Mhooon (14 jan 2012) disait:
Comme pourrait dire un certain Ak, ce que j'aime dans la répétition, c'est le comique.
Bref, je vois que Tcsa a toujours le don d'agacer et de déchaîner contre lui des paragraphes de détestation.
Après tout, pourquoi pas?
Sauf que je considère personnellement que, sans nier une certaine brutalité occasionnelle de sa part, je me retrouve parfaitement dans ses dénonciations de la frime, de la mode, et du buiseness pour connards satisfaits de consommer, et par dessus tout, imbus de leurs certitudes misérables.
Car, et ce n'est pas le moindre des paradoxes, il me semble de plus en plus que beaucoup reprochent à Tcsa d'être ce qu'ils sont eux-même: De malhonnêtes incultes totalement dénués de la moindre humilité.
Le plus risible étant bien sur le reproche qui lui est fait d'oser lire des livres et de s'inspirer de techniciens qu'il juge plus compétents que lui même.
Le seul méfait dont il se soit rendu coupable à mes yeux, est d'avoir osé moquer un certain massif cher à mon coeur.
Quoique:
Lors de ce "dérapage" (gniarque), le moqueur avait précisé que son ironie était due au fait que l'année dernière, ce massif vénérable était plus enneigé et plus tôt, que le massif alpin. Vengeance tout à fait saine et compréhensible, et donc, pas de quoi fouetter un tétras, finalement!!!
Fais gaffe ! Un jour ils te feront payer ta dissidence.
Et lorsque j’ai dis au skipasseur me reprochant la lecture : Tu viens d'incendier la bibliothèque ?
Il me répondit : Oui. J'ai mis le feu là.
Désespéré, je ne sentis obligé d’inutilement lui dire :
- Mais c'est un crime inouï,
Crime commis par toi contre toi même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ta dot, ton trésor, ton héritage !
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignages à l'aurore.
Quoi ! Dans ce vénérable amas de vérité,
Dans ces chefs-d'oeuvre plein de foudre et de clarté,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! Quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des Jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur ;
Il luit ; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine ;
Il parle ; plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille ;
Il t'enseigne ainsi que l'aube éclaire un cloître ;
A mesure qu'il plonge ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu te sens fondre
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi, comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l'erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence il te l'ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! C'est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela toi !
Le skipasseur me répondit alors : Je ne sais pas lire.
(Ce n’est pas de moi heinnnnn. Mais l'adaptation d'un des textes de la langue française que je préfère- la binouze à celui qui me dit lequel dans les dix minutes qui suivent
).
Pour le reste ils me font beaucoup rire. La répétition on la trouve aussi dans un certain reflexe d'un certain monsieur Pavlov. Ca marche à tous les coups et pas qu'avec les chiens.
Tiens d'ailleurs je vais faire un essai:
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