Enfin le compte rendu de ma randonnée d’été Briançon-Nice par le GR5.
J’ai un peu tardé je vous l’accorde, mais il n’est jamais trop tard.
J’ai donc parcouru cette partie du GR en 7 journées du 18 au 24 juillet.
Je suis parti avec 12 kg y compris ce que je portais sur moi, autonomie alimentaire de 3 jours et 9 petits déjeuners. (Voir ci-dessous la raison)
Le but au départ était de faire Briançon-Menton mais j’ai changé d’avis en cours de route préférant revenir une autre fois profiter au mieux du Mercantour sans avoir a courir pour rallier les étapes (grosses) que j’avais prévu au début.
vendredi 18 juillet
Départ de Briançon à 6h00 accompagné de Fred un pote voulant partager l’aventure.
Je pensais bien qu’il n’irait pas au bout car aucun entrainement et peu d’expérience en montagne.
Le but du jour était de rejoindre Ceillac soit 2273m de D+, au final Fred craquera a château Queyras soit la moitié de l’étape.
1300m de D+ parcouru en 9h27m.
A 16h30, après ces 9h de marche je n’ai plus envie de continuer jusqu'à Ceillac.
La voiture balai vient récupérer Fred et je me fais amener à Ceillac, d’où, je repartirai le lendemain, comme prévu initialement.
Je plante la tente a la sortie de Ceillac, une poignée de mes bâtons neuf, se décolle…quelle journée pour une première !!!
Un peu de duck-tape permettra de me servir de ce bâton jusqu’au bout.
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Samedi 19 juillet
Départ 6h00.
La montée jusqu’au lac miroir passe par un beau sentier, pierres plates, escaliers en tronc et passerelles en bois.
Il fait encore frais, je croise des chevreuils et continue vers le lac de st Anne.
La redescente vers Maljasset est technique et fatigante.
S’en suit environ 10km de route (au moins) jusqu'à fouillouse.
J’ai marché 6h00, je fais une pause repas, même si je n’ai pas très faim.
Le redémarrage est dur, soleil de plomb, nuées de mouches et ascension longue et pénible jusqu’au col du Vallonet, le moral n’est pas réellement entamé mais un peu énervé.
Au col l’air frais et la petite descente de 300m de D- me re-boost.
Après le col de Mallemort je descends gaiement jusqu'à Larche où je passe la nuit.
9h23m de marche et 2200m de deniv +.
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Dimanche 20 juillet
5h50 je quitte larche, la météo annonçait une belle matinée et des orages en fin d’aprèm, malheureusement les nuages sont là, dès le lever du jour.
Je mets donc les bouchées doubles pour passer le pas de la cavale 2625m avant le mauvais temps, j’essuie qques petites averses de pluie et de grêle.
Descente sur Bousiéyas, j’espère manger au gîte mais il est fermé.
Chance ! Je rencontre la propriétaire qui accepte de me vendre 1 coca et 1 Badoit.
Je ne traine pas, je veux passer la moulinière 2263m, quitte, selon le climat, à stopper à st Dalmas.
Ça passe juste et je prends un bon grain a la descente, je fais une pose ½ h a l’abri d’un tilleul.
Soudain le ciel se dégage je prends cela comme un signe…et hop je file dare-dare vers st Etienne de tinée.
On sent la méditerranée pas loin les premières lavandes et odeurs de garrigue font leur apparition.
La pluie fait son retour, mes genoux sont en feu, je dors au gîte.
9h30 de marche et 1850m de D+.
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Lundi 21 juillet
Lever 7h00 un vrai lit c’est bon !!
Les genoux vont mieux (tendinites&hellip, je pars a 8h passe devant le marché, ravitaille et attaque la montée vers Auron, dès le début c’est raide.
Suite vers le col du Blainon, descente vers Roya, les genoux tirent à nouveau.
J’arrête ici, 14h après 4h de marche et 867m de D+, ce sera une journée de repos celle du lendemain s’annonçant moins facile.
