22 millions c est pas si enorme , ça fait .007 cts par jour par habitant
loul (19 mai 2017) disait:
Putain, ak tu es bouché. Ca fait 40 pages que Rico t'explique de façon argumenté et vidéo à l'appui que les drogués c'est mal. Il faut tous les mettre en prison ou mieux le modèle philippin, sinon ils vont couter trop cher aux honnêtes gens.
loul (19 mai 2017) disait:
Putain, ak tu es bouché. Ca fait 40 pages que Rico t'explique de façon argumenté et vidéo à l'appui que les drogués c'est mal. Il faut tous les mettre en prison ou mieux le modèle philippin, sinon ils vont couter trop cher aux honnêtes gens.
Blacksite (27 mai 2017) disait:Non il a raison mais c'est surtout une histoire de contexte.
Tu en fais des kilomètres j'ai l'impression !
Blacksite (27 mai 2017) disait:Arf ! je me suis emballé pour rien. En fait de vélo je pédale dans la semoule
Je parlais du vélo. Il est souvent dessus.
ak (28 mai 2017) disait:Ah c'est un sujet plus que passionnant. Avec un véritable impact sur le devenir de nos sociétés "modernes".
Francis917 (27 mai 2017) disait:
Là du coup c'est un premier palier qui passe presque inaperçu. C'est un avantage et un inconvénient.
je suis d'accord avec ça.
disait:Présentation de l'éditeur :
Des champignons hallucinogènes au LSD, du coca à la cocaïne, des amphétamines à l'ecstasy, cet ouvrage raconte une autre histoire des guerres, depuis Homère jusqu’aux conflits actuels au Moyen-Orient. Il démontre que les soldats de toutes époques et de toutes civilisations ont souvent eu recours aux drogues et alcools, de leur propre initiative, ou grâce à leurs hiérarchies. Si l’usage de drogues par les GI’s américains au Vietnam ou les nazis pendant le second conflit mondial était déjà documenté, Kamie?ski élargit de façon spectaculaire le tableau en dévoilant une pratique quasi universelle, des Vikings aux armées high-tech du futur. On y apprend comment le haschich a conquis les Européens pendant la campagne d’Égypte de Napoléon, comment l’opium s’est imposé pendant la guerre civile américaine, avant que la Première Guerre mondiale ne crée un marché de la drogue en Amérique du nord, ou encore comment on enrôle les enfants soldats de l’Afrique actuelle.
Le but de ces pratiques universelles ? Vaincre la peur, doper les guerriers au combat, supporter le manque de sommeil, surmonter la dépression. Aujourd’hui, en toute légalité, des laboratoires (y compris français) préparent les drogues du futur qui permettront de réguler le sommeil, supprimer les syndromes post-traumatiques, mais aussi droguer l’ennemi à son insu pour l’amener à renoncer au combat. Des perspectives bien réelles qui ouvrent de nombreuses questions éthiques et philosophiques.
Une histoire vraie qui ressemble parfois aux romans déjantés de Tom Wolfe ou de Hunter S. Thompson
ak (28 mai 2017) disait:
l'association pour laquelle je bosse se bat depuis 35 ans pour la légalisation des drogues. seul moyen de sortir les usagers de drogue de la délinquance... en suisse on est un poil en avance, mais c'est de loin pas encore fait...
meme l armee se defonce en suisse?
youtube.com
Blacksite (29 mai 2017) disait:
Mais en pratique on les fait décrocher comment de l’héroïne si elle est distribuée gratuitement ? Sensibilisation ? Des critiques peuvent dire qu'ils n'ont aucune raison d'arrêter d'en consommer vu qu'elle leur est offerte.
rico74 (29 mai 2017) disait:
allez, encore une preuve que la répression ça marche pas... aux usa... pays connu pour sa manière musclée de traiter les toxicos... ben ça arrête pas...
lematin.ch
La preuve DEFINITIVE que l'armée suisse se drogue
youtube.com
Blacksite (29 mai 2017) disait:
Mais en pratique on les fait décrocher comment de l’héroïne si elle est distribuée gratuitement ? Sensibilisation ? Des critiques peuvent dire qu'ils n'ont aucune raison d'arrêter d'en consommer vu qu'elle leur est offerte.
Blacksite (30 mai 2017) disait:
@ AK
Je comprends ce que tu veux dire.
Juste.
@ Rico
Pour la drogue et l'armée, le cas de l'Union soviétique est intéressant. C'est avec la guerre en Afghanistan (1979-1988) que le phénomène de la toxicomanie a explosé en Russie. Armée de conscrits démotivés envoyée dans un pays lui-même gros producteur de drogue... On peut aussi voir avec les Américains au Vietnam.
disait:Merci Zbigniew Brzezinski !!
