Note météo du 11 juillet 2007
On va encore nous dire qu’il n’y a plus de saison !
Du doux en hiver et une pseudo fraîcheur au cœur du mois de juillet cela suffit pour entendre dire qu’il n’y a plus de saison. Et pourtant, il n’y a strictement rien d’exceptionnel au phénomène actuel. Cela voila, la perception du climat par l’homme et ses activités se résume à la rationalité et l’égoïsme, le manque de neige n’existe que lorsque nous en avons besoin, idem pour le soleil ! Pourtant, il ne fait pas remonter bien loin pour voir une telle configuration, juillet 1996 avec des températures bien plus fraîches et 12 cm de neige dans les rues de Tignes, plus proche de nous, août 2002, avec de bonnes chutes de neige vers 2300 m. Si en plaine les températures actuelles sont parfois surprenantes mais pas exceptionnelles, de telles conditions dans les Alpes relèvent de la normalité étant données de multiples influences. La encore, l’homme et ses arguments devient vite marseillais. L’hiver devient froid dès qu’il fait -1, et l’été frais dès que l’on passe sous les 20° en plaine. Sur Skipass, même certains parlaient d’un hiver froid alors qu’il fut tout sauf froid. Ici encore nous avions perdu l’habitude d’un mois de juillet frais et avec un faible ensoleillement. Le mois de juin fut très doux à l’image des mois précédents. Seule récompense la pluviométrie plutôt favorable.
Ce mois de juillet n’en est qu’à sa première décade jusque là bien fraîche par rapport aux normales climatiques si on prend le poste de Lyon Bron, mais par rapport aux moyennes cette fois de 1950 à 2000, nous sommes bien plus proches de ces valeurs. Après presque 10 mois de douceur, il est normal que ce processus vienne à nous surprendre !
Le mois de juillet n’est pas encore finit, des ce we le retour du soleil et de la chaleur est envisagé, pour la suite, dans une moindre mesure, nous devrions quitter cette ambiance de fraîcheur sans pour autant parler de canicule. Avec un flux océanique qui se met en place selon certains modèles, la moyenne de ce mois devrait regagner les normales climatiques
Coup de chaud du we !
Samedi et dimanche devraient être des journées marquées par le retour de températures maximales supérieures à 28° sur une grande partie du pays. Les neiges fraîchement tombées en montagne seront aux oubliettes. Une cellule anticyclonique située à l’est de la méditerranée, devrait engendrer un flux de sud jouant énormément sur l’amplitude des températures sur un court moment, d’une relative douceur vendredi, nous passerons à la chaleur le lendemain.
Et les glaciers dans tout cela !
Avec les chutes de neige estivales en cours qui se répètent depuis deux semaines, la misère présente des glaciers sont ainsi cachés par un frais manteau blanc. Cette neige ne contribue en rien à la dynamique du glacier puisqu’elle devrait vite fondre avec le soleil. Les températures et l’insolation (évaporation) sont deux processus expliquant l’ablation d’un glacier. La bonne nouvelle c’est que depuis 15 jours le regel nocturne est très bon au dessus de 3000 m et sur certaine journée il ne dégèle pas comme ce fut le cas ces deux derniers jours. L’ablation des glaciers est donc freinée. Cela concerne principalement les glaciers de cirque sur lesquels on se moque des règles de la nature pour skier lol. Pour les glaciers de vallées c’est autre chose.
Néanmoins, cela n’est qu’un leur, comme indiqué dans les ouvrages de Luc Moreau par exemple, l’essentiel de la dynamique des glaciers en été, est dépendante des chute de neige de l’automne qui, elles seules, établissent le processus d’entretient et viennent consolider les bassins de réception des glaciers. Si les glaciers vont si mal depuis plus de 20 ans c’est en effet en raison de la hausse des températures mais surtout en raison de la sécheresse climatique avec une répartition des pluies de plue en plus aléatoire. Un automne et un début d’hiver très neigeux en montagne assurent un bon remplissage des bassins de réception. Les neiges de mars à l’été, s’évaporent très vite et ne subissent pas le cycle idéal.
Nous parlons bien de sécheresse climatique
Nous avons trop souvent la mauvaise habitude de confondre la sécheresse climatique et celle dont parle la préfecture, qui parle de sécheresse en fonction des réserves en eau et des besoins de l’homme et des activités. Si pour cette dernière le bilan devient plus favorable, la sécheresse climatique est belle et bien présente en haute montagne pour ce qui nous concerne. Sur le reste du territoire, grand ouest et sud est sont toujours et depuis plusieurs années sous l’emprise de cette sécheresse climatique
Et le reste de l’été…
Il faut bien voir que les prévisions saisonnières ont encore leur limite, peu avaient prévu un début juillet comme celui la. L’indice de la NOA ne permet juste une prévision à J+10 et est de plus en plus fausse comme ce fut le cas cet hiver.
Arpege tend vers une suite de juillet bien plus chaude mais sans excès avec de fréquents passages perturbés dans un flux océanique
A suivre donc
On va encore nous dire qu’il n’y a plus de saison !
