Salut je reviens de St Gervais et de la ddlp.
Autant le dire tout de suite, les conditions ne se prêtaient pas du tout à un bon essai complet. M'enfin bon voilà mes premières sensations sur les titans :
Pistes : gelées le matin, piscine l'aprèm : Sur le dur dammé, pas de suchis, ça tient, on se croirait dans l'eurostar. Comme prévu un talon très présent qui autorise beaucoup de vitesse mais tolère mal le dérapage (gamelle pour mon 1er braquage en arrivant au télésiège, ce qui fait toujours son petit effet..). Le ski n'enroule pas comme un géant, si tu veux carver et remonter dans la pente, t'as interêt à décomposer ton appui avant-milieu-talon, sans ça c'est tout droit, ou des courbes mal fermées qui finissent en dérapage, et on sait maintenant que le bougre n'aime pas ça.
Passage de carres à carres tranquille, sans trop d'efforts, surprenant. Sous le pied une glisse terrible mais peu d'accélération, heureusement quelque part, la bête est gérable. La spatule, elle, est assez neutre et semble ne plus finir. Elle n'est pas directive et accepte les changements de rayons innopinnés, mais garde tellement bien le cap que t'as tendance à allonger et allonger encore les courbes, ce qui conduit vite à l'exès de confiance et de vitesse sur le béton. On ne s'enflamme pas y'a un contest qui commence dans une heure...
Première reco sur la pire des neiges imaginable pour une première : de la traffollée sur-traçée et surtout congelée, les milliards de traces ont durci comme un surgellé b*gard. Une misère de laquelle les titans se sortent plutôt bien à faible vitesse. Vraiment je m'attendais à un ski plus directif et autoritaire sur le mode barre à mine, je suis agréablement surpris de leur relative docilité. Ca va se compliquer avec le run et donc de la vitesse...
Les organisateurs décrètent 2 petites heures d'attente pour que ça décaille un peu, et je me dis que si y'a dégel, je serais avantagé dans toutes ces traces avec les titans.. Hélas les stratus montent des vallées, un petit vent se lève et au moment où le starter m'appelle, la neige n'a pas bougé ou presque. Aïe.. Prudent, je pars en petits virages dynamiques et gère le premier tiers du run pas trop mal, mais avec trop peu de vitesse. Comme c'est quand même un contest et que je sais que tu attends le verdict, j'allonge un peu à la suite... Et là c'est comme si je prennais le terrain en pleine gueule, chaque trace gelée m'envoit des g dans les guibolles et les hanches, le ski ne se déformant pas du tout. La sanction ne tarde pas : je suis secoué comme un prunnier mais je m'accroche, essayant de garder du rythme tout en perdant de la vitesse en remontant la pente en sortie de courbe. On a vu precedemment que c'est déjà pas évident sur piste, alors sur cette neige dure et irrégulière, c'est impossible à mon niveau : ça y est mon ski arrière vient de taper un gros glaçon et me remonte jusque sous le menton, j'essaye de le contrôler, le charge et part sur l'interieur. Gamelle, adieu finales.
Je finis quand même mon run avec deux petits sauts ou les titans se comportent normalement et un gros sur le kick shapé en bas de la face. Partis un peu à cul, je constate avec joie que le ski accepte les récèps un peu dégueux et mal équilibrées, ouf..
L'aprèm, c'est de la soupe bien lourde, le soleil ayant enfin perçé, il fait au moins 15 degrés. Là je pourris tout le monde, racers compris (y'en avait beaucoup, et du lourd), avantagé par la conception des titans. Un champ de bosses : j'attaque en godille, mais allonge aussitôt quand je m'aperçois que mes skis brisent littérallement les bosses ramollies par la chaleur. Quel plaisir de s'envoyer un mur bossellé en courbes de géant ! Hp c'est moins drôle, ça colle mais comme présenti, on ne passe pas facilement par dessus les spatules d'un titan (pas une seule fois de la djourn, en fait).. Je regrette pas mon choix de montage. Enfin ça dérape nettement mieux sur le mou, ce qui permet de ne pas finir la session trop crâmé, je bosse ce soir..
Voilà vivement mardi qu'il y ait de la peuf, on en saura un peu plus..
inscrit le 02/05/06
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