Pilou-006 (23 nov.) disait:
HelmoDiScipio (23 nov.) disait:
willski (23 nov.) disait:
Pilou-006 (23 nov.) disait:
Je dis juste, pour rester dans ton image, que le mec bourré qui conduira sans permis et se plantera devra être soigné malgré cela, et qu'on ne peut pas demander à l'exclure de l'accès aux soins PARCE QU'il a eu ce comportement.
Meme si une vitcime d'accident de ce mec pourra le penser, meme si peut etre une majorité de gens pourrait le penser, je crois fondamentalement que c'est une erreur et un glissement moral qui peut nous emmener très très très loin... beaucoup trop loin...
Le problème c'est autant le pourquoi que le combien. Si tu as tous les soirs 20 000 gars bourrés qui se blessent/ blessent des gens que tu dois soigner, tu as pas 36 solutions et tu vas pas construire un hôpital juste pour eux.
Ben, si. enfin non.
enfin ,ce que je veux dire, c'est juste ce que j'ai dit tout a l'heure:
le probleme aujourd'hui, c'est pas le nombre de malades, c'est le nombre de lits pour les accueillir. On pourrait avoir la place de les accueillir mais "on" (les politiques et d'une façon eux qui ont voté pour eux) a choisi de ne pas le pouvoir.
Maintenant, je comprends ce que tu dis: si 20 000 mecs agissent ainsi tous les soirs, c'est qu'il y a un probleme qui va au dela de l'hopital. et de sa capacité. Un probleme de comportement. La question sera: mais pourquoi ce comportement?
Mais le probleme dans le cas du covid, ce sont des vilains citoyens qu'il faut traiter comme des gosses, ou le fait que la parole publique a perdue toute crédibilité et que la faillite totale des institutions en mars fait qu'aujourd'hui, ben les gens ne suivent plus?
ensuite, est il déraisonnable de ne plus en pouvoir d'etre confiné? est on dans une question strictement sanitaire ou une question civilisationnelle?
Liberté, égalité, fraternité?
ou
Santé, fraternité, égalité?
Bah la tu finis sur une note où on peut se dire que si la santé ne prévaut pas sur la liberté pour ceux qui crient au liberticide, grand bien leur fasse d'être libre. Libre de se choper le covid et de ne pas venir prendre la place d autres personnes.
La France pays des droits de l'homme. Mais on oublie trop souvent qu'avoir des droits s'équilibre avec avoir des devoirs. Et là quand on parle de ça y a plus personne.
Et quand tu parles de citoyen enfant et nous de ne plus soigner les gens qui veulent être libre. On parle de la menace auprès d un enfant (la fameuse fessée ou la punition de ne plus pouvoir jouer à je ne sais quoi... jsais pas j ai pas d'enfants).
Et comme disait Ronron, tu es très vague dans tout ce que tu disais auparavant et puis je ne vais pas développer ce que je pense quil faudrait faire car 1) je n'ai pas tout en main pour être exacte, j'ai juste de quoi émettre des hypothèses. 2) c est pas mon job. 3) je devrais parler de bien trop de sujets divers et variés. 4) et enfin je devrais parler politique de A à Z et mon métier m en empêche et j'ai pas non plus envie d'être catalogué dans une case politique de merde (la politique. Pas la case.)
Pour Hippocrate j'ai pas trop compris pq tu parlais d Apollon... je parlais du médecin grec, dont le texte est une symbolique qui n'a aucune valeur légale puisque les médecins sont régis par les lois de la Veme république.
Et pour la déontologie on peut parler de la déontologie médicale en effet mais aussi du citoyen français que je suis. La morale, citoyenne ou pas n est pas le sujet
Et pour les marqueurs Covid chacun réagit différemment par exemple sur le vaccin de l hépatite B. A partir de là c'est compliqué d'avoir des valeurs qui se valent sur le covid avec les IgG et IgM.
Alors, dans le désordre:
- "Apollon" parce qu'en fait le texte initial d'Hippocrate de l'antiquité n'est plus le texte qui "engage" les médecin français aujourd'hui. Ce n'est pas le même. Le texte initial promettait "sur Apollon"... ce qu'on ne fait plus aujourd'hui. Ce qui va dans ton sens par la meme.
- Oui, je ne crois pas une seconde que la santé doive l'emporter sur la liberté. Je me souviens du cimetiere des resistants de glieres, leur devise: vivre libre ou mourir.
Pour autant, quand eux choisissaient de mourir pour etre libre, d'autres choisissaient de se satisfaire d'une dictature tant qu'ils étaient en vie.
Je comprends les 2 choix. Pour autant, y'en a quand meme un qui a plus de grandeur que l'autre a posteriori... (je ne fais pas de comparaison entre les périodes)
Je vois plein de médecins pro confinement, mais, bizarrement, aucun philosophe... Question de choix de vie. Pour autant, je comprends le tien meme si je ne l'approuve pas.
- Comment reprocher aux gens un manque de civisme quand depuis le début de cette affaire on les a pris pour des gosses??
Le masque ca sert a rien, et c'est dangereux
on va créer 14 000 places de rea
etc ...
pour au final les confiner comme de vulgaires poulets. On ne peut pas traiter les gens comme des animaux (Castex et son "relacher la bride"
et ensuite se plaindre du manque de civisme... (la je parle que pour la France, cela s'est bien mieux passé dans d'autres pays)
- Quand je te demande ton avis, je ne m'attends pas a un plan en 2 parties, 2 sous parties et 2 sous sous parties... on discute, je me doute bien que la vérité révélé ne sortira pas de tes écrits, ni des miens. On discute, a la cool, rien de ce qui se dit ici n'a de toute facon la moindre importance.. on passe le temps...
- enfin, j'ai des enfants, et la menace de la punition est un mode d'education qui date d'il ya 100 ans et qui révèle plus une faillite d'autorité et de pédagogie des parents qu'autre chose. Si ton seul argument pour faire comprendre a ton gosse de ne pas faire quelque chose c'est la fessée, c'est que t'es quand meme pas au top dans ta relation pere/fils...
Ton fils t'obeit quand il a confiance en toi, voire quand il t'admire. Si ton fils ne t'obeit que parce qu'il te craint, tu sais que ca petera un jour ou l'autre... régner par la terreur, ca ne dure qu'un temps...
Typiquement, ca a duré a la premiere vague ou les gens avaient peur, aujourd'hui, ils n'ont plus peur, ils savent qu'on leur a menti, alors oui, certains reprennent leur liberté, quitte a faire des erreurs.
Tout ça au final juste pour dire qu'on peut avoir des avis différents. Et que l'honneur de la médecine française, jusqu'a présent, c'est de soigner tout le monde, sans discrimination.
Moi ca me plait.
inscrit le 27/01/03
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