Test Arva Rescuer 2016

Je cherchais un sac de ski qui remplisse les critères :

- Portage des skis en diagonal

- Possibilité port du piolet

- Porte casque

- Poche sécurité pour pelle et sonde dédiée

- Fonctionnel

Je me suis arrêté sur l’Arva Rescuer 32L, parce qu’il offrait tous ces critères, et avait une ouverture dorsale. Je l’utilise depuis deux saisons, donc sur plus de 40 jours. Je l’ai utilisé sur des sorties d’un ou plusieurs jours, en randonnée classique ou en environnement glaciaire.

Le sac est très fonctionnel : ouverture dorsale pour ne pas avoir à le mettre dans la neige pour chercher quelque chose, poche sécuritée dédiée pour plus de confort et plus d’efficacité en cas d’urgence, poche pour le masque protégée, compatibilité camelback avec bretelle pour le tuyau. Le porte casque est bien fait et rétractable, mais il ne faut pas mettre de casque trop volumineux, sous peine de voir le filet se déchirer comme c’est mon cas (j’ai dû changer le mien, qui était trop gros). Le porte ski diagonal est très bien fait et intuitif, avec un anneau en bas du sac typé porte piolet, et une sangle clipsée sur la bretelle opposée. On peut installer sa paire sans même mettre le sac au sol. Un bémol, le porte-piolet n’est pas des plus pratiques et fiables, et j’ai régulièrement eu la désagréable surprise de voir mon piolet pendouiller en bas du sac parce que l’élastique de maintien en haut s’était défait. Un autre avantage au sac : il offre la possibilité d’un portage latéral des skis, qui est cumulable avec le portage diagonal. Ainsi, quand on veut porter deux paires (par exemple celle d’un(e) partenaire fatigué(e)), cela ne pose aucun problème. Dernier atout : le tissu, en cordura sur pratiquement la totalité du sac. C’est vraiment très robuste et malgré un traitement sans soin, je n’ai toujours pas de problème de trous.

Le problème principal réside dans le volume réel du sac par rapport à son litrage. De par sa structure très compartimentée, on ne peut pas faire rentrer un bataillon dans le grand compartiment (qui s’ouvre en dorsale). Si l’on compte une doudoune, une paire de crampons, un thermos, et une polaire (quand il fait chaud, on n’a plus la polaire sur le dos), qu’on rajoute un peu de pique-nique et la paire de gants de descente, on arrive vite à remplir le compartiment (voir les photos). Cela pose problème par exemple pour les sorties glacières, où il faut aussi compter le matériel de glacier (baudrier, etc.), sans compter une corde. Je suppose qu’on ne peut pas tout avoir, et que le sac ne fait pas 50L, mais je trouve tout de même qu’on arrive vite à un litrage plein vu le volume théorique du sac. J’ai pu l’emporter sur un raid glaciaire de 3 jours en refuge, mais avec un peu de tétris dans le compartiment principal, et peu de nourriture pour le midi !

Concernant le confort de portage, rien à redire : la mousse dans le dos est bien aérée mais très rembourrée de sorte qu’on ne sent pas les irrégularités des affaires, et le sac tient très bien au corps dans les descentes, même lorsqu’il est lourd et chargé.