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Leo_Lev (25 nov.) disait:

 



A de très rares exceptions près, je pense qu'il n'y a pas de sports extrêmes. Mais des comportements extrêmes en sport.
Eh bien, ce n’est pas toujours à vous seul de partager des liens Wikipédia, alors tenez : fr.wikipedia.org



oui? et?


Apnée sportive
Base Jump
BMX
Bodyboard
Deltaplane
Escalade
Freeride VTT
Freerun
Highline
Kayak de rivière
Kite surf
Parachutisme
Parapente
Parkour
Plongeon de la mort
Plongeon de haut vol
Roller freestyle
Skateboarding
Ski de pente raide
Ski freeride
Ski freestyle
Skimboard
Skyrunning
Snowboard freestyle
Snowkite
Speed riding
Tauromachie
Trottinette freestyle
VTT de descente
Planche à voile
Course automobile
Moto motocross
Canyoning



au hasard, le bodyboard ou la planche à voile... tu penses que c'est des sports extrêmes? ou alors c'est extrême dans certaines conditions bien précises? c'est certains comportements, dans certaines conditions qui feront que la planche à voile est extrême. Je suis à la limite d'accord pour l'apnée, le wingsuit et le base jump... pour quasiment tout le reste... bof bof... et cela même si wiki n'est pas d'accord avec moi.
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Leo_Lev (25 nov.) disait:

 

Peut être justement car ils ne prennent pas toutes les précautions et font un paquet de conneries :D

Quant aux compétitions du FWT, ce n'est pas du tout une promotion du risque, en tout cas si l'on parle du risque d'avalanche. C'est une promotion de l'engagement mais les pentes sont sécurisées et il y a des soignants/secours sur place si besoin. Et c'est neutre dans le sens où l'on te fait pas croire que c'est tout facile et qu'on peut se balancer dans n'importe quelle pente les mains dans les poches, à l'inverse du message "je m'en foutiste" de WA.

Et pour les secours qui ont "choisi ce métier", no comment... chacun a sa responsabilité en montagne, et même si les secours existent et sont très efficaces en france, ils n'ont pas vocation à devenir des taxis de haute montagne qui viennent sauver tous les clampins qui ne savent pas faire une analyse de risque correcte.
Euh... Les pentes du FWT sont sûres ? Vous avez vraiment regardé les retransmissions des compétitions ? La moindre erreur sur la plupart des lignes peut facilement entraîner des blessures graves, une invalidité ou même la mort.
Concernant les secours : je ne défends pas tous les idiots qui s'aventurent n'importe où sans même comprendre ce qu'ils font, je dis juste qu'il est impossible de minimiser complètement le risque, quoi qu’il arrive.



elles sont sures par rapport au niveau des compétiteurs. Y a eu combien de morts depuis le début du FWT?


une piste noire est très dangereuse pour un débutant, pas pour un fort skieur. Ce n'est donc pas la piste le problème, mais le comportement du skieur.
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c'est comme comparer le gars qui va faire une ballade en moto le dimanche et celui qui participe à la TT race... les deux font de la moto...
Leo_Lev
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derdide (25 nov.) disait:

Concernant la sécurité sur le FWT, les ahtlètes ont le dernier mot en ce qui concerne le fait de lancer la compétition de toute façon.

Et bon, c'est un peu facile comme argument. C'est comme comparer des idiots qui s'amusent à rouler à 300 km/h sur une autoroute bondée avec la Formule 1 sous prétexte que les deux sont risqués. Et encore, le FWT, c'est même pas de la F1, vu qu'ils passent chacun leur tour et ne peuvent pas se gêner...
Je dis simplement qu'en toute justice, le FWT est aussi une forme de propagande du risque. Le système d'évaluation lui-même pousse à des vitesses plus élevées, des tricks plus complexes, ainsi que des trajets plus difficiles et dangereux.
twann74
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encore une fois on parle pas du même risque :) le fwt n'encourage pas à faire n'importe quoi en montagne et ne pas respecter les règles de sécurité avalanche. Alors que WA... enfin bref, c'est un sujet qui fait tiquer quasiment tous les membres du forum donc je doute que tu nous fasse changer d'avis là dessus!
Leo_Lev
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twann74 (25 nov.) disait:

encore une fois on parle pas du même risque :) le fwt n'encourage pas à faire n'importe quoi en montagne et ne pas respecter les règles de sécurité avalanche. Alors que WA... enfin bref, c'est un sujet qui fait tiquer quasiment tous les membres du forum donc je doute que tu nous fasse changer d'avis là dessus!
Je ne dis rien sur le WA, je ne dis pas qu’ils font tout parfaitement et correctement. Je veux juste dire que le sujet du risque n’est pas toujours aussi évident.
derdide
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Leo_Lev (25 nov.) disait:

Je dis simplement qu'en toute justice, le FWT est aussi une forme de propagande du risque. Le système d'évaluation lui-même pousse à des vitesses plus élevées, des tricks plus complexes, ainsi que des trajets plus difficiles et dangereux.
Oui, et je dois avouer un certain inconfort lorsque j'ai regardé Verbier cette saison, en particulier les hommes. J'étais vraiment mal à l'aise, l'impression qu'on attendait que l'un se tue pour resserrer un peu les règles.

Cependant, le souci n'est pas la "propagande du risque" en soi (mon souci en tout cas), mais plus sa mise en contexte. Et justement, les commentaires sur le FWT (au moins la chaîne officielle) sont quand même très "don't try this at home" et sont très clairs que ce qu'ils font est très dangereux, et pas du tout accessible au commun des mortels, et que tout est fait pour limiter le risque, notamment en travaillant sur le manteau neigeux, la localisation du départ en fonction des conditions, etc.

