Profil du testeur :
46 ans | 1,86m | 86kg | Avancé Acheté :
105€ en ligne Conditions du test :
Novembre 2018, la grande première, avril 2019 neige de printemps, principalement en matinée quand « on se gèle les canes », sous ma Burton Freebird 3L, au-dessus de ma dorsale.
Points forts
Chaleur
3 poches extérieures & 2 intérieures
Fit près du corps
Points faibles
Hypothétique fragilité de la maille en cas d'accroc
Tailles US pas en rapport avec ce à quoi nous sommes habitués
Prix
Conditions du test: un peu tous temps, la fraicheur de novembre à la grande première 2018, le printemps en avril, le froid matinal -13° à Val Tho le 13 avril...
Après l’achat (et le test) du Spyder Alps, je me suis offert un Spyder Wengen 2017-2018 jaune fluo (plus ou moins de la même couleur que mon pantalon GTX Salomon). Qui c’est qui a crié Minion dans la salle, il va se faire déclasser ?
Couleur mis à part, la maille extérieure est relativement identique au modèle Alps, la taille pareil – ajusté près du corps, le dos – comme je l’ai mentionné dans le test du Alps – court pour les snowboarders (comme je suis maintenant en salopette, ça ne m’importe pas trop).
Qu’est ce qui change alors par rapport au Alps à part la couleur. Ben le prix (OK je sors)… Non, il est légèrement plus chaud avec toujours cette douceur impressionnante à l’intérieur une taille « juste au corps » pour bien faire fonctionner le principe des trois couches. Je mentionne ici que contrairement à l’Alps, ayant entretemps changé de sac à dos et ayant préféré investir dans une bonne dorsale, celle-ci est juste sous le pul et que malgré la taille M, rien à redire. Ça me va bien et surtout, ça fait le job. La vapeur d’eau est correctement évacuée et elle me tient bien au chaud. Ce n’est qu’après 4-5 jours que ça commence à claquer sévère sous les bras.
Les poches sont identiques à l’Alps (3 dehors avec tirette, 2 dedans sans – faut pas compter dessus ou alors vouloir perdre ses affaires. Idem avec les bandelettes de (faux ?) cuir. Cependant, sur ce point, ces languettes on l’air de tenir sur l’Alps donc il y a peu de chance qu’il en soit autrement. Je rappelle également que ce genre de pull n’est pas coupe-vent.
Comme l’Alps, des élastiques maintiennent les manches aux poignets, les surpiqures sont sexy et de bonne facture, le col monte haut (cette fois, j’ai fait gaffe et je n’ai pas pris ma barbe dedans).
Un autre point qui pourrait se révéler être une faiblesse est relatif à la nature de la maille extérieure du pull. C'est super joli (je ne parle pas ici de la magnifique couleur jaune), mais comme ce n'est pas lisse (voir les photos), les risques de faire un accroc sont bien plus élevés. Y'a pas que les bourrins et les blaireaux qui font des accros : les échardes sur des chaises ou des rambardes de restos d'altitude... sont la hantise de pas mal d'entre nous.
Le petit plus aurait été la présence de zips latéraux d'aération, mais on ne peut pas tout avoir.
En résumé, un excellentissime pull polaire pour avoir bien chaud au cœur de l'hiver et sur les (hors)pistes. C'est mon second produit Spyder et vraiment, je comprends pourquoi ils sont trop si chers. La qualité est vraiment au rendez-vous.
Et non, je ne suis pas un gilet jaune. Ca n'a rien à voir. Ayant croisé des gendarmes à ski, ils ne se sont pas mis à me courser donc c'est bon signe.
Pour qui
Les frileux, les skieurs, les snowboarders, les fashionistas, les randonneurs...
Conflits d’intérêts
Je ne suis employé/rémunéré/sponsorisé par aucune marque relative au matériel testé (ici en l’occurrence, Spyder).
Pour qui ?
Les frileux, les skieurs, les snowboarders, les fashionistas, les randonneurs...
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