east bear (12 jui 2009) disait:
Ensuite faire 3 étapes pyrénéennes avec une seule arrivée en altitude et deux se terminant avec 40 ou 60 bornes de plat, si c'était pour faire des étapes de montagnes qui ne servent à rien, gagnables par des sprinters et où les outsiders n'ont aucune chance d'attaquer et de rattraper du temps, bravo encore, belle réussite, on n'a rien vu dans les pyrénées.
Pour les Alpes, il n'y a qu'une arrivée en altitude, Verbier, et c'est l'étape alpestre la moins difficile!
Bref en gros, il reste le Ventoux, la veille de l'arrivée avec plus aucun enjeu puisque la messe sera dite. Vraiment ASO a été très inspirée cette année.
Pas trop d’accord. Ce sont d’abord les coureurs qui font la course, pas les organisateurs.
Certes le tracé est important puisqu’il faut des difficultés et du relief pour creuser des écarts. Mais je trouve surtout que les coureurs et les directeurs manquent d’imagination, ils sont d’une grande frilosité, les tactiques et les stratégies sont basiques et stéréotypées.
En gros, on ne sait faire la course que si ça se termine en montée, et quelle que soit les positions et les circonstances, la tactique consiste à attendre la dernière montée, rouler comme des fous sur le plat jusqu’au pied, puis de continuer dans la montée jusque là ou on peut, et on laisse les leaders se débrouiller ensuite entre eux.
Du coup il y a plus de spectacle sur des étapes de plat qui finissent par 3km de montée que sur des étapes avec des grands cols qui finissent en descente, comme 2 des 3 étapes pyrénéennes.
L’an dernier, il y avait une grande étape dans les Alpes : Galibier + Croix de Fer + Alpe d’Huez il me semble. Il s’est rien passé avant la montée de l’Alpe d’Huez, les étapes se résument souvent à des courses de côte, c’est bien monotone !
inscrit le 01/01/09
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