anor@k (20 mai) disait:
tcsa (20 mai) disait:
Entre les pours la compétition et les contres, je m'attendais à un débat enflammé, à des argumentations ne reposant que sur des représentations très personnelles... Et puis rien. Monde d'après, monde de merde.
mouarrrrrrrfff
C'est surtout qu'il ne s'agit pas d'être pour ou contre, mais
du choix d'enfants.
Après on peut toujours
être con et leur imposer son choix.
Je vois que tu ouvres le débat avec brio. Tu fais la parfaite synthèse d'une représentation courante sur skipass. Celui qui respecte le choix de l'enfant est comme toi, celui qui ne leur fera pas faire de compétition parce qu'ils ne le veulent pas (réalité de la volonté de ne pas faire ? ). Et les gros cons, dont je suis le représentant, c'est ces pères (rarement les mères en ski ) qui forcent les gamins à se lever le matin pour aller au club (au passage le gros con de père se lève aussi ... ) et pire qui vivent au travers de leur gamin.
Allez je retourne le paradygme pour un paradygme a-skipass. Le gros con c'est celui qui ne veut pas, pour des tas de raisons qui lui sont propres (volonté que l'enfant ne soit pas meilleur que le père, ne pas donner ce que l'on a soit même pas eu, ne pas amener son enfant dans un environnement que l'on ne connait pas... ), permettre à l'enfant de découvrir quelque chose. Bien sur que l'enfant a priori peut ne pas vouloir aller faire du piquet, qu'il ne connait pas qui lui est étranger, etc. Est-ce vraiment respecter sont choix que d'accepter un non choix? Respecter son choix, n'est ce pas dire "ok, tu as essayé, tu n'aimes pas, on arrête"?
Et le pire c'est que l'enfant du gros con de ce nouveau paradygme voudrait bien essayer, mais préfère dire qu'il ne veut pas pour ne pas peiner ou contrarier papa... Ainsi le papa gros con est satisfait car il peut affirmer tranquillement qu'il respecte le choix de son enfant...
Dans ce nouveau paradygme celui qui respecte le choix de l'enfant c'est celui qui lui offre la possibilité de choisir. C'est-à-dire par exemple un papa qui fait le choix de laisser les professionnels enseigner à son enfant; par exemple un papa qui le moment venu incitera à essayer la compétition ne serait-ce que pour encore améliorer sa technique (alors qu'il en a déjà beaucoup plus que le papa ), et qui saura accompagner le choix de l'enfant dans un sens ou un autre.
Des gros cons il y en a des deux cotés, y compris parmi ceux qui essaient de se faire croire qu'ils respectent le choix de leur enfant, alors qu'il ne s'agit pas d'un choix éclairé par la propre expérience de l'enfant...
Bien entendu, sache que je ne t'inclue nullement dans le groupe des gros cons de ce nouveau paradygme
inscrit le 22/07/19
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