L'agent immobilier, c'est pour un plat roboratif un peu canaille, une daube, accompagnée d'un château neuf qui cogne....
zerchove ( 7 déc. 2014) disait:
pourquoi est-ce que quand on est un gros con de gauche, on ne comprend rien à l'économie, alors que lorsqu'on est un gros con de droite, on a la science infuse en éco?
carambole ( 8 déc. 2014) disait:
quant à avoir la science infuse si c'est savoir que dépenser plus que ce que l'on gagne n'est pas tenable éternellement sans conséquence ben effectivement je prétends détenir la science infuse et sans aucun complexe !
Ouatitm ( 8 déc. 2014) disait:
Je ne sais pas mais par exemple le business du médicament voire du médical, je pense que cela devrait être un business sans bénéfice possible.
Je ne te parle pas du champagne ou du vin hein...
carambole ( 8 déc. 2014) disait:
Toujours l'histoire de la motivation et de l'efficacité plus grande quand tu travailles pour ton intérêt
carambole ( 8 déc. 2014) disait:
Ouatitm ( 8 déc. 2014) disait:
Je ne sais pas mais par exemple le business du médicament voire du médical, je pense que cela devrait être un business sans bénéfice possible.
Je ne te parle pas du champagne ou du vin hein...
Sans bénéfice non, sans bénéfice excessif oui !
Toujours l'histoire de la motivation et de l'efficacité plus grande quand tu travailles pour ton intérêt
Ouatitm ( 8 déc. 2014) disait:
Sauf que les exemples des MSF qui opèrent dans des caves en Syrie, au péril de leur vie et pour beaucoup-beaucoup moins qu'un plasticien de Rio, ou de ceux qui auscultent en Afrique de L'Ouest me laissent croire qu'il soit possible que ton intérêt ne soit pas de gagner plus d'argent.
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Ouais ...mais en même temps, quand ils sont en mission ils doivent avoir tous les frais payés, non ?
Ouatitm ( 8 déc. 2014) disait:
carambole ( 8 déc. 2014) disait:
Toujours l'histoire de la motivation et de l'efficacité plus grande quand tu travailles pour ton intérêt
Ben voilà, tu as raison !
Sauf que les exemples des MSF qui opèrent dans des caves en Syrie, au péril de leur vie et pour beaucoup-beaucoup moins qu'un plasticien de Rio, ou de ceux qui auscultent en Afrique de L'Ouest me laissent croire qu'il soit possible que ton intérêt ne soit pas de gagner plus d'argent.
Et je n'essaye même pas d'être politique : Soit la vie humaine a valeur suprême et sa conservation et son entretien se doivent d'être gratuits et égaux pour tous, soit non et l'on autorise le meurtre et le vol comme moyen de transfert des richesses.
FWQ1STAR ( 9 déc. 2014) disait:
1-Une grosse partie de la recherche est payée par le privé parce qu'elle attend un retour sur investissement...Alors, est-ce que les labos se concentre sur ce qui sera rentable? Oui!
FWQ1STAR ( 9 déc. 2014) disait:
2-Si tu interdis le profit en matière médicale, tu tues la recherche....Si la médecine progresse et si msf peut opérer dans des caves, c'est bien parce que la recherche médicale, notamment privée, a fait avancer la pratique
FW1QSTAR disait:c'est payé, par l'Etat, par la collectivité, donc aussi par toi.
Ouatitm ( 8 déc. 2014) disait:
carambole ( 8 déc. 2014) disait:
Toujours l'histoire de la motivation et de l'efficacité plus grande quand tu travailles pour ton intérêt
Ben voilà, tu as raison !
Sauf que les exemples des MSF qui opèrent dans des caves en Syrie, au péril de leur vie et pour beaucoup-beaucoup moins qu'un plasticien de Rio, ou de ceux qui auscultent en Afrique de L'Ouest me laissent croire qu'il soit possible que ton intérêt ne soit pas de gagner plus d'argent.
Et je n'essaye même pas d'être politique : Soit la vie humaine a valeur suprême et sa conservation et son entretien se doivent d'être gratuits et égaux pour tous, soit non et l'on autorise le meurtre et le vol comme moyen de transfert des richesses.
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Un petit détour sur l'assurance chômage ... on est bien d'accord pour rappeler que si un chômeur a des droits à indemnisation ... c'est parce qu'il a cotisé auparavant à une assurance chômage ... et c'est pas parce que l'Etat lui donne du fric pris à d'autres français ou pris aux patrons ... on est d'accord ?
