l'histoire du dopage.
Le vcoureur cycliste Khol s'est lache dans l'équipe.
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Les vérités de Kohl
Tout juste retraité des pelotons, Bernhard Kohl a profité d'un entretien avec le quotidien L'Equipe pour révéler le processus de dopage qu'il a utilisé lors du dernier Tour de France. Planifié de A à Z, il lui a permis de terminer la Grande Boucle sur le podium, avant d'être rattrapé par la patrouille pour un contrôle positif à la Cera, l'EPO de troisième génération. Explications.
Kohl a planifié son dopage durant le Tour de France 2008. (Reuters) Cyclisme
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La langue de Bernhard Kohl s'est déliée et les propos qu'a tenus l'Autrichien ne vont pas faire plaisir à tout le monde. Dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe daté de ce mardi, le néo-retraité (il a annoncé la fin de sa carrière le 25 mai dernier) détaille le processus de dopage qu'il a utilisé lors du Tour de France 2008, des prises de sang un an auparavant aux transfusions pendant l'épreuve, en passant par le petit manège orchestré par son manager Stefan Matschiner. L'ancien coureur de la Gerolsteiner fait un constat simple: "On ne peut pas gagner de grandes épreuves sans se doper."
Révélé sur le Critérium du Dauphiné Libéré en 2006, épreuve qu'il a terminée à la troisième place, Kohl déclare qu'il a commencé les autotransfusions un an avant, avec le laboratoire autrichien Humanplasma (*): "Je m'y suis rendu trois fois. Les médecins et infirmières du laboratoire me prenaient mon sang et je m'en allais aussitôt. (...) En me permettant de tricher, ils avaient le sentiment de rétablir une sorte d'égalité des chances dans le peloton." Le scandale des Jeux Olympiques de Turin en 2006, qui impliquait Humanplasma et des fondeurs autrichiens, a peu à peu éloigné Kohl du laboratoire. Mais son manager a décidé "d'acheter le matériel nécessaire" pour poursuivre les prises de sang plus discrètement.
Kohl: "Tant que les gars n'iront pas en prison pour ça, les choses ne changeront pas"
Réalisées de façon artisanale "dans un petit appartement de Haute-Autriche, loué par Matschiner", ces transfusions ont permis de préparer le coup du Tour de France 2008. L'Autrichien assure qu'"un nouveau Tour se prépare dès le lendemain de celui qui s'achève": "Au mois d'août 2007, j'ai donc subi un premier prélèvement destiné à être utilisé pour le Tour 2008. Puis un deuxième en novembre. Un litre à chaque fois. J'avais donc deux litres à disposition pour juillet 2008." Ensuite, Kohl détaille la périodicité des transfusions durant l'épreuve: "Je disparaissais vingt minutes, pas plus. Personne ne remarquait rien. La première après la sixième étape, la deuxième avant les Pyrénées, la dernière avant les Alpes."
Comment passer au travers des contrôles ? Là aussi son manager avait la solution: "Il me transfusait de l'albumine afin de diluer mon hématocrite." Mais le coureur de 27 ans a finalement été attrapé, non pas pour transfusion, mais pour un contrôle positif à la Cera, l'EPO de troisième génération. "J'ai obtenu ce produit par un autre cycliste, je me le suis injecté moi-même trois jours avant le tour. Le milieu était persuadé que cette EPO n'était pas détectable. Dans ma tête, j'étais tranquille", avoue-t-il. Seuls quelques coureurs, dont Riccardo Ricco et Stefan Schumacher, ont plongé, mais Kohl a "la conviction que les dix premiers auraient pu être positifs".
A quelques semaines du départ de la Grande Boucle à Monaco, le 4 juillet prochain, l'Autrichien jette un énième pavé dans la mare, de quoi faire réfléchir les plus téméraires, mais aussi ouvrir la porte à de nouvelles enquêtes de la part des instances de lutte contre le dopage. Selon Kohl, "tant que la consommation de produits dopants ne sera pas pénalisée judiciairement, que les gars n'iront pas en prison pour ça, les choses ne changeront pas". Un refrain qui sonne juste, mais qui revient inlassablement au coeur de l'été...
(*): La formation Rabobank, du récent vainqueur du Giro, Denis Menchov, est en contact avec la police autrichienne dans l'enquête sur le laboratoire viennois Humanplasma, soupçonné d'être au coeur d'un système de dopage sanguin. Dans une dénonciation anonyme datant de début 2008, une trentaine d'athlètes, dont plusieurs coureurs de l'équipe néerlandaise, ont été accusés d'avoir pratiqué des transfusions sanguines à des fins de dopage dans les locaux du laboratoire Humanplasma.
Eh oui ,le TDF approche.
Le dopage ,à qui la faute?
Aux sportifs en quete de gloire et/ou d'argent?
Aux laboratoires en quete de cobayes et donc d'argent à terme?
Aux organisateurs avec des epreuves de plus en plus exigeantes?
Aux...
Aux...
inscrit le 28/02/02
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