patronant manque aux régimes sociaux !).
N'étant pas sorti de l'ENA, j'aurai proposé :
2000 : durée légale 38 H (petit coup de pouce au SMIC)
2001 : durée légale 37 H (petit coup de pouce au SMIC)
2002 : durée légale 36 H (petit coup de pouce au SMIC)
2003 : durée légale 35 H (petit coup de pouce au SMIC).
Sans doute trop compliqué, sûrement moins de boulot chez les consultants.
Quelques points d'évidence :
1) Les allègements Aubry 2 ayant sauté (ce que je ne savais pas) il n'est pas étonnant que le MEDEF veuille maintenant revenir sur la durée du travail (surtout lorsque le salaire est mensualisé j'imagine).
2) Dans les métiers de service, en réorganisant, on a souvent fait faire le même travail en 35 H qu'en 39 H. Dans ce secteurs majoritaire dans notre économie, les aides ont été directement dans la poche des employeurs (moins les frais du consultant)puisque le salarié était payé pareil.
Bien qu'ayant toujours voté à gauche, j'ai toujours clamé haut et fort que la Loi Aubry 2 etait une idiotie complexe et démagogique (on a repoussé la réforme des retraites pour pas que les gens ne relèvent l'absurdité, l'argent des aides versées au patronant manque aux régimes sociaux !).
N'étant pas sorti de l'ENA, j'aurai proposé :
2000 : durée légale 38 H (petit coup de pouce au SMIC)
2001 : durée légale 37 H (petit coup de pouce au SMIC)
2002 : durée légale 36 H (petit coup de pouce au SMIC)
2003 : durée légale 35 H (petit coup de pouce au SMIC).
Sans doute trop compliqué, sûrement moins de boulot chez les consultants.
Quelques points d'évidence :
1) Les allègements Aubry 2 ayant sauté (ce que je ne savais pas) il n'est pas étonnant que le MEDEF veuille maintenant revenir sur la durée du travail (surtout lorsque le salaire est mensualisé j'imagine).
2) Dans les métiers de service, en réorganisant, on a souvent fait faire le même travail en 35 H qu'en 39 H. Dans ce secteurs majoritaire dans notre économie, les aides ont été directement dans la poche des employeurs (moins les frais du consultant)puisque le salarié était payé pareil.
Bien qu'ayant toujours voté à gauche, j'ai toujours clamé haut et fort que la Loi Aubry 2 etait une idiotie complexe et démagogique (on a repoussé la réforme des retraites pour pas que les gens ne relèvent l'absurdité, l'argent des aides versées au patronant manque aux régimes sociaux !).
N'étant pas sorti de l'ENA, j'aurai proposé :
2000 : durée légale 38 H (petit coup de pouce au SMIC)
2001 : durée légale 37 H (petit coup de pouce au SMIC)
2002 : durée légale 36 H (petit coup de pouce au SMIC)
2003 : durée légale 35 H (petit coup de pouce au SMIC).
Sans doute trop compliqué, sûrement moins de boulot chez les consultants.
Quelques points d'évidence :
1) Les allègements Aubry 2 ayant sauté (ce que je ne savais pas) il n'est pas étonnant que le MEDEF veuille maintenant revenir sur la durée du travail (surtout lorsque le salaire est mensualisé j'imagine).
2) Dans les métiers de service, en réorganisant, on a souvent fait faire le même travail en 35 H qu'en 39 H. Dans ce secteurs majoritaire dans notre économie, les aides ont été directement dans la poche des employeurs (moins les frais du consultant)puisque le salarié était payé pareil.
Bien qu'ayant toujours voté à gauche, j'ai toujours clamé haut et fort que la Loi Aubry 2 etait une idiotie complexe et démagogique (on a repoussé la réforme des retraites pour pas que les gens ne relèvent l'absurdité, l'argent des aides versées au patronant manque aux régimes sociaux !).
