Straight-Down (25 septembre 2007 10 h 11) disait:
A ski ils posent la question afin de comparer leurs temps à ceux des autres coureurs, en natation c'est pour pouvoir le comparer à leurs propres records. Les records à ski a part en KL ca n'existe pas.
Les choses peuvent être présentées autrement : Si je me fais l’avocat du diable, effectivement un bassin de 50 mètres, c’est toujours un bassin de 50 mètres. Aucune altérité, aucune originalité. Bourriner un peu plus pour améliorer sont temps, tel serait le secret de la natation (encore une fois, je me fais l’avocat du diable).
Alors qu’en ski, la qualité de la neige, la piste, le tracé, tout change. Et un bon coureur, c’est celui qui va mobiliser de façon optimale, sa technique, ses sensations pour se jouer de l’état de la neige, du relief, du tracé. Bref un sport d’intellectuel. Maintenant, il convient de relativiser la réalité du ski. Je sépare distinctement le circuit course ESF (flèche, chamois&hellip
du circuit FFS (Podium, classement national&hellip
.
N’est-il pas étonnant que peu ou prou, les temps de références d’une flèche, dans une station donnée, soient quasiment les même tout le temps ? Cela tiens à deux faits :
1) Un stade est normé (dénivelé, longueur, etc.). Un tracé est soumis à des règles (nombres de portes, nombre de figures&hellip
. Les traceurs ont consigne de ne plus faire des tracés « piégeurs » (portes aveugles, enchaînement de passages dessus, dedans&hellip
. Bilan, des courses presque comparables à un bassin de natation.
2) Le système des handicaps permet que deux ouvreurs de qualités différentes fassent des temps de références homogènes.
Les courses ESF sont donc finalement assez homogènes.
Ce qui importe dans une course ESF n’est pas tant le temps, mais le nombre de point Open. Et d’une course à l’autre un enfant connaît ainsi sa courbe de progression. Par ailleurs, ne nous y trompons pas ; si je dis à Génépi par exemple, « cet enfant à 90 point et celui-ci 10 point open en flèche », il saura grosso modo décrire les deux skieurs. De même, un entraîneur sait vous dire, simplement en regardant la descente d’un coureur et sans regarder les résultats ou il se situe.
Après concernant les courses FFS, il y a aussi cette idée de progression personnelle : le nombre de points FFS. Il y a aussi une idée de progression dans un groupe. Généralement dans les petites catégories, il y a toujours deux trois coureurs qui se détachent du paquet. Et la encore chaque course permet de constater les progrès par rapport aux leaders (qui se feront bouffer quelques années plus tard). Après les podiums et tout ça, se retrouvent dans tous les sports et de plus en plus souvent dans le travail (l’employé du mois).
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