tcsa (27 sept.) disait:
Habari,
La première fois j'ai bien aimé chez toi, c'est le choix d'un pseudo très policé en swahili. Mais j'avoue que ton sens de la reparti me plaît aussi.
Asante sana
tcsa (27 sept.) disait:
Donc tu as constaté une irrégularité de droit. Tu vas donc ester en justice (c'est comme ça qu'on dit ?)?
Si oui tant mieux. Si non, ça sert à quoi de s'émouvoir de cette irrégularité ?
Il faut conserver sa capacité de s'émouvoir.
Plus sérieusement je ne vais pas ester (c'est bien ça) parce que je n'irai pas aux Arcs donc n'aurai pas intérêt à agir.
En revanche je
donnerai (mon métier c'est de vendre ce genre de truc, mais là c'est
cadeau) la boite à outil avec les écritures le 25 avril 2020 à qui veut. Il faudra avoir conservé le reçu de forfait des Arcs. Attention ce n'est jamais gagné à 100%, la seule décision existante est favorable mais un revirement est possible.
tcsa (27 sept.) disait:
Mais penses tu que cet épiphénomène dans l'histoire des remontées mécaniques valait cette thèse complotiste dont nous a gratifié anorak ?
À quoi ça sert d'élaborer des grandes théories, construites au passage sur des paradigmes un peu éculés, à propos d'une volonté secrète de chasser le pauvre au profit du riche et au passage en profiter pour ne plus renouveler le parc de remontés mécaniques.
L'expression est virulente mais au fond je pense qu'Anor@k s'émeut plus, comme moi, de
l'effet que de
l'objet.
En tout cas moi je pense qu'il n'y a pas nécessairement dans cette tarification pour
objet de "chasser le pauvre" mais qu'avec
l'objet de satisfaire une certaine clientèle (premium, infinite, platinum ...) potentiellement un
effet d'éviction.
D'abord parce que les parents qui se seront serrés la ceinture pour emmener leur famille au ski, ils auront du mal à supporter le regard d'incompréhension de leurs enfants devant les autres enfants qui leur passeront devant. La première saison ils se feront "avoir" (ils n'auront probablement pas lu le site internet). La seconde ils arrêteront le ski ou iront dans une autre station (à Chazelet pour voir ak)
Ensuite parce que les locaux qui se feront passer devant (l'autre effet kiss cool de la qualification de service public c'est qu'il est de plus en plus difficile de faire des forfaits discountés pour les locaux) ils seront un peu dégoûtés aussi.
Même si ça devait ne pas affecter substantiellement le temps d'attente des premiers ou des seconds (je n'ai pas d'idée arrêtée sur ce point) dans les deux cas
la perception et le sentiment seront mauvais.
Mon idée c'est que même s'il n'y a pas de volonté de mal faire, dans une mesure aussi sensible qu'un tarif il faut penser à l'acceptabilité. Le ski est déjà borderline en acceptabilité par le plus grand nombre. Il est pointé du doigt sur son bilan carbone, son anachronisme compte-tenu du réchauffement climatique. La news - fake ou non, je n'ai pas compris - sur la destruction volontaire d'un glacier en Autriche pour aménager des pistes illustre assez bien / Idem pour l'hélico de Marcel Hirscher.
Alors si on en rajoute sur le coté priorité / premium qui conforte l'impression d'un "entre soi de classes supérieur" ca va devenir assez compliqué.
Face à cette remise en cause il faudrait plutôt rechercher comment on élargit la pratique et renouvelle les générations de skieurs.
Et la
perception de privilèges donnant un
sentiment d'exclusion par rapport à un
entre soi de classes supérieures me semble être un mauvais signal ... même si ça ne devait pas affecter substantiellement le débit et le temps d'attente
inscrit le 05/05/15
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