N'étant pas sorti de l'ENA, j'aurai proposé :
2000 : durée légale 38 H (petit coup de pouce au SMIC)
2001 : durée légale 37 H (petit coup de pouce au SMIC)
2002 : durée légale 36 H (petit coup de pouce au SMIC)
2003 : durée légale 35 H (petit coup de pouce au SMIC).
Sans doute trop compliqué, sûrement moins de boulot chez les consultants.
Carambole,
Si la loi Mickey (oui, oui, c'est aussi le surnom de la loi Aubry II notamment à cause des casts members de chez Mickey qui ont introduit la notion de temps d'habillage dans la loi Aubry II)a permis, par la négociation collective, la mise en place d'une certaine soupplesse dans la mise en application comme taux de smic différent en fonction de la date de passage au 35 heures, la grosse connerie a été d'intégrer dans cette loi des mesures de négociation collectives illégales.
heureusement, la loi de modernisation sociale a remis les choses à plat, et surtout la cour de cassation a permis de valider des négociations collectives faites dans certaines entreprises dans le cadre de la loi Aubry II mais non conforme au Code du Travail.
On a ainsi la possibilité de changer quelques points aujourd'hui. Pour les cadres, choix ou non du forfaits jour, pour les entreprises qui avaient laissé au choix du salarié la prise des RTT et qui s'aperçoivent maintenant que l'entreprise est désertée le vendredi, etc...
Concernant les salaires, comme je l'ai expliqué plus haut, la loi ne garantissait le maintien de salaire que sur le SMIC.
En définition, en dehors de l'objectif politique de cette loi, c'est quand même la première fois qu'une loi est aussi mal ficelé, pose autant de problèmes aux entreprises, va à l'encontre même des dispositions legislatives du Code du W, etc...
Comme vous le diront tous les professionnels qui ont travaillé sur le projet, Aubry était une mégalo qui a absolument voulu marqué son ministère d'une loi à son nom, sans se soucier des modalités techniques d'application, justement impossible à mettre en oeuvre.
Un peu comme si une loi était mise en place pour dire aux automobilistes qu'en dessous de 140 km/h sur l'autoroute ils sont en infraction en oubliant qu'il y a une loi qui dit qu'au dessus de 130, on est en infraction.
Simpliste comme démonstration, mais j'ai l'impression d'être parfois un peu compliqué dans mes explications. Surtout pour Carambole et trublion.....(private joke)
Autrement c'est vrai que je ne comprend pas cette impossibilité à conclure des accords d'entreprise avec le seul accord majoritaire des salariés. La notion de syndicat représentatif n'a aucun sens en france.
De même il est très agacant mais c'est typiquement français de voir cette volonté de tout légiférer (ou un peu moins mal de décider en accord de branche) au lieu de laisser les partenaires sociaux discuter et décider au niveau de l'entreprise.
Pour les études, c'est vrai, c'était plutôt la cata.
En fait, je croyais que l'important était de savoir faire la différence entre un Science Po et un Inspecteur des Finances (en principe c'est la cravatte qui diffère, plus "dandy" chez le Science Po).
Maintenant, avec ce petit savoir de rien du tout, je me suis quand même pas trop mal démerdé.
Meilleurs souvenirs à la technocratie et à sa reine du jour ... Martine Aubry.
CLa loi Fillon a déjà assoupli la RTT en permettant la négociation d'accords de branche. l'objectif est de pouvoir augmenter le nbre d'heures sup. autorisées (de 130 à 180^) et de réduire la majoration salariale qui les frappe (10% au lieu de 25%)
Mais en fait, peu de secteurs ont saisi l'opportunité : 22 branches sur 160.
tout ça parce que les chefs d'entrepris, même s'ils sont majoritairement opposés aux 35 heures craignent la perspective de devoir renégocier des accords dont la signature a été laborieuse. Ils ne veulent pas prendre le risque de détériorer le climat social.
Ensuite, "dura lex, sed lex" donc malheureusement il faut faire avec. Mais la loi Aubry comme la loi Fillon permet de passer aux 35 dans le cadre d'accords négociés.
