Petite mise au point:
Les modèles ne sont pas forcément plus performants à long terme pour annoncer qu'on sera sous les hautes pressions que pour annoncer qu'on sera sous les basses pressions.
Simplement, notre ressenti nous trompe parce que ce qu'on constate dans notre quotidien, ce n'est pas le nombre de millibars qu'on a sur notre tête, mais le temps "sensible".
OR, quand les hautes pressions sont là, il fait (presque) toujours beau. (presque parce qu'en hiver, on peut de retrouver sous une chappe de plomb, ou en été on peut avoir des phénomènes instables tels les orages ou bourgeonnements en fin de journée).
Mais globalement, HP = temps calme.
Alors que lorsque nous sommes sous les basses pressions, il y a beaucoup plus de changements de temps sur une période donnée. Ce sont les perturbations qui traversent le ciel qui déterminent la chronologie des événements. Leur vitesse, leur direction, leur "épaisseur", la température au niveau des nuages… tous ces éléments rendent les prévisions beaucoup plus délicates.
En gros, sur 7 jours de HP, on a de fortes chances d'avoir 7 jours de beau temps en général.
Alors que sur 7 jours de BP, on peut avoir 2 jours de gros temps, 1 jour de beau, 1 jour de gros temps, 2 jours de beau puis 1 jour de temps mitigé par exemple. Donc, il peut faire beau avec des BP… entre 2 coups de mauvais.
Il est donc beaucoup plus facile de prévoir le temps sensible sous HP que sur BP.
Mais sur les tendances à long terme, il n'est pas du tout sûr que les modèles se trompent moins en numérisant des anticyclones que qu'en numérisant des basses pressions.
Ou alors, s'il y a beaucoup plus de succès pour les prévisions d'anticyclones, ce serait plus parce que statistiquement, sur nos contrées, il y aurait plus de HP que de BP à l'année (plus on va vers le sud, plus c'est vrai, au Sahara, on prévoit forcément beaucoup plus souvent de HP que de BP, alors que nos 4 saisons nous rendent la prévision compliquée) que parce que les modèles sont moins calibrés pour prévoir des BP.
Mais en France, je ne connais pas le rapport statistique à l'année entre BP et HP. Cela doit pouvoir se trouver.
Je rappelle qu'en météorologie, la frontière entre HP et BP est à 1013 millibars/mb (ou hectopascals/hPa).
Les modèles ne sont pas forcément plus performants à long terme pour annoncer qu'on sera sous les hautes pressions que pour annoncer qu'on sera sous les basses pressions.
Simplement, notre ressenti nous trompe parce que ce qu'on constate dans notre quotidien, ce n'est pas le nombre de millibars qu'on a sur notre tête, mais le temps "sensible".
OR, quand les hautes pressions sont là, il fait (presque) toujours beau. (presque parce qu'en hiver, on peut de retrouver sous une chappe de plomb, ou en été on peut avoir des phénomènes instables tels les orages ou bourgeonnements en fin de journée).
Mais globalement, HP = temps calme.
Alors que lorsque nous sommes sous les basses pressions, il y a beaucoup plus de changements de temps sur une période donnée. Ce sont les perturbations qui traversent le ciel qui déterminent la chronologie des événements. Leur vitesse, leur direction, leur "épaisseur", la température au niveau des nuages… tous ces éléments rendent les prévisions beaucoup plus délicates.
En gros, sur 7 jours de HP, on a de fortes chances d'avoir 7 jours de beau temps en général.
Alors que sur 7 jours de BP, on peut avoir 2 jours de gros temps, 1 jour de beau, 1 jour de gros temps, 2 jours de beau puis 1 jour de temps mitigé par exemple. Donc, il peut faire beau avec des BP… entre 2 coups de mauvais.
Il est donc beaucoup plus facile de prévoir le temps sensible sous HP que sur BP.
Mais sur les tendances à long terme, il n'est pas du tout sûr que les modèles se trompent moins en numérisant des anticyclones que qu'en numérisant des basses pressions.
Ou alors, s'il y a beaucoup plus de succès pour les prévisions d'anticyclones, ce serait plus parce que statistiquement, sur nos contrées, il y aurait plus de HP que de BP à l'année (plus on va vers le sud, plus c'est vrai, au Sahara, on prévoit forcément beaucoup plus souvent de HP que de BP, alors que nos 4 saisons nous rendent la prévision compliquée) que parce que les modèles sont moins calibrés pour prévoir des BP.
Mais en France, je ne connais pas le rapport statistique à l'année entre BP et HP. Cela doit pouvoir se trouver.
Je rappelle qu'en météorologie, la frontière entre HP et BP est à 1013 millibars/mb (ou hectopascals/hPa).
inscrit le 25/05/04
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