Et on est bien d'accord pour rappeler qu'un patron qui ne toucherait pas des indemnités chômage, c'est surement parce qu'il n'a pas cotisé à l'assurance chômage ... pas parce que l'Etat est méchant avec lui
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Et on est bien d'accord pour rappeler qu'un patron qui ne toucherait pas des indemnités chômage, c'est surement parce qu'il n'a pas cotisé à l'assurance chômage ... pas parce que l'Etat est méchant avec lui
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
enfin je n'ai entendu aucun patron se plaindre de ne pas toucher le chomage quand il ne cotisait pas.
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Bon ... j'aurais mieux fait de ne pas écrire ... en fait, je n'ai pas vraiment envie de plaisanter lâchement sur ce sujet ... en étant confortablement assis devant mon écran.
Juste que au plan économique, rien ne permet de démontrer que pour vivre bien, il faut être motivé par des gains qui, par exemple augmenteraient si tu arrives à faire faire + de bénéfices à ta boite ...
Carambole, pour toi, "ça ne peut marcher que comme ça" mais c'est ton postulat ... pas une axiome démontré
Si tu travailles dans un labo pharmaceutique, individuellement tu peux aussi être d'abord motivé par la sortie d'une nouvelle molécule, non ?
Straight-Down ( 9 déc. 2014) disait:
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
enfin je n'ai entendu aucun patron se plaindre de ne pas toucher le chomage quand il ne cotisait pas.
Bhen, si! Moi je me plaint de ne pas cotiser à l'assurance chomage!
Straight-Down ( 9 déc. 2014) disait:
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
enfin je n'ai entendu aucun patron se plaindre de ne pas toucher le chomage quand il ne cotisait pas.
Bhen, si! Moi je me plaint de ne pas cotiser à l'assurance chomage!
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
Straight-Down ( 9 déc. 2014) disait:
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
enfin je n'ai entendu aucun patron se plaindre de ne pas toucher le chomage quand il ne cotisait pas.
Bhen, si! Moi je me plaint de ne pas cotiser à l'assurance chomage!
Tu peux parfaitement cotiser à titre individuel mais avec un régime d'indépendant !
Straight-Down ( 9 déc. 2014) disait:
Je ne pense pas qu'il existe des assurances privée qui propose ca!
Carambole disait:Autre "problème" : que le système préfère payer quelqu'un à ne rien faire plutôt que de lui demander de travailler le dimanche voire la nuit; quand les ressources sont rares c'est plutôt du luxe !
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Carambole disait:Autre "problème" : que le système préfère payer quelqu'un à ne rien faire plutôt que de lui demander de travailler le dimanche voire la nuit; quand les ressources sont rares c'est plutôt du luxe !
demain, on te demande de travailler les dimanche sans majoration parce que tu es dans un magasin de moins de 20 employés ... tu es OK ?
demain, on demande à ton épouse de travailler les dimanche sans majoration parce que elle est dans un magasin de moins de 20 employés ... elle est OK ?
demain, on demande à tes gosses de travailler les dimanche sans majoration parce qu'ils sont dans un magasin de moins de 20 employés ... OK ?
demain, on te demande de travailler aussi les nuits ... tu es toujours OK ?
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Carambole disait:Autre "problème" : que le système préfère payer quelqu'un à ne rien faire plutôt que de lui demander de travailler le dimanche voire la nuit; quand les ressources sont rares c'est plutôt du luxe !
demain, on te demande de travailler les dimanche sans majoration parce que tu es dans un magasin de moins de 20 employés ... tu es OK ?
demain, on demande à ton épouse de travailler les dimanche sans majoration parce que elle est dans un magasin de moins de 20 employés ... elle est OK ?
demain, on demande à tes gosses de travailler les dimanche sans majoration parce qu'ils sont dans un magasin de moins de 20 employés ... OK ?
demain, on te demande de travailler aussi les nuits ... tu es toujours OK ?
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Carambole disait:Autre "problème" : que le système préfère payer quelqu'un à ne rien faire plutôt que de lui demander de travailler le dimanche voire la nuit; quand les ressources sont rares c'est plutôt du luxe !
demain, on te demande de travailler les dimanche sans majoration parce que tu es dans un magasin de moins de 20 employés ... tu es OK ?
demain, on demande à ton épouse de travailler les dimanche sans majoration parce que elle est dans un magasin de moins de 20 employés ... elle est OK ?
demain, on demande à tes gosses de travailler les dimanche sans majoration parce qu'ils sont dans un magasin de moins de 20 employés ... OK ?
demain, on te demande de travailler aussi les nuits ... tu es toujours OK ?