Les partenaires sociaux décider au niveau de l'entreprise? Avec la Direction, pas seuls bien sûr!
Ensuite, je ne suis pas un technocrate, je suis opérationnel comme 80% des "IEPistes"
Tous ne deviennent pas ensuite des "enarques"
1) drh ne me semble pas être une vraie responsabilité opérationnelle
2) les sciences po 80% opérationnels suis sceptique, 80% beau parleur oui (c'est normal c'est vraiment l'école typique qui donne un vernis d'éducation à ses élèves !)
Bon je cesse mes attaques "personnelles", tu sais ce que je pense de scienc po
- Et mon cursus est plus marqué par la suite et mes autres diplômes que par scien po
- Si DRH dans une entreprise de 550 salariés, avec la CGT, la CFTD, CAT, CGC, FO, CFTC et tout ce qui va avec n'est pas un poste opérationnel en matière sociale, faudra me dire ce que tu appelles opérationel?!
Ensuite, je suis passé par le siège, un cabinet de consultant et un poste dans un organisme gouvernemental, je crois que j'ai là le poste le plus opérationnel de ma petite carrière. En tous cas, tous les matins, je peux "tater" de la caissière" et du "boucher" (déjà moins sympa)
Mais bon, pour trouver un job, c'est moyen.
Et puis, j'attends que tu me proposes un autre poste dans ta boite.
Quel salaire?
enfin bon drh c'est quand meme un boulot de merde depuis les années 70 globalement, s'entendre dire par les actionnaires faut faire -15% d'effectif dans le énième plan social de la boite, ca doit etre un peu usant a force...
une loi ne peut aller à l'encontre des dispositions législatives. par définition c'est la loi la plus récente qui s'applique.
on ne peut pas prétendre pour autant que la loi est bien ficelée, a annulé les articles plus vieux ou a tout prévu, bien sûr
Ca aurait coûté mille fois plus cher de faire par pallier chaque année comme tu le proposes.
Alors, que faire ? Revenir en arrière ? Je ne pense pas, même si cette loi a de très grosses lacunes, elle a au moins le mérite d'avoir fait changer quelques petites choses dans les entreprises, certaines (et beaucoup plus qu'on ne pourrait croire) ont gagné en flexibilité et en productivité (je reviens à mon exemple des Brioches Pasquier qui illustre superbement ceci).
Maintenant, en France (et dans beaucoup de pays), pour faire bouger leschoses, soit on passe au forceps pour ligoter les syndicats, soit on fait tout en douceur, et là, bonjour les compromis à la mords-moi-le-noeud.
Sans pour autant le vouloir sérieusement, parfois j'ai envie que les syndicats (style CGT ou FO) soient interdits pour entrave à la liberté de travail.
Je m'explique : sous couvert de vouloir améliorer les conditions de travail des gens, ces syndicats ne font que restreindre les possibilités données aux employeurs d'arranger les employés.
Chez décath', j'avais un contrat de travail 35h annualisées. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, ça veut dire que je faisais en moyenne 35h par semaine entre le 1er juin et le 31 mai, avec des semaines à 44h, donc aussi des semaines à 0h. Mais comme je n'étais pas le seul dans ce cas, mon boss, pour faire ses planning s'arrachait les cheveux. Et encore, au plus gros de la saison, avec les cdd, il n'a "que" 12 personnes sous ses ordres. Certaines semaines légères (entre 10 et 20h), il m'est arrivé de bosser seulement des demis journées, car difficile voire impossible de grouper les heures en début ou fin de semaine. D'après mon boss, du temps des 39h, il arrivait sans problème à grouper les heures tout en même temps. 4h en moins par personne, ça semble ridicule, mais mises bout à bout, ces 4h finissent par faire beaucoup de temps à trouver quelque part, sans pour autant pouvoir embaucher une personne supplémentaire.
Pour décathlon tu poses mal le problème puisque normalement les 35 heures doivent déboucher sur des embauches pour compenser les 4 heures !!! c'est vrai que si tu ne veux pas embaucher il y a un problème !
