Décidant d’éviter un grave choc post-traumatique suite à cette journée de travail à regarder des skipass LiVe plus indécents les uns que les autres, je pars sur un petit afterwork poudreux du côté du Charmant Som.
A 16h, le parking du col de porte est bien rempli… Ce sont bien les dernières heures de ski du mercredi de la dernière chance !
La montée classique au Charmant Som, par la route, est grandiose et suffisamment enneigée. Alors que le soleil se couche, la végétation plâtrée m’invite à faire quelques pauses contemplatives… Ce n’est qu’arrivé à l’Oratoire que je découvre à quel point le vent souffle fort… La neige reste bonne mais subit tout de même les affres de cette ventilation excessive.
A part quelques Kiteurs bien énervés, je ne vois personne sur la pente terminale du sommet. C’est l’heure de profiter de ce sommet sans croiser personne et dans une pénombre s’installant doucement mais sûrement…
La descente dans la fraîche avec la vue sur la plaine Grenobloise illuminée demeure toujours aussi Féérique ! C’est à ce moment précis, en voyant qu’une seule trace de montée dans la combe, que je décide bêtement de descendre bien plus bas que le Col de Porte, par l’ancienne ligne du télésiège allant vers les Cottaves.
Cela s’est avéré être un bon choix, malgré une sous couche quasi absente en dessous de 1100m…
La remontée vers le col de porte se fera dans une ambiance presque mystique, entre le doux bruit de la rivière et les traces d’animaux dont je me demande bien à qui pourrait appartenir celles sur la dernière photo…
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