Profil du testeur :
53 ans | 1,87m | 95kg | Expert Taille testée :
184 Acheté :
200€ d'occasion Conditions du test :
Beau temps, bonne neige, un peu de glace.
Points forts
Capacité à découper la piste, à aller vite sans que ça bouge.
A l'aise dans la trafole.
Capacité générale en hors piste à condition de garder une certaine vitesse.
Points faibles
Un peu monomaniaque en courbe pour varier le rayon.
N'aime pas les dérapages, (pas un ski pour les lendemains de cuite!)
Bruit métallique.
Afin de me rafraichir la mémoire et de vérifier si les mêmes sensations étaient toujours là, j’ai replongé dans le passé. J’ai ressorti les mantra 2009, monté avec des Marker Baron.
Avec quelques années de plus, n’ayant plus skié depuis 4 ans le Mantra 2009, j’étais curieux de savoir ce que çà allait donner, tant le matériel a évolué en 10 ans vers de la facilité, sans doute au détriment d’une certaine radicalité.
Qu’est-ce que c’est ?
La version 2009, c’est le mantra 2.0 : Tout d’abord les 2 plaques de Titanal qui sont l’essence même du modèle. D'ailleurs le topsheet est en Titanal sérigraphié.
Noyau bois, construction sandwich (d’ailleurs comment ça s’appellerait si Lord Sandwich n’avait pas inventé le concept ?).
Cotes 133/96/116. Pas de rocker.
96 au patin ? Curieux… ça me rappelle les cotes de la version 2019, le 5.0. On tournerait en rond ? avec un retour vers le passé ? A voir.
Sur la neige :
Déjà avant d’arriver sur la neige, c’est toujours aussi lourd.
Une fois au pied, je sens toujours autant le sérieux de la chose avant même d’avoir fait 10 mètres.
Aujourd’hui, fin du mois mars, la neige est bonne sur piste, avec quelques passages bien dur. Pour sortir du damé, ça ne vaut pas grand-chose, je vais passer mon chemin.
Sur les rouges bien large les virages s’enchainent, ça découpe la piste au scalpel en mode « géant », la sensation de rails est là. Le bruit aussi car il faut dire que sur ce modèle 2009, un son métallique est bien présent (encore le Titanal !).
Sur pistes noires plus étroites et bosselées, ce n’est pas là que le ski est le plus à l’aise, et moi non plus. Ça tape, ça secoue pas mal si l’on se met un peu dérapage. Il vaut mieux éviter le mode « Loisirs », garder la ligne sur la carre, ça passe beaucoup mieux. Rien de nouveau.
Sur le dur et gelé, si l’on appui bien sur la languette ça tient quand même bien la pavé, la maitrise de la trajectoire est conservée.
Pas essayé en poudre car il n’y en avait pas. Le souvenir que j’en ai, c’est le coté buldozer en trafolle, que ça déjauge bien en poudre mais pour engager le virage forcément il faut aller plus vite.
Pour résumé, si vous ne lisez pas tout:
Bon ok, niveau virage et maniabilité, il faut reconnaitre que par rapport aux versions 3.0 (1ere version rocker), et la version 4.0 (cambre plat, double rocker, voir mon test) le ski est un peu monomaniaque. Un peu plus de difficile avec ce millésime de varier les rayons, de pivoter.
Cela démontre que les nouvelles versions ont gagné en facilité et polyvalence avec effectivement un peu moins de performance pure sur piste. Certains parleront d’aseptisation, mais n’ayant aucune ambition Olympique, cela me convient. Quid de la nouvelle version 5.0?
Pour qui ?
Pour tout skieur sérieux, voulant se replonger dans les souvenirs.
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