C'est ce qui est intéressant dans les 35 heures c'est l'évolution du discours : au début c'était 35 payées 35, ensuite ça a été 35 payées 39 et ensuite 35 payées 39 plus une augmentation pour compenser les cadences accrues !
Ceci dit il ne faut pas se focaliser sur les salaires proprement dit, le vrai problème c'est ce qui va autour, les charges ..., qui alourdit le coût total. Si les dépenses publiques et sociales étaient mieux controlées les charges pourraient baisser ET les salaires augmenter !
Pour mémoire je rappelle que le déficit de la SNCF représente à peine 3% de la SEULE MASSE SALARIALE de la SNCF, que le déficit de la sécurité sociale ne représente pas 10% des dépenses globales etc etc
C'est vrai que je suis un peu caricatural dans mon libéralisme mais n'importe quel chef d'entreprise (bon !) est capable de gratter 10% sur les coûts quand quasiment aucune vraie action n'a été prise avant !!!
Bon pour skiator je veux bien être sympa et admettre que dans une petite structure comme un hyper il est opérationnel (ce n'est pas vexant ça j'espère ) mais c'est vraiment pour tes beaux yeux crozi re
C'est plus clair ainsi ?
Bon tu as quand même le temps de pianoter sur ton clavier avrel :
La fonction est en train de disparaître et ma présence dans ce magasin n'est liée qu'à une situation particulière: un climat social déplorable. (débrayage, malversation, erreurs de management, 6 syndicats puissants, une CGT particulière, etc...)
Disons que je suis un des seuls Rh du siège qui ai voulu faire le sale boulôt, et qui avait déjà une expérience opérationnelle en magasin à une autre fonction.
Ensuite, Décathlon, excuse moi Avr****, mais mon ex y travaillant, j'ai jamais vu autant d'entorses à la législation que chez eux. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, on se tutoie, mais pas de paiement des heures sup, non respect des amplitudes de travail, etc...
Dernière chose: pour avoir audité des services RH dans mon acinenne fonction de consultant, il me semble que c'est justement dans des situations difficiles que le poste à son intérêt. Faire de la stratégie RH j'y ai eu droit pendant un an au siège, et rien ne vaut une petite tappe "amicale" du matin dans le dos du Délégué Syndical CGT, une bonne négociation collective mouvementée, un bon débrayage matinale, quelques procès sympas, des malversations, quelques magouilles électorales, des procédures à n'en plus finir, etc... de l'action quoi...
Eh puis si skiator est hyper opérationnel, c'est cool non ? Au moins ça fait un rigoler un peu les 550 gugus de la boite (enfin vu le dernier post un peu étrange, il y a sans doute surtout des nanas ...).
Je vais t'avouer un truc skiator ... je me suis fait embaucher comme DG sans diplôme du tout ... et c'est les stagiaires d'HEC et de Science Po qui faisaient le boulot jusqu'à 23 heures ! Comme ça la vie ... profondémment injuste.
Après, quand il devient grand, le stagiaire des grandes écoles peut lui aussi faire le beau, et se faire cirer les pompes par ceux qui sortent de la même école que lui.
C'est con, mais parfaitement légal, Skiator te le confirmera ...
On pourra pas enlever cette qualités aux USA, tu peux être reconnu même si tu n'as pas de diplôme.
Dans ma boite, il y a très peu de jeunes fortement diplômés, bien que ca change. Bcp de Directeurs, voir DR, DE, DG, c'est à dire des mecs qui gagnent jusqu'à 350 KF par mois, ont juste le BAC. Mon Boss à Bac + 2! Et moi avec mon BAC + 72 et mes diplômes, quand il me parle, je dis "oui chef, bien chef, vous avez raison chef, j'y vais chef, encore un bilan de compétences à faire passer chef, allinger vous mademoiselle"
Av*****, promis, dans mon magasin, aucune entorse aux lois de notre part. sauf erreur involontaire et minime de la part d'un chef qui serait passé au travers la moulinette Legislator!
inscrit le 13/01/04
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