tcsa ( 4 mars) disait:
Il en avait peut-être le droit.
Et pour reprendre un exemple plusieurs fois cité, ce droit de sortir la nuit était interdit pendant l'occupation. Mais être autorisé à faire ou ne pas faire, ce n'est pas ça la liberté. Pendant l'occupation, chacun était libre de subir, de collaborer ou de résister. C'est ça la liberté.
Aujourd'hui, comme chacun d'entre vous, je suis totalement libre de sortir après 18 heures ou non. Même si cela est interdit, personne ne peut m'empêcher de prendre cette liberté ou non; au mieux on peut me sanctionner. C'est pareil pour les fêtes clandestines. Et organiser une fête clandestine alors que cela est interdit ne constitue en rien une quelconque forme de révolte ou de rebellion. Allez au mieux une petite révolte béotienne.
Pour reprendre l'exemple de la deuxième guerre mondiale. Les 80 qui ont refusé de donner les pleins pouvoir à Pétain étaient libre de le faire ou non.
Et ce qui est important, et qui semble t'échapper, c'est que la liberté c'est de pouvoir choisir par la raison et non la pulsion. Ca devient saoulant la complainte affligente des caliméros qui se victimisent en dénonçant un Etat liberticide parce que la loi, temporairement, les empêche de céder à leurs pulsions quand ils veulent, comme ils veulent, où ils veulent.
Ca me fait penser aux débilité El moroïdesque sur un autre post quand à la supposé définition de la liberté selon Socrate qui engloberait le fait d'avoir ou non la 5G. Car pour El moroïde, ne pas avoir la 5G est bien entendu une privation de liberté...
Et tu penses que ta reconversion en philosophe en carton qui invite tout le monde à relativiser le fait de se faire sodomiser au quotidien c'est pas saoulant?
inscrit le 24/06/14
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