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
Parce que effectivement si je n'ai pas le choix je prends le boulot !
ronron ( 9 déc. 2014) disait:
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Carambole disait:Autre "problème" : que le système préfère payer quelqu'un à ne rien faire plutôt que de lui demander de travailler le dimanche voire la nuit; quand les ressources sont rares c'est plutôt du luxe !
demain, on te demande de travailler les dimanche sans majoration parce que tu es dans un magasin de moins de 20 employés ... tu es OK ?
demain, on demande à ton épouse de travailler les dimanche sans majoration parce que elle est dans un magasin de moins de 20 employés ... elle est OK ?
demain, on demande à tes gosses de travailler les dimanche sans majoration parce qu'ils sont dans un magasin de moins de 20 employés ... OK ?
demain, on te demande de travailler aussi les nuits ... tu es toujours OK ?
Une infirmière fait ça et elle a pas le choix.
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
et en plus il y en a qui sont volontaires et qui manifestent pour ça les cons !
heureusement que le syndicat est là pour faire leur bien malgré eux !!!
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
Tu les reconnais tout de suite les gens qui travaillent la nuit ou le dimanche dans la rue tellement ils sont traumatisés !
inrs disait:Les horaires atypiques favorisent aussi l’apparition de certaines pathologies (troubles digestifs, stress, syndromes dépressifs, maladies cardiovasculaires) et contribuent à l’usure prématurée des salariés. Des études révèlent que, plusieurs années après, l’état de santé des ouvriers ayant travaillé de nuit ou en « 3x8 » est dégradé par rapport à ceux qui ont toujours eu des horaires standards.
Par ailleurs, des enquêtes réalisées chez les infirmières et les hôtesses de l’air ont montré que le travail de nuit sur des longues durées augmentait les risques de cancer du sein. Le travail de nuit est d'ailleurs classé comme cancérogène probable (catégorie 2A) par le CIRC.
nikota ( 9 déc. 2014) disait:L'état essaie de relancer la croissance en réduisant les dépenses (pas une mauvaise chose)
droogies ( 9 déc. 2014) disait:
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
Tu les reconnais tout de suite les gens qui travaillent la nuit ou le dimanche dans la rue tellement ils sont traumatisés !
franchement ceux qui travaillent la nuit bien justement tu le vois bien sur leur gueule
inrs disait:Les horaires atypiques favorisent aussi l’apparition de certaines pathologies (troubles digestifs, stress, syndromes dépressifs, maladies cardiovasculaires) et contribuent à l’usure prématurée des salariés. Des études révèlent que, plusieurs années après, l’état de santé des ouvriers ayant travaillé de nuit ou en « 3x8 » est dégradé par rapport à ceux qui ont toujours eu des horaires standards.
Par ailleurs, des enquêtes réalisées chez les infirmières et les hôtesses de l’air ont montré que le travail de nuit sur des longues durées augmentait les risques de cancer du sein. Le travail de nuit est d'ailleurs classé comme cancérogène probable (catégorie 2A) par le CIRC.
inrs.fr
Quant à ceux qui travailleraient le dimanche le risque est plus familiale que propre.
nikota ( 9 déc. 2014) disait:
D'accord avec ton diagnostic lavoixdesallobroges…
Toutefois, je souhaite apporter des précisions.
Pour moi, là ou tout s'est joué, c'est au début des années 80. Les chocs pétroliers, et la fin des 30 glorieuses, ont poussés les économistes à abandonner les conceptions keynésiennes, pour la libéralisation économique. Portées par Tatcher et Reagan, des réformes comme celle des 3D (décloisonnement, déréglementation, et désintermédiation) ont fait muté l'économie vers plus de libéralisme (on ajoutera un 4ème D avec dématérialisation).
Tout se libéralise, et très vite, il n'y a qu'un pas jusqu'aux délocalisations massives, au financement systématique par les marchés, à la spéculation, et au trading haute fréquence, et donc à la crise de 2008 et autres symptômes.
Le problème avec l'austérité, on en a déjà parlé, c'est qu'elle plombe les potentialités de croissance.
