vonderberg (14 mai) disait:
Blacksite (13 mai) disait:
Le parallèle sauve sa peau, le calendrier plus équilibré
Il y aura bien deux courses parallèles l'hiver prochain tandis que la FIS s'est permis quelques adaptations, offrant notamment autant d'épreuves de vitesse que de courses techniques.
A lire
ici.
Confirmation ici :
ledauphine.com
C'est effectivement beaucoup mieux que ce qui était annoncé en mars (en fait, ils n'avaient pas encore arrêté toutes les dates pour les épreuves de vitesse, ce qu'ils auraient dû préciser), et même mieux que les années précédentes avec une réelle égalité, hors épreuves de parallèle, entre les épreuves techniques et les épreuves de vitesse (18 chacunes) tant chez les hommes que chez les femmes.
Il y aurait même une parfaite égalité au sein des épreuves techniques (9 slaloms et 9 slaloms géants) et des épreuves de vitesse (9 descentes et 9 super-G) chez les femmes, mais pas chez les hommes (10 slaloms, 8 slaloms géants, 11 descentes et 7 super-G). A croire que le coup de gueule de Lara GUT-BEHRAMI a été entendu et que les hommes (ou au moins l'un d'entre eux influent) ont manqué une occasion de l'ouvrir !
Pas de combiné, malgré sa présence aux J.O., et un seul parallèle par genre + le parallèle mixte lors des finales, ce qui fait douter de l'utilité de cette épreuve qui, contrairement au combiné mettant l'accent sur la polyvalence des athlètes, ne permet de rien mesurer du tout si ce n'est, le cas échéant, de l'audience.
Manifestement, la FIS a du mal à trancher sur le sort du combiné, du parallèle voire du SG.
Le SG sort renforcé en restant une épreuve clé du carré slalom, géant, SG et descente.
La règle des 0,5 s maintenue en cas de sortie de piste et le manque d'homogénéité des parcours plombent pour le moment le parallèle. Quant au combiné, c'est au choix soit un super combiné (SG et SL), soit un combiné (Descente et SL). En cas de combiné, il y a cette obligation d'avoir un minimum de points FIS en descente et de faire les entrainements préalables. Ce qui réduit forcément l'accès à cette compétition. Et dans les faits, depuis Bode Miller, il n'y a plus aucun skieur homme à avoir fait podium cdm en slalom et en descente. Et chez les femmes, seules Gisin et Shiffrin présentent actuellement ce profil. Et comme par hasard, aux derniers JO 2018, le combiné a été gagné par Gisin devant Shiffrin.
D'où le choix plus aisé du super combiné, qui ne récompense pas forcément le skieur le plus apte à allier technique et vitesse. Mais là encore, le suspens est limité. Pintu est le seul à avoir fait podium en slalom et en SG. Et il est titillé par Marco Schwartz, qui outre le fait d'avoir quelques victoires en slalom est aussi un ancien champion du monde junior de SG.
Chez les filles, aux 2 filles citées plus haut, on rajoute Vlhova, MM Gagnon et Holdener qui performent dans les 2 disciplines en attendant Liensberger plus Brignone capable de sortir une belle manche de slalom sur un tracé moins technique.
Reste le problème des entrainements estivaux de vitesse :
- Est que le Chili va rouvrir ses stations et ses frontières avec le recul de l'épidémie en AMSud et la croissance du nombre de vaccinés autochtones ?
- Avec l'ouverture progressive des glaciers Européens au public (ouverture des 2 Alpes le 29 mai par exemple), les équipes vont pouvoir bénéficier de terrains d'entrainement plus variés.
Il est possible que l'été à venir soit moins chaotique que celui de 2020. A suivre.
inscrit le 20/08/16
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