Alpes_1 (22 sep 2011) disait:
ak (22 sep 2011) disait:
spa grave... les femmes violées sont habituées aussi...
Moi, tu sais jamais personne n'a pu me mettre une queue dans la bouche quand je n'en avais pas envie, visiblement tu possèdes une toute autre expérience, désolé, je ne savais pas.
D’abord les chiffres: en 2005, le ministère de l’Intérieur a répertorié 4.412 affaires de viol commis sur des personnes majeures en France, soit une agression toutes les deux heures. Un chiffre qui ne prend en compte que les viols qui ont connu une suite judiciaire. Or selon le collectif Contre le viol, seulement 10% des victimes portent plainte et 2% des violeurs sont condamnés.
Selon l’association Osez le féminisme, il y aurait plutôt 75.000 viols par an en France. Les statistiques ne précisent pas quel est le nombre de viols où la victime a été forcée à pratiquer une fellation, mais selon toutes les associations de victimes, ce cas de figure n’est pas rare.
L’illusion du consentement
Pourquoi alors cette idée qu’on ne peut pas imposer une fellation à une personne sans la menacer d’une arme? Une des raisons invoquées par les sceptiques est que dans cette situation, la victime aurait une technique simple et infaillible à sa disposition pour mettre fin au cauchemar: mordre le sexe de son agresseur et déguerpir.
Plus généralement, un présupposé assez généralisé est qu’une personne est toujours capable de réagir à une agression sexuelle quand il n’y a pas de contrainte physique. Il peut en découler l’idée selon laquelle un viol sans violence est suspect et pourrait traduire une sorte de consentement de la part de la victime.
Viol sans violence
La réalité est toute autre. Selon la permanence téléphonique Viols Femmes Informations, 49 % des viols sont commis sans aucune violence physique.
S’il est difficile de chiffrer exactement le phénomène, ses explications sont nombreuses. Le viol est un acte de domination qui commence souvent par de la peur, un sentiment que l’on trouve dans nombre de témoignages de victimes. Une peur qui paralyse totalement la victime, ou la sidère selon le terme utilisé en psychologie. Le site SOS Femmes utilise une métaphore souvent citée pour décrire cette sensation:
«La victime se retrouve dans la même situation qu’un lapin traversant une route de nuit et qui est pris dans les phares d’une voiture: pétrifié, figé, tétanisé, incapable de réagir, il se laisse écraser par la voiture.»
source:
kobason.wordpress.com
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là... c'est pas mon expérience... mais celle de millier de femmes....
inscrit le 15/09/10
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