Mais un second problème plus grave, est l'orientation de notre politique économique. L'état essaie de relancer la croissance en réduisant les dépenses (pas une mauvaise chose) mais en pratiquant une politique de relance par l'offre (le problème).
Or, si vous donner aux entreprises les conditions d'embaucher plus, elle ne le feront pas si les perspectives ne sont pas bonnes, d'autant plus si leur carnet de commandes ne sont pas plein. L'argent ira alors directement dans la rémunération du capital (actionnaires, dividendes), ou dans l'investissement en capital fixe.
Une relance par la demande, comme préconisée par de nombreux économistes et prix nobel (Stiglitz, Krugmann, Pickety), permet de relancer par la consommation, et permet du coup aux consommateurs de conserver ou d'améliorer leur pouvoir d'achat, la demande est un peu boostée, la consommation augmente, les carnets de commandes se remplissent, la confiance est restaurée, et l'emploi repart doucement!
Et du coup si l'offre augmente, bien souvent les prix baissent.
Ok c'est simplifié, mais il s'agit du principe.
Quelles solutions?
Aujourd'hui les solutions, au delà des évidents besoins d'investir dans les énergies nouvelles, l'éducation, ou encore la formation permanente, sont évidemment de changer d'orientation économique.
Pas seulement d'écouter les grands prix nobels, mais ils ont raison, Picketty aussi.
Le libéralisme est fini, il a été bénéfique un temps, mais aussi responsable de l'accroissement des inégalités, et donc, une vision plus keynésienne (néo-keynésienne même) est plus judicieuse. L'intervention de l'état dans le soutien de l'économie, et la nécessité de régulation, sont indispensables.
Une politique de relance par la demande, une harmonisation des charges fiscales et sociales (Picketty), une flexibilité du marché du travail (ex: les modèles scandinaves), et des investissements ciblés sur des secteurs innovants et générateurs d'emploi, peuvent créer une bonne dynamique de croissance.
Oui, mais et l'Europe?
C'est le problème. On ne peut fonctionner ensemble que si on harmonise les politiques économiques et sociales des pays de l'UE, tant sur le plan industriel, que fiscal.
Il s'agit aussi d'augmenter sérieusement le budget de l'Europe pour lui donner les moyens d'une vraie force économique. Enfin, assainir tout ça: supprimer les cumuls de mandats (nationaux et européens), favoriser l'accès de la politique européenne à la société civile, fixer une trajectoire européenne commune et s'y tenir, définir les enjeux d'avenir, et surtout, investir. On peut largement financé notre système de santé et de dépenses publiques avec 2,5% de croissance sans avoir à couper les allocs familiales, ou la CMU.
Evidemment les économistes qui vendent une sortie de l'euro comme la seule solution sont des charlatans, ce serait une catastrophe, n'importe qui ayant des connaissances en politique monétaire l'admettrait..
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
Travail de nuit n'est pas significatif de 3x8 !
carambole ( 9 déc. 2014) disait:
Quant au risque familial du travail du dimanche ....
FWQ1STAR ( 9 déc. 2014) disait:
Bonjour,
Le problème c'est que c'est un raisonnement centré sur la France. Les pays qui ont fait des économies et qui appliquent le libéralisme se portent plutôt bien, en tout cas mieux que nous. L'Angleterre va bien, l'Allemagne va très bien, les USA vont bien mieux ... bref, accuser tout le système mondial pour les difficultés qui touchent la France et aussi l'Italie, c'est un peu raide! Les autres pays ont le même contexte et s'en sortent mieux. Il faut se demander pourquoi.
Le problème c'est pas le système économique mondial, c'est la France et sa façon de faire, et ça façon d'accuser le monde entier pour ses propres errements. Quand Macron privatise un aéroport qui gagne de l'argent, on accuse l'économie libérale mondiale, mais le seul coupable, c'est Macron! Quand Macron tue les petits notaires de province qui assurent une sécurité juridique presque parfaite de nos transactions immobilières, ce n'est pas la faute du libéralisme. C'est la faute de Macron et Sapin qui sacrifient ces professions pour compenser leur gestion lamentable du déficit.
nikota ( 9 déc. 2014) disait:
D'accord avec ton diagnostic lavoixdesallobroges…
Toutefois, je souhaite apporter des précisions.
Pour moi, là ou tout s'est joué, c'est au début des années 80. Les chocs pétroliers, et la fin des 30 glorieuses, ont poussés les économistes à abandonner les conceptions keynésiennes, pour la libéralisation économique. Portées par Tatcher et Reagan, des réformes comme celle des 3D (décloisonnement, déréglementation, et désintermédiation) ont fait muté l'économie vers plus de libéralisme (on ajoutera un 4ème D avec dématérialisation).