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Mardi 22 juillet
6h00 c’est le départ, montée au col de la Crousette à travers de jolies forêts et alpages, je rencontre 2 Patou ma foi assez sympathiques, je contourne le troupeau, traverse un torrent et file sous le regard de qques chamois dominant une crête, vers la stèle valette.
Beau spectacle panorama a 360° à perte de vue.
Sur un névé une vingtaine de chamois s’amusent imperturbables.
La 1ère partie de la descente est assez lunaire, puis la suite jusqu'à Vignols plutôt belle et les découpes rocheuses insolites.
Après 5h30 je me pose au refuge de Longon.
Enfin un refuge digne de ce nom, je le recommande.
Je mange un saladier de pâte au pistou pour 7euros. Excellentes de surcroit.
Je repars ensuite vers st sauveur de tinée en passant par Roure joli village médiéval, une nouvelle douleur apparait à une cheville, ça commence à faire beaucoup !!!
La descente est encore longue et escarpée, je décide pour éviter la casse de prendre la route pour faire du stop.
Bingo ! Je dors à st sauveur au gite communal pour 7euros.
8h10 de marche et 1554m. Certainement la + belle journée.
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Mercredi 23 juillet
Je pars à 7h15 l’étape s’annonce un peu longue, 8h de marche et 1944m de D+.
D’emblée 1029m à gravir, 11h30 j’arrive a st Dalmas, moral et physique sont bons je ravitaille un peu et je trace direction Utelle.
Après une raide montée au col Vivaire le chemin alterne petites montées et descentes régulières en sous bois quasiment toute la journée.
Encore de beaux paysages et du col du Caire gros j’aperçois la méditerranée.
La fin de journée est dure et longue, je double des suisses dans la descente avant Utelle, une femme a vraiment du mal, ses amis lui porte le sac.
Mes tendinites sont là, après 10h40 de marche c’est peu étonnant, mais tant pis, demain je serai a Nice !
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Jeudi 24 juillet
Après une bonne nuit je quitte Utelle vers 8h30, descente dans la rocaille et déjà je souffre.
A la fin de la 1ère descente, j’arrive sur une départementale, logiquement je devrais remonter vers Levens et Aspremont, mais je connais ces paysages et je sais que c’est majoritairement de la descente, aie aie aie !
Je longe donc la route dans les gorges de la Vésubie et je tends mon pouce…
Une motarde que je remercie grandement, accepte de me prendre et m’amène jusqu'à l’entrée d’une zone commerciale de Nice, poursuivre plus loin sans casque serait tenter le diable.
Je remarche un peu le long d’une double voie, le retour a la civilisation est difficile après avoir marché seul pendant plusieurs jours notamment 2 sans voir personne.
Je remonte dans un camion, qui m’amènera jusqu'à l’entrée de Nice.
Je traverse les « beaux quartiers » tombe sur un marché, j’y prends un bon gros kebab et continue ma route jusqu'à la promenade des anglais et la plage.
Il est 12h30 je me baigne et passe le reste de l’après midi sur la plage en attendant ma femme et ma fille.
Finalement cette petite journée était marrante par son côté insolite et inattendu.
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Voilà comment se termine mon périple d’environ 14000m de D+.
Ce fût beau, ce fut bon, je repartirai c’est sûr.
Par contre je n’oublierai plus de boire très régulièrement j’éviterai ainsi de finir avec 4 tendinites…
J’espère ne pas avoir été trop long.
@+
J’ai un peu tardé je vous l’accorde, mais il n’est jamais trop tard.
J’ai donc parcouru cette partie du GR en 7 journées du 18 au 24 juillet.
Je suis parti avec 12 kg y compris ce que je portais sur moi, autonomie alimentaire de 3 jours et 9 petits déjeuners. (Voir ci-dessous la raison)
Le but au départ était de faire Briançon-Menton mais j’ai changé d’avis en cours de route préférant revenir une autre fois profiter au mieux du Mercantour sans avoir a courir pour rallier les étapes (grosses) que j’avais prévu au début.
vendredi 18 juillet
Départ de Briançon à 6h00 accompagné de Fred un pote voulant partager l’aventure.