Blacksite (30 mai 2017) disait:
Un article publié dans un journal américain, en 2007.
États-Unis. Pourquoi les GI sombrent-ils dans la drogue ?
En Irak comme en Afghanistan, les soldats américains sont de plus en plus nombreux à chercher refuge dans la consommation d’héroïne ou d’autres stupéfiants. Une situation qui rappelle l’époque du Vietnam.
Le “bazar de Bagram”, comme le surnomme la population locale, est constitué d’une série de petites échoppes improvisées situées tout près de l’entrée du principal aérodrome militaire en Afghanistan. Les gens du coin viennent y acheter des produits provenant des Etats-Unis, mais certaines baraques ont aussi une clientèle américaine. Un vendeur d’à peine 20 ans ne tarde pas à m’interpeller : “Vous voulez du whisky ?” Je rétorque : “Non, de l’héroïne.” Sourire aux lèvres, il me fait entrer dans sa boutique, sombre et exiguë. Sur les murs de cette pièce de 3 mètres sur 4 s’entassent des boîtes de soda poussiéreuses, des cadenas et divers produits de beauté. Au fond, j’aperçois un adolescent assis à côté d’une collection de lampes torches et de couteaux de l’armée américaine. Le marchand s’adresse à lui en dari. Il se lève et se dirige vers la porte, puis s’arrête brusquement pour poser une question à mon chauffeur afghan. “Il veut savoir quelle quantité vous voulez. Pour 20 dollars, 30, 50 ?” me demande celui-ci. Je sais qu’un sachet à 30 dollars contient assez d’héroïne pure pour rapporter plusieurs centaines de dollars dans les rues de n’importe quelle ville américaine. Il est vrai que 90 % de l’héroïne mondiale provient d’Afghanistan. J’en demande donc pour 30 dollars.
On ignore la véritable ampleur de la consommation d’héroïne dans les rangs des unités américaines stationnées en Afghanistan et en Irak. Selon le Dr Jodie Trafton, une experte de l’US Department of Veterans [l’équivalent américain du ministère des Anciens Combattants], il faut attendre cinq à dix ans après la fin d’un conflit pour qu’un nombre significatif d’anciens soldats sollicitent les services de santé pour se faire aider. “Le département a, par exemple, récemment constaté une augmentation importante de la fréquentation de soldats ayant participé à la guerre du Golfe [1990-1991]”, explique-t-elle. Pendant les années qui suivent la fin d’un conflit, il est difficile d’évaluer le nombre de soldats ayant développé des problèmes de consommation de drogue. Selon le Dr Trafton, les jeunes soldats sont particulièrement réticents à demander de l’aide, à moins d’y être poussés par leurs familles. Livrés à eux-mêmes, ils ne se font soigner que beaucoup plus tard. Il faudra donc s’attendre à voir déferler une nouvelle vague de patients, et parmi eux de nombreux consommateurs d’héroïne. Etant réalisateur, je me suis rendu en Afghanistan à plusieurs reprises afin de faire des recherches pour un film sur John Torres, un soldat mort dans des circonstances troubles. Avant de disparaître, il avait confié à des amis et à des membres de sa famille que la consommation d’héroïne était monnaie courante à Bagram. En dépit des millions de dollars dépensés par l’administration Bush pour éradiquer la culture du pavot, je sais par expérience que Torres avait raison. J’ai tenté d’acheter de l’héroïne une dizaine de fois au cours de deux voyages en Afghanistan à un an d’intervalle, et on ne m’a jamais dit non. J’ai également eu la preuve que les soldats échangeaient des équipements militaires comme des composants informatiques ou des gilets pare-balles contre des sachets de drogue. D’autres soldats ayant servi à Bagram s’accordent eux aussi à dire que là-bas “l’héroïne est partout”.
Il est facile, aux États-Unis, de rencontrer des soldats de retour d’Afghanistan devenus dépendants de la drogue. Presque tous les vétérans de l’opération Enduring Freedom [Liberté immuable] auxquels je me suis adressé ont reconnu être au courant des trafics d’héroïne. La plupart d’entre eux connaissaient au moins un soldat qui en consommait. En juin, j’ai passé une semaine en Californie du Sud, où j’ai pu rencontrer des vétérans qui ont consommé de la drogue en Afghanistan. Il était cependant plus difficile de les convaincre de me laisser filmer leur témoignage.