Tout se libéralise, et très vite, il n'y a qu'un pas jusqu'aux délocalisations massives, au financement systématique par les marchés, à la spéculation, et au trading haute fréquence, et donc à la crise de 2008 et autres symptômes.
Le problème avec l'austérité, on en a déjà parlé, c'est qu'elle plombe les potentialités de croissance.
Mais un second problème plus grave, est l'orientation de notre politique économique. L'état essaie de relancer la croissance en réduisant les dépenses (pas une mauvaise chose) mais en pratiquant une politique de relance par l'offre (le problème).
Or, si vous donner aux entreprises les conditions d'embaucher plus, elle ne le feront pas si les perspectives ne sont pas bonnes, d'autant plus si leur carnet de commandes ne sont pas plein. L'argent ira alors directement dans la rémunération du capital (actionnaires, dividendes), ou dans l'investissement en capital fixe.
Une relance par la demande, comme préconisée par de nombreux économistes et prix nobel (Stiglitz, Krugmann, Pickety), permet de relancer par la consommation, et permet du coup aux consommateurs de conserver ou d'améliorer leur pouvoir d'achat, la demande est un peu boostée, la consommation augmente, les carnets de commandes se remplissent, la confiance est restaurée, et l'emploi repart doucement!
Et du coup si l'offre augmente, bien souvent les prix baissent.
Ok c'est simplifié, mais il s'agit du principe.
Quelles solutions?
Aujourd'hui les solutions, au delà des évidents besoins d'investir dans les énergies nouvelles, l'éducation, ou encore la formation permanente, sont évidemment de changer d'orientation économique.
Pas seulement d'écouter les grands prix nobels, mais ils ont raison, Picketty aussi.
Le libéralisme est fini, il a été bénéfique un temps, mais aussi responsable de l'accroissement des inégalités, et donc, une vision plus keynésienne (néo-keynésienne même) est plus judicieuse. L'intervention de l'état dans le soutien de l'économie, et la nécessité de régulation, sont indispensables.
Une politique de relance par la demande, une harmonisation des charges fiscales et sociales (Picketty), une flexibilité du marché du travail (ex: les modèles scandinaves), et des investissements ciblés sur des secteurs innovants et générateurs d'emploi, peuvent créer une bonne dynamique de croissance.
Oui, mais et l'Europe?
C'est le problème. On ne peut fonctionner ensemble que si on harmonise les politiques économiques et sociales des pays de l'UE, tant sur le plan industriel, que fiscal.
Il s'agit aussi d'augmenter sérieusement le budget de l'Europe pour lui donner les moyens d'une vraie force économique. Enfin, assainir tout ça: supprimer les cumuls de mandats (nationaux et européens), favoriser l'accès de la politique européenne à la société civile, fixer une trajectoire européenne commune et s'y tenir, définir les enjeux d'avenir, et surtout, investir. On peut largement financé notre système de santé et de dépenses publiques avec 2,5% de croissance sans avoir à couper les allocs familiales, ou la CMU.
Evidemment les économistes qui vendent une sortie de l'euro comme la seule solution sont des charlatans, ce serait une catastrophe, n'importe qui ayant des connaissances en politique monétaire l'admettrait..
PhilippeG ( 9 déc. 2014) disait:
Un pays qui avait un PIB à 100 ... qui a baissé de 25% et remonte cette année de 3 % ... il est à combien, maintenant ?
Je ne sais pas bien pourquoi ... mais je n'arrive pas à penser qu'un pays comme l'Espagne, la Grèce, l'Angleterre ... qui a subi une baisse de leur PIB (certes plus ou moins forte) et qui voit une petite remontée, a réussi économiquement ...
PhilippeG disait:Ben, en même temps, des frais payés, ça ne s'appelle pas des avantages professionnels, c'est une nécessité pour exercer sa profession à un endroit x ou y, non ?Ouais ...mais en même temps, quand ils sont en mission ils doivent avoir tous les frais payés, non ?
carambole disait:La monnaie n'est pas une ressource. C'est juste une représentation de la valeur des choses.comme les ressources ne sont pas illimitées, même si on peut toujours rêver, se pose la question de l'allocation des ressources et de l'optimisation de leur utilisation.
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