Hit-parade des meilleurs athlètes de tous les temps dans les sports d’hiver
En Autriche, le vide laissé par l’actualité inexistante a incité le Kurier de Vienne à établir le hit-parade des meilleurs athlètes de tous les temps dans les sports d’hiver. Résultat des courses, si l’on ose dire, c’est le biathlète Ole Einar Björndalen (12 médailles olympiques et 95 victoires en Coupe du monde, excusez du peu&hellip
qui pointe en tête devant Ingemar Stenmark, la fondeuse Marit Björgen, Lindsey Vonn et le tout jeune retraité Martin Fourcade. L’idole autrichienne Marcel Hirscher «se contente» de la 6e place, devant Mikaela Shiffrin, déjà au panthéon à 25 ans, Annemarie Moser-Pröll et notre Vreni Schneider nationale, qui bat le grand Hermann Maier d’une courte tête. Au-delà du côté anecdotique de l’exercice, qui plus est biaisé par le fait que le ski alpin est le sport roi en Autriche, les alpins et les biathlètes trustent le top ten (9 sur 10) alors qu’on aurait pu imaginer y voir figurer des Matti Nykänen en saut à ski, Gunde Svan en ski de fond, Wayne Gretzky, Bobby Hull, Bobby Orr ou Sergei Makarov en hockey sur glace, et bien d’autres encore. Le résultat serait bien entendu très différent au Canada, en Russie ou même en Suisse, mais il n’en manque pas d’intérêt pour autant et vous pouvez vous amuser à composer vous-même votre liste
L’exemple du biathlon
La présence de Björndalen et de Fourcade en si bonne place est aussi une consécration pour le biathlon et les dirigeants de la FIBU, qui en deux décennies à peine, ont réussi à mettre en pleine lumière un sport aux audiences très confidentielles grâce à des mesures bien pensées, notamment l’apparition de formats de course beaucoup plus attrayants (poursuites, mass-start) complétant la discipline ancestrale de l’individuelle. Un exemple à méditer pour le ski alpin, qui tâtonne depuis longtemps avec les combinés, les parallèles, sans trouver la bonne formule. Bien sûr, il ne part pas d’aussi bas que le biathlon il y a 20 ans, mais peut-être y a-t-il aussi un déficit d’imagination au sein de la FIS? On espère que le nouveau président, qui sera désigné dans deux mois à Pattaya, saura impulser des changements, en ne perdant pas de vue que changement n’est pas forcément synonyme de progrès. Source tooski
inscrit le 06/11/11
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