Du doux en hiver et une pseudo fraîcheur au cœur du mois de juillet cela suffit pour entendre dire qu’il n’y a plus de saison. Et pourtant, il n’y a strictement rien d’exceptionnel au phénomène actuel. Cela voila, la perception du climat par l’homme et ses activités se résume à la rationalité et l’égoïsme, le manque de neige n’existe que lorsque nous en avons besoin, idem pour le soleil ! Pourtant, il ne fait pas remonter bien loin pour voir une telle configuration, juillet 1996 avec des températures bien plus fraîches et 12 cm de neige dans les rues de Tignes, plus proche de nous, août 2002, avec de bonnes chutes de neige vers 2300 m. Si en plaine les températures actuelles sont parfois surprenantes mais pas exceptionnelles, de telles conditions dans les Alpes relèvent de la normalité étant données de multiples influences. La encore, l’homme et ses arguments devient vite marseillais. L’hiver devient froid dès qu’il fait -1, et l’été frais dès que l’on passe sous les 20° en plaine. Sur Skipass, même certains parlaient d’un hiver froid alors qu’il fut tout sauf froid. Ici encore nous avions perdu l’habitude d’un mois de juillet frais et avec un faible ensoleillement. Le mois de juin fut très doux à l’image des mois précédents. Seule récompense la pluviométrie plutôt favorable.
Ce mois de juillet n’en est qu’à sa première décade jusque là bien fraîche par rapport aux normales climatiques si on prend le poste de Lyon Bron, mais par rapport aux moyennes cette fois de 1950 à 2000, nous sommes bien plus proches de ces valeurs. Après presque 10 mois de douceur, il est normal que ce processus vienne à nous surprendre !
Le mois de juillet n’est pas encore finit, des ce we le retour du soleil et de la chaleur est envisagé, pour la suite, dans une moindre mesure, nous devrions quitter cette ambiance de fraîcheur sans pour autant parler de canicule. Avec un flux océanique qui se met en place selon certains modèles, la moyenne de ce mois devrait regagner les normales climatiques
Coup de chaud du we !
Samedi et dimanche devraient être des journées marquées par le retour de températures maximales supérieures à 28° sur une grande partie du pays. Les neiges fraîchement tombées en montagne seront aux oubliettes. Une cellule anticyclonique située à l’est de la méditerranée, devrait engendrer un flux de sud jouant énormément sur l’amplitude des températures sur un court moment, d’une relative douceur vendredi, nous passerons à la chaleur le lendemain.
Et les glaciers dans tout cela !
Avec les chutes de neige estivales en cours qui se répètent depuis deux semaines, la misère présente des glaciers sont ainsi cachés par un frais manteau blanc. Cette neige ne contribue en rien à la dynamique du glacier puisqu’elle devrait vite fondre avec le soleil. Les températures et l’insolation (évaporation) sont deux processus expliquant l’ablation d’un glacier. La bonne nouvelle c’est que depuis 15 jours le regel nocturne est très bon au dessus de 3000 m et sur certaine journée il ne dégèle pas comme ce fut le cas ces deux derniers jours. L’ablation des glaciers est donc freinée. Cela concerne principalement les glaciers de cirque sur lesquels on se moque des règles de la nature pour skier lol. Pour les glaciers de vallées c’est autre chose.
Néanmoins, cela n’est qu’un leur, comme indiqué dans les ouvrages de Luc Moreau par exemple, l’essentiel de la dynamique des glaciers en été, est dépendante des chute de neige de l’automne qui, elles seules, établissent le processus d’entretient et viennent consolider les bassins de réception des glaciers. Si les glaciers vont si mal depuis plus de 20 ans c’est en effet en raison de la hausse des températures mais surtout en raison de la sécheresse climatique avec une répartition des pluies de plue en plus aléatoire. Un automne et un début d’hiver très neigeux en montagne assurent un bon remplissage des bassins de réception. Les neiges de mars à l’été, s’évaporent très vite et ne subissent pas le cycle idéal.
Nous parlons bien de sécheresse climatique
Nous avons trop souvent la mauvaise habitude de confondre la sécheresse climatique et celle dont parle la préfecture, qui parle de sécheresse en fonction des réserves en eau et des besoins de l’homme et des activités. Si pour cette dernière le bilan devient plus favorable, la sécheresse climatique est belle et bien présente en haute montagne pour ce qui nous concerne. Sur le reste du territoire, grand ouest et sud est sont toujours et depuis plusieurs années sous l’emprise de cette sécheresse climatique
Et le reste de l’été…
Il faut bien voir que les prévisions saisonnières ont encore leur limite, peu avaient prévu un début juillet comme celui la. L’indice de la NOA ne permet juste une prévision à J+10 et est de plus en plus fausse comme ce fut le cas cet hiver.
Arpege tend vers une suite de juillet bien plus chaude mais sans excès avec de fréquents passages perturbés dans un flux océanique
A suivre donc
inscrit le 08/06/07
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