quand la météo ne veut pas, elle ne veut pas... même au Japon. Mais bon, c'est pas comme si il n'y avait rien à faire dans le coin...
Après le soleil de la veille, nous nous réveillons samedi sous un temps gris et la pluie se met rapidement à tomber… en quantité… Les riders sont détrempés mais la compétition a lieu : finales kids/junior et qualifications pour les grands. Pour être honnête, je pense que nous sommes dans le seul pays au monde où les riders non seulement acceptent de rider dans de telles conditions mais en plus avec le sourire. Et Jérémy Pancras, trempé jusqu'aux os, montre l'exemple sans s'arrêter de la journée. Coté photo, c'est l'apocalypse aussi, le matos s'en sort miraculeusement à la fin de la journée mais c'est sûr qu'on ne fera pas la couv' du National Geographic aujourd'hui.
Dimanche, on y croit un temps mais très rapidement la pluie est de retour avec un vent à décorner un cheval. Résultat : pas de dimanche, tout est annulé. C'est plié, les vainqueurs ski et snow des qualifs remportent leur billet pour la France cet été, alors que l'on réserve les notres pour Tokyo le lendemain, alors que la pluie se transforme en neige en fin de journée...
Et forcément le lendemain matin, c'est grand beau et 20 cms de fraiche. Mais tous les riders sont repartis, le park est démonté : let's go to Tokyo. Comme on est un peu à la bourre pour attraper notre shinkansen, c'est le directeur de la station qui nous ramène, un bon 160 de moyenne sur l'autoroute, 45 minutes au lieu d'une heure 30 : les japonais respectent toujours la règle, sauf quand ils ne la respectent pas.
Nous sommes récompensés par une vue magnifique du Mt Fuji depuis le train qui nous emmène vers Tokyo... Ce n'est pas tous les jours qu'il daigne ainsi s'extraire des brumes dans lesquelles il baigne la plupart du temps.
C'est parti pour quelques jours de déambulation à Tokyo. Il y a tant à faire, à voir et à manger dans cette ville tentaculaire que cela ne sera pas de trop!
Bilan de ce Kumi Yama Japon, premier du nom :
Certes, ce n'est pas le contest du siècle, mais personne n'a jamais prétendu que ça l'était. On aurait pu choisir d'aller se baigner dans le champagne au JOI en Suède ou manger des burgers aux US, mais on a préféré faire dans l'originalité et la sobriété (toute relative depuis notre arrivée à Tokyo) et être le seul media occidental pour ce premier Kumi Yama Japon. Et il ne faut jamais sous estimer le formidable pouvoir d'attraction du Japon, qui est d'ailleurs la raison pour laquelle le Kumi Yama cartonne en France depuis 5 ans...
Le concept, dans son coté fun et sans pression, a été parfaitement retranscrit par des japonais sur-motivés et d'une gentillesse incroyable. Sans être exceptionnel, le park était de l'avis de notre consultant français super marrant à rider, et ce même de façon intensive (Panpan aura enchainé les runs comme jamais) et les modules fabriqués pour l'occasion étaient vraiment très beaux.
Seul petit regret : on aurait bien évidemment aimé pouvoir produire un peu plus de contenu coté action. Beaucoup de top riders japonais étaient absents (et surtout les finales n'ont pas eu lieu!) mais ce qui nous a vraiment handicapé c'est la météo : nous n'avons pu vraiment shooter qu'un seul jour sur les quatre prévus. Et là, personne n'y peut rien!
On espère que le Kumi Yama Japon pourra l'an prochain accueillir plus de riders français, sur le mode voyage d'échange avec le Kumi Yama France, comme celà se fait déjà dans l'autre sens. C'est un peu l'idée et il pourrait en sortir quelque chose de vraiment bien. Et je pense que ce ne sont pas les volontaires qui manqueront.
Bref, on a bien rigolé, Panpan a bien ridé, on a partagé des super moments avec une scène locale incroyable, on sent le poisson à force de manger des sushis, Tokyo une ville fascinante : la vie est belle, vive le ski qui permet de si beaux voyages et de si belles découvertes! Et vive le Japon!
Sans oublier un grand merci à Like That (ci-dessus) et à l'organisation locale pour nous avoir invités, aux riders japonais (dont Tatsuya, Yu et Shinji ci-dessus, qui nous retrouvé à Tokyo), ainsi qu'à GoPro et Völkl pour leur soutien du trip.
Arigato gozaimasu
2 Commentaires
Le report est tout de même sympa
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Ouais enfin bon le kumi yama n'a fait que remplacer le taravana freestyle...
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