Test Movement Revolution 88 2025

J’ai loué ses skis mi-mars 2025 une journée à Risoul. Neige fraiche damée sur pistes qui se transformait vers 13h/14h, 30cm de poudreuse en hors-piste.

J’ai trouvé ses skis joueurs, faciles, adorant carver et plutôt confortables, s’en sortant pas trop mal dans la poudre.

Le produit semblait qualitatif (nous verrons plus loin mes déconvenues), topsheet orange vif avec un aspect « frité » à l’image de ce que produit Blizzard, fixations marker squire tcx que j’ai aussi trouvées chouettes, comme la possibilité de les régler à différentes pointures de chaussures. L’image de « produit suisse » a fini de me convaincre et j’ai ai donc commandé une paire soldée chez Glisshop.

Mi-avril direction l’Alpe d’Huez pour une semaine de ski de fin de saison dans des conditions d’enneigement compliquées. Carrelage le matin et soupe chaude l’après-midi.

C’est dans ces conditions que le ski a révélé ses lacunes. Incapable d’accrocher sur le dur, les spatules trop souples vibrant à qui mieux mieux et douées d’une vie propre. C’est un de ses skis bruyant qui sonnent « creux » un peu, pour les plus âgés, comme les anciens Salomon Xscream et perso, je n’aime pas trop ça. Plus enquininant ces spatules souples sont associées à un talon plutôt dur rendant conduite glissée ou dérapée aléatoire. J’ai eu beau essayer de charger l’avant, rien à faire faut laisser faire le ski.

La neige s’assouplissant dans la matinée le ski redevient sympa, surtout en carving, mais tant que l’on ne lui demande pas d’accélérer. Tout va bien en petits virages à vitesse modérée, mais dès qu’il faut accélérer il se désunit, vibre, obligeant à lever le pied.

Les bosses commençant à se former le ski devient exigeant, perdant de sa maniabilité.

La semelle a bien résisté mais ce n’est pas du tout le cas du topsheet. Scandaleusement fragile et copieusement détérioré dès la fin de la première journée ! Un vrai topshit !!!

Le moindre coup de carre trace des sillons profonds dans le revêtement, jusqu’à laisser apparaitre la fibre grise en dessous, bien loin de ce que laisserait espérer la « qualité suisse ».

Ces photos ont été prises à l’issue du deuxième jour. Une honte.

En résumé :

Certainement pas la paire de skis à tout faire.

Un cahier des charges trop restrictif : petits virages et fun dans la neige souple, hors-piste tranquillou et guère mieux.

Pas qualitatif.