Lorsque je demande à des vétérans ou à des soldats de rendre publique leur expérience, ils deviennent méfiants. “Je suis toujours réserviste”, me répond l’un. “Je ne veux pas que vous écriviez sur moi, je suis encore dans l’armée”, me dit un autre. Ces dernières années, je me suis entretenu avec plusieurs soldats ayant servi à Bagram et dont j’ai perdu la trace. Ils sont peut-être en prison ou à la rue. Peut-être ont-ils été envoyés ailleurs en mission. “Il paraît que leur unité a été redéployée en Afghanistan, m’a-t-on dit. Ils sont peut-être là-bas.” Les soldats restent discrets car ils ne veulent pas causer de tort à leurs frères d’armes. Un jour, un vétéran d’Afghanistan m’a dit : “Ce sont mes frères, je ne dirai rien qui puisse nuire à leur réputation.” Mais ils ne veulent pas non plus avoir de problème avec l’armée pour avoir parlé aux médias. Ils pensent que ternir l’image de l’armée aurait des conséquences beaucoup plus sérieuses qu’être pris en train de consommer de la drogue.
Selon le commandant Belcher, “les soldats sont soumis à des dépistages de drogue et, s’ils sont contrôlés positifs, ils sont punis par leurs responsables conformément au Code de justice militaire américain”. Cependant, dans une armée débordée où l’essentiel des forces déployées en Afghanistan et en Irak est constitué de réservistes, cette menace a peu d’impact. Comment motiver une réelle action tant que les soldats refusent de témoigner ?
Les soldats reviennent d’Irak ou d’Afghanistan avec les mêmes problèmes d’addiction, mais les causes premières de leur dépendance sont souvent bien différentes. Les forces étant beaucoup plus importantes en Irak qu’en Afghanistan, le département médical des Veterans Affairs devrait traiter un plus grand nombre d’anciens combattants d’Irak. Chez ces derniers, la toxicomanie semble souvent liée à un syndrome de stress posttraumatique (PTSD). Dans l’ensemble, plus d’un tiers des 350 000 patients traités, toutes époques confondues, souffrent également de PTSD. Pour ces soldats, la consommation d’héroïne ou d’autres drogues illicites constitue souvent une forme d’automédication permettant de faire face au stress et au traumatisme de la guerre.
De retour d’Afghanistan, plusieurs soldats toxicomanes invoquent plutôt l’ennui comme raison principale de leur consommation de drogue. “J’étais de service douze heures par jour, sept jours sur sept, mais, la plupart du temps, il n’y avait rien à faire”, a déploré un réserviste qui a servi à Bagram. Un autre n’a pas caché sa colère face à l’omniprésence des entreprises privées. “On était vraiment furieux de voir les gars de [l’ex-filiale d’Halliburton] KBR faire le même boulot que nous et gagner trois ou quatre fois plus d’argent. C’était écœurant.” A force de lassitude et de désillusion, de nombreux soldats se sont tournés vers l’héroïne pour passer le temps et échapper à leur routine. Il est possible de se procurer de l’héroïne en Irak, mais c’est beaucoup plus aisé en Afghanistan, un pays producteur.
Les combats en Afghanistan et en Irak ne sont pas sans rappeler le Vietnam : des patrouilles permanentes, régulièrement prises en embuscade, et une perte du sens de la mission chez les soldats. Ces éléments sont susceptibles d’engendrer de nombreux cas de syndrome de stress posttraumatique. Environ 2,4 millions d’Américains ont servi au Vietnam avant le retrait des troupes, en 1973. En 1971, alors que la guerre touchait à sa fin, les médias faisaient état d’une dépendance à l’héroïne affectant 10 à 15 % des soldats de grade inférieur. Juste après la guerre, des chercheurs sont tombés d’accord sur le chiffre de 14 %.
Ces statistiques ont par la suite été revues à la baisse d’une manière draconienne. La véritable dépendance aurait plutôt touché 4,5 % des soldats. Cependant, les chercheurs continuent à croire que 20 % des soldats ayant servi au Vietnam ont consommé des opiacés au moins une fois. Plus de la moitié des vétérans actuellement traités par l’administration pour leur dépendance à la drogue ont servi pendant la guerre du Vietnam, mais on ignore le nombre de vétérans du Vietnam ayant développé une dépendance aux opiacés.
Cette année, le nombre de soldats ayant servi en Afghanistan et en Irak a presque dépassé le million et demi. Aucun expert n’a osé estimer le pourcentage de ces soldats qui reviendront avec un problème de consommation d’héroïne.
ak (30 mai 2017) disait:
ben, de fait, c'est pas une "profession" comme les autres... en même temps, quand tu t'engages... tu sais un peu à quoi t'attendre... j'ai aucune pitié pour ces mecs.
inscrit le 12/02/03
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