laurianne (15 octobre 2007 13 h 40) disait:
A "tcsa, lauthib, anov et autres tiers"…
Je crois que nous n'avons pas la même définition du mot "riche"! Si vous classez les personnes qui ont un bon confort de vie de "riches" le panel est bien trop large.
Si le fait d'avoir un appartement à la montagne ou d'avoir des skis de marque de luxe ou encore d’être cadre dans une grande société fait de moi une "personne riche" je ne comprends pas trop cette qualification!
Pour exemple, regarder simplement le nombre de personnes qui portent des lunettes de soleil de très grande marque, et des vêtements de grands couturier... à Courchevel ou autre grande station. C'est devenu banal maintenant... De plus les familles qui partent aux sports d’hiver ont des revenus confortables, les vacances à la montagne en hiver sont des vacances plutôt onéreuses sur le budget d’une famille…
C’est très sympathique l’image que vous donnez aux montagnards, du fait qu’ils sont la pour "pomper" notre argent, les russes auraient-ils raisons ???? Je ne pense pas que nous soyons de fruit que vous décrivez, grâce à tous ces différents pouvoirs d’achat, ils ont pour but de faire fonctionner l’économie des stations…
Mais vous avez probablement raison je dois être une de ces personnes "riche et conne"!
Laurianne,
Braconnay, un très grand moniteur guide racontait cette histoire :
Un client très riche lui demandait s’il gagnait bien sa vie. Et il répond, oui je suis riche à milliard. Devant la stupéfaction de son client il ajoute : Oui, j’ai des milliards de souvenirs de montagnes tous plus beaux les uns que les autres. Le client content de sa journée l’invite chez lui à boire le champagne et il dit à sa femme : Chérie, c’est magnifique, j’ai trouvé quelqu’un de plus riche que nous !
Sur le principe, je fais de cette histoire, mienne. Je suis milliardaire d’une fortune que le fisc ne peut pas imposer, dont personne ne peut me dessaisir. Je m’enrichis chaque jours sans appauvrir quiconque. Je transmets ce capital à mon fils, de mon vivant. Ou, plutôt je le partage. Car les vrais riches sont ceux qui ont les moyens du partage…
Lorsque nous partons à deux, trois ou quatre heures du matin pour voir le soleil se lever en haut de la montagne, pas d’appareil photo. Juste nous, les frontales, le ciel noir, puis bleu intense, puis violet. Pas un bruit, le soleil apparaît, un éterlou passe prêt de sa mère. On ne bouge pas, ils ne s’enfuient pas, ils passent. Du pain, du chocolat à boire et on redescend. Le soir avant de se coucher, il me dit c’est quand qu’on y retourne ? Cet hiver, on prendra les peaux de phoques, les crampons et on recommencera. Rien que nous, la nuit, les frontales, la neige qui craque.
Pas besoin de 4X4, d’appart de 500m2 dans le XVIème arrondissement de Paris… Et cette richesse c’est tous les jours autant que l’on veut.
Lauthib a un bon métier. Ma double activité université/montagne me permet de vivre confortablement (même si je ne suis pas cadre d’une grande entreprise). Je n’ai pas un appartement mais un chalet (celui des mes aïeux ). Mais notre richesse est ailleurs, tellement grande qu’elle ne se quantifie pas, ne se monnaitarise pas, ne se calcule pas, ne s’impose pas.
Oui tu as des skis Lacroix. Ca n’est pas chic, mais cheap (sauf si tu as la version avec la pierre précieuse). Bonnier c’est chic. Ce n’est pas des bons skis non plus. Il suffit de regarder leur représentativité en course. Le Lacroix c’est très middle class.
Il existe un pan de la société qui se retrouve derrière des codes : Lacroix, Courchevel… Mais que valent ces codes ?
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