tayo (12 avril 2012) disait:
Magnifico (12 avril 2012) disait:
tayo (12 avril 2012) disait:
Magnifico, au lieu d'essayer de m'endormir, dis moi ce que tu connais reellement de la formation, un minime qui passe en fis, quelle bagage technique doit il avoir poir s'en sortir sa premiere année. Quand je te dis que c'est difficile, c'est que je le vis à travers de jeunes que je suis depuis quelques années... Arriver et regarder une fis comme spectateur, tu ne vois pas grand chose, à part un niveau...
Tu parles de technique, mais es tu capable de l'adapter suivant les differents terrains qu'on peut rencontrer etc... Si je te parle de ligne de course, tu vas m'ecrire et m'interpreter, les deux articles de l'afesa "le sens de la ligne" et quelques indications du dvd de la fede... Mais sur le terrain reellement, sais tu lire une ligne, par rapport au terrain, l'enchainement etc... Ce qui va quand meme te donner une indication de la disponibilité technique à ce moment precis...
C'est encore des choses que tu ignores... Acceptes le au moins, et tu auras fait deja un grand pas! Et tu comprendras alors que ta demarches est faussé par toutes ses petites erreurs,... Tu generalises completement des mouvements alors que l'adaptation est quand meme le maitre mot dans se sport...
Encore une fois, tu n'es q'un ignorant et arrogant en plus...
tayo,
tu me sous-estimes et me dévalorises. C'est ton droit.
Ce qui me
désole , ce n'est pas personnel et c'est la dernière fois que je le dis ce sont
les raisons bien minces qui te pousse à le faire. Tu ne me connais pas. Tu ne connais pas mon passé d'entrainé (
à mon niveau) (moi petit, puis x stages PAC, puis x stages corpo La Plagne, UCPA, etc.). Je retiens ce que l'on me dit.
Tu voudrais que je te parle de reconnaissance, de tactique de course, lignes hautes, ou directes, attention laisser filer là pour la vitesse avant le plat, pas là, qualité de neige et la façon spécifique de la skier, des bananes et leur sorties à la con, des accélérations sur les doubles et triples, là j'ai le temps, là c'est chaud, etc. Soit, mais en tout cas pas ici sur le forum. Sur le terrain pourquoi pas.
Non je ne connais pas le monde FIS.
Non je ne généralise pas les mouvements, je te parle de
théorie, je ne te dis pas que l'alignement dans la phase directionnelle est systématique, je te dis que cela existe.
Non le skieur n'est pas hobbi le robot,
etc, c'est sans fin
Tu n'utilises que des termes, les comprendre est autre chose...
Tu ne connais pas le monde fis comme tu ne connais pas le monde en dessous... Comment peux tu parler concretement de technique et de pedagogie??? On revient a la meme chose, tu es un ignorant....
Tayo,
Je ne te parle ici que de théorie du ski. Nous sommes sur un forum.
Comment parler « concrètement » de technique, alors que l’on a pas atteint le niveau FIS ?
Je te lis. J’essaye de traduire tes mots. Parler « concrètement » c’est dire des choses pertinentes et les comprendre.
Comment peut-on dire des choses pertinentes sur la théorie du ski? Quels sont les conditions de la valeur du discours ?
Le ski c’est du sport donc cela part d’un vécu et d’une expérience sensorielle.
La première condition, je te l’accorde est d’avoir un niveau. Mais ce n’est pas la seule, nous y reviendrons plus tard.
C’est quoi avoir le niveau ? Toi tayo tu as le niveau, clemie a le sien, moi j’ai le mien etc.
C’est une valeur relative.
Tu peux avoir un coureur FIS qui ne comprend pas grand-chose à ce qu’il fait parce qu’il a automatisé le geste et qu’il est incapable d’expliquer et même de s’expliquer ce qu’il fait.
Alors oui plus tard lorsqu’il arrête la compétition ah ! Parfois, Il comprend…
Quels sont les facteurs dans le niveau de ski qui favorisent la compréhension ?
Je dirai en premier lieu la faculté de réaliser sur les planches ce que l’on désire, la capacité à réaliser concrètement des exercices imposés. Pourquoi ? Parce que c’est là ou l’on sort de son périmètre de confort en appliquant une consigne. En gros, on montre sur les planches que l’on a compris !
En second lieu il y a la qualité proprioceptive. La qualité des sensations : ai-je de la glisse ? Comment je sens l’accélération ? Comment je sens ma position dans l’espace, etc. Un skieur qui se rééduque par exemple développe ces qualités.
Donc tu vois tayo un niveau ce n’est pas seulement un niveau de performance, c’est un tout beaucoup plus complexe.
Recherchons d’autres conditions à la compréhension de la théorie du ski.
Il y a le vécu, l’expérience. Toi tayo tu as un vécu de compétiteur, clemie a le sien, moi j’ai le mien etc.
Le vécu c’est tout simplement un niveau dans le temps.
Le vécu n’est donc pas simplement de la performance, c’est beaucoup plus complexe.
C’est aussi le plaisir d’évoluer.
Le vécu c’est aussi ce qui se passe en dehors du fait de skier. C’est le fait d’entrainer, de parler ski avec les autres, de s’intéresser à la technologie, etc.
Nous sommes alors dans le domaine qui n’est plus la pratique du ski, mais dans un domaine périphérique. La biomécanique, l’analyse des forces en jeux, les idées, les synthèses, qu’est-ce qui est important et qui est moins important, etc.
C’est le domaine de la compréhension des phénomènes.
La force centrifuge existe c’est écrit noir sur blanc dans le mémento.
L’éloignement du centre de masse est expliqué par la fédé.
L’alignement dans la zone directionnelle est expliqué aussi par la fédé.
La compréhension fine des phénomènes participe grandement à la valeur du discours : cela permet de prendre du recul par rapport à la compréhension directe via la pratique. Ce point est essentiel parce que c’est une ouverture dans un domaine ou la seule praxis est insuffisante : parce que qui dit praxis, dit forcément limite. Toi tayo tu a tes limites dans la pratique du ski, clemie a les siennes, moi j’ai les miennes, etc.
Il n’y a pas de limite dans la compréhension théorique des phénomènes si ce n’est celles de son esprit.
Bon voilà, j’ai développé la liste (surement incomplète)de ce qui conditionne la valeur du discours sur le ski. Après bien sûr il faut s’exercer, s’exercer sur les skis, analyser les vidéos, etc. Tout ça avec les qualités propres à chacun.
Please:
ne vois pas dans mon discours une dialectique abracabradantesque.
Ne vois pas dans mon discours un manque d’humilité.
Ne vois pas dans mon discours un manque de respect.
Ne vois pas dans mon discours une contre preuve de mon ignorance.
Etc. c’est sans fin.
Pour la conclusion :
« Tu n'utilises que des termes, les comprendre est autre chose... » (tayo, le 12/04/2012).
Tout à fait tayo
inscrit le 27/03/05
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