WA est très "yay, on a déclenché une plaque, trop rigolo, fuck les pisteurs et leurs conseils à la con"...
Leo_Lev
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derdide (25 nov.) disait:

Leo_Lev (25 nov.) disait:

Je dis simplement qu'en toute justice, le FWT est aussi une forme de propagande du risque. Le système d'évaluation lui-même pousse à des vitesses plus élevées, des tricks plus complexes, ainsi que des trajets plus difficiles et dangereux.
Oui, et je dois avouer un certain inconfort lorsque j'ai regardé Verbier cette saison, en particulier les hommes. J'étais vraiment mal à l'aise, l'impression qu'on attendait que l'un se tue pour resserrer un peu les règles.

Cependant, le souci n'est pas la "propagande du risque" en soi (mon souci en tout cas), mais plus sa mise en contexte. Et justement, les commentaires sur le FWT (au moins la chaîne officielle) sont quand même très "don't try this at home" et sont très clairs que ce qu'ils font est très dangereux, et pas du tout accessible au commun des mortels, et que tout est fait pour limiter le risque, notamment en travaillant sur le manteau neigeux, la localisation du départ en fonction des conditions, etc.

WA est très "yay, on a déclenché une plaque, trop rigolo, fuck les pisteurs et leurs conseils à la con"...
Honnêtement, je n'ai pas vu de tels commentaires sur YouTube, mais en tout cas, je veux absolument "essayer ça à la maison" un jour. Peut-être que le fait d'être tombé sur le FWT me poussera à le faire ;).
Et oui, si cela existe sur le WA, ça semble vraiment étrange.
Tchak-Tchak
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twann74 (25 nov.) disait:

même si les secours existent et sont très efficaces en france, ils n'ont pas vocation à devenir des taxis de haute montagne qui viennent sauver tous les clampins qui ne savent pas faire une analyse de risque correcte.

Alors pour casser le cou a une idée reçue, un rapport d'accidentologie pas si vieux et plutôt sérieux (un de mes collègues est un des auteurs, ça prouve) des sports de montagne pointe très clairement le fait que les "vrais" accidents arrivent TRES majoritairement à des pratiquants expérimentés, voire TRES expérimentés... Je pose ça là comme ça hein.

« Les victimes d’accidents mortels en randonnée ou en escalade, sont généralement des hommes, Isérois voire Grenoblois, âgés de plus de 40 ans, pratiquants réguliers de la montagne (...) Ce sont donc nos proches, nos voisins, nos camarades ou encore nos collègues de travail. On s’aperçoit que le plus souvent, les victimes sont des gens qui aiment passionnément la montagne et qui la pratiquent depuis de très nombreuses années sans accident (...) L’addition de cette passion et de ce besoin fait qu’ils n’ont peut-être plus conscience de prendre des risques dans des courses souvent abordables. De nombreux témoignages de proches nous font état d’un mari prudent, d’un frère réfléchi ou encore d’un enfant raisonné ».
Sébastien Rigault, commandant du PGhM de l’Isère

«Il faut arrêter de croire que les accidents graves n’arrivent qu’aux débutants ou aux touristes en tongs. (...) Les chiffres de l’accidentologie démontrent exactement le contraire ».
Un sauveteur du PGhM

« Il faut arrêter de dire que les gens qui se font prendre en avalanche sont des touristes. On a surtout une très grosse proportion de gens du coin parmi les accidentés ».
Frédéric Jarry, ANENA



Pour le ski de rando en particulier, page 26 :

"En France, à l’échelle de l’Isère, les décès lors de la pratique du ski de randonnée touchent presque exclusivement des résidents de ce département. Les rares cas échappant à ce constat concernent des rhônalpins {11}. Il apparaît par ailleurs que les personnes expérimentées sont particulièrement exposées aux accidents mortels, notamment suite à ensevelissement {15}.
Pour ce qui est des lésions non mortelles, 15% seulement des déclarations d’acci- dents des licenciés à la FFME émanent de débutants ; les experts sont à peine plus représentées avec 17% ; ce sont les confirmés qui constituent, de loin, le plus gros contingent d’accidentés dans cette base de données (68%) {15}.
En termes de connaissances nivologiques, dans bien des cas les personnes acci- dentées en avalanche disposaient d’une expérience les rendant à même de réaliser des observations et tests adéquats d’aide à la décision {3}. Au-delà de la perception des dangers, ce constat pose la question de l’attitude du pratiquant face à risque identifié (changement d’itinéraire, renoncement, etc.).
"



Et pour le ski en général :

Dans la continuité du point précédent, il semble important de s’attarder sur le profil des accidentés en avalanche, au-delà des seuls randonneurs à ski. L’ANENA dispose à ce propos d’une base de données dont nous avons surtout exploité la période 2000-2010 (419 victimes pour 289 décès) {2}. Le taux de décès parmi les cas d’ensevelissement recensés par cet organisme sur cette décennie (à prendre avec précaution car il exclut la plupart des cas d’auto-assistance et de sauvetage par compagnons) avoisine donc les 70%.
Les hommes sont largement surreprésentés (plus de 86% des ensevelis). Au Canada, de même, 88% des décédés en avalanche sont des hommes {27}. Il convient par ailleurs de noter la hausse continue de l’âge moyen des personnes ensevelies : 40 ans en moyenne dans les années 2000 contre 37 ans dans les années 1990 et 35 ans dans les années 1980 {2}.


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ah oui complètement, pareil pour les décès. Je ne le nie pas, loin de là ! Les morts en montagne sont souvent des pratiquants chevronnés, c'est une réalité qu'il est difficile de nier. Mais ça ne change rien au fait que moins on sollicite les secours, mieux c'est non?