Après 1 an et 2 saisons passées (une en France et cet été en Australie) avec mon Igniter II de Sweet Protection je vais vous en livrer mon ressentie. J'ai essentiellement porté le casque l'hiver dernier lors de ma pratique personnelle et cet été en Australie pour enseigner le ski où le port du casque est obligatoire pour les moniteurs.
Le Style :
Alors oui ça dépend des goûts et des couleurs mais franchement en noir mat je suis fan. La forme fait plutôt Alpin ou Freeride, le design avec les ventilations en S est trop "complexe" je dirais pour nos amis Freestyler qui aiment les designs sobres !
Attention la finition mat à quand même tendance à marquer facilement sur les coups et quand on a les doigts gras 😉
Le Confort :
Alors la une fois de plus c'est assez subjectif dû à la forme de sa tête. Ayant une tête assez difficile (cf. Test Shred Half Brain), j'ai vraiment trouvé mon bonheur avec ce casque.
Toutefois le confort est assez "simple" : vous n'y trouvez pas 4cm de mousses sur les côtés. Juste ce qu'il faut pour que la tête soit calés dans le casque et qu'il puisse être porté une journée de ride sans problème.
Les oreillettes sont très confortables et... creusent ! Cela permet aux oreilles d'être "insérées" dans l'oreillette afin d'éviter qu'elles gèlent à cause du flux d'air passant entre l'oreille et l'oreillette (problème que j'avais sur mon Shred Half Brain). Leur revêtement extérieurs assez rigide peuvent donner l'impression d'avoir un casque "Alpin" tout en dur. Venant de l'Alpin cela ne me dérange pas et c'est loin d'être inconfortable, voir même cela donne un sentiment de sécurité et de protection.
Pour la ventilation il suffit d'écarter les glissières situé au niveau du crâne pour laisser entre le flux d'air. Honnêtement je n'ai jamais senti une réelle différence entre ouvert ou fermé...
Le Serrage :
Alors la Sweet Protection on vraiment fait le TAF ! On peut clipper et déclipper à une main. Comment c'est possible ? Grâce à un aimant tout simplement ! Les deux extrémités des lanières de serrages sont aimantés et s'attirent donc mutuellement.
Pourtant, quand on attrape la lanière au col et que l'on tire, rien ne bouge ! Testez par vous-même pour comprendre... impossible que ça s'enlève. Pour ouvrir la lanière on tire sur la languette qui "écarte" les aimants. C'est tout bête mais ça fait la différence.
Pour le serrage autours du crâne, une molette facile d'accès (même avec les gants) depuis l'arrière de la tête permet de choisir un réglage précis. On a vraiment la sensation d'avoir le crâne "encerclé" par le casque, c'est rassurant de sentir que le casque tient bien.
Le + :
Pour la pratique du ski de rando, on met un bandeau fin (ou un buff) et on enlève les oreillettes. On déclipse les deux oreillettes maintenu à la lanière de serrage et Paf ! 50g en moins, parole de Cafiste 😉
Blague à part, cela permet surtout de gagner de la place pour le mettre dans (ou sur) le sac à la montée ! Simple et efficace !
Bon à Savoir : Au bout de quelques temps j'ai arraché le bouton pression de l'attache de masque. Le bouton pression tient tellement qu'il faut impérativement tenir l'attache le plus proche possible du bouton pression lorsque l'on veut l'ouvrir pour changer de masque par exemple. Problème connus par la marque il m'ont changé l'attache en une semaine.
En Bref, on a le sentiment que Sweet Protection a réfléchi à comment apporter une expérience nouvelle sur un produit aussi "basique" (mais essentiel) qu'un casque. Défi réussi avec brio !
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