Je pensais bien qu’il n’irait pas au bout car aucun entrainement et peu d’expérience en montagne.
Le but du jour était de rejoindre Ceillac soit 2273m de D+, au final Fred craquera a château Queyras soit la moitié de l’étape.
1300m de D+ parcouru en 9h27m.
A 16h30, après ces 9h de marche je n’ai plus envie de continuer jusqu'à Ceillac.
La voiture balai vient récupérer Fred et je me fais amener à Ceillac, d’où, je repartirai le lendemain, comme prévu initialement.
Je plante la tente a la sortie de Ceillac, une poignée de mes bâtons neuf, se décolle…quelle journée pour une première !!!
Un peu de duck-tape permettra de me servir de ce bâton jusqu’au bout.
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Samedi 19 juillet
Départ 6h00.
La montée jusqu’au lac miroir passe par un beau sentier, pierres plates, escaliers en tronc et passerelles en bois.
Il fait encore frais, je croise des chevreuils et continue vers le lac de st Anne.
La redescente vers Maljasset est technique et fatigante.
S’en suit environ 10km de route (au moins) jusqu'à fouillouse.
J’ai marché 6h00, je fais une pause repas, même si je n’ai pas très faim.
Le redémarrage est dur, soleil de plomb, nuées de mouches et ascension longue et pénible jusqu’au col du Vallonet, le moral n’est pas réellement entamé mais un peu énervé.
Au col l’air frais et la petite descente de 300m de D- me re-boost.
Après le col de Mallemort je descends gaiement jusqu'à Larche où je passe la nuit.
9h23m de marche et 2200m de deniv +.
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Dimanche 20 juillet
5h50 je quitte larche, la météo annonçait une belle matinée et des orages en fin d’aprèm, malheureusement les nuages sont là, dès le lever du jour.
Je mets donc les bouchées doubles pour passer le pas de la cavale 2625m avant le mauvais temps, j’essuie qques petites averses de pluie et de grêle.
Descente sur Bousiéyas, j’espère manger au gîte mais il est fermé.
Chance ! Je rencontre la propriétaire qui accepte de me vendre 1 coca et 1 Badoit.
Je ne traine pas, je veux passer la moulinière 2263m, quitte, selon le climat, à stopper à st Dalmas.
Ça passe juste et je prends un bon grain a la descente, je fais une pose ½ h a l’abri d’un tilleul.
Soudain le ciel se dégage je prends cela comme un signe…et hop je file dare-dare vers st Etienne de tinée.
On sent la méditerranée pas loin les premières lavandes et odeurs de garrigue font leur apparition.
La pluie fait son retour, mes genoux sont en feu, je dors au gîte.
9h30 de marche et 1850m de D+.
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Lundi 21 juillet
Lever 7h00 un vrai lit c’est bon !!
Les genoux vont mieux (tendinites&hellip, je pars a 8h passe devant le marché, ravitaille et attaque la montée vers Auron, dès le début c’est raide.
Suite vers le col du Blainon, descente vers Roya, les genoux tirent à nouveau.
J’arrête ici, 14h après 4h de marche et 867m de D+, ce sera une journée de repos celle du lendemain s’annonçant moins facile.
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Mardi 22 juillet
6h00 c’est le départ, montée au col de la Crousette à travers de jolies forêts et alpages, je rencontre 2 Patou ma foi assez sympathiques, je contourne le troupeau, traverse un torrent et file sous le regard de qques chamois dominant une crête, vers la stèle valette.
Beau spectacle panorama a 360° à perte de vue.
Sur un névé une vingtaine de chamois s’amusent imperturbables.
La 1ère partie de la descente est assez lunaire, puis la suite jusqu'à Vignols plutôt belle et les découpes rocheuses insolites.
Après 5h30 je me pose au refuge de Longon.
Enfin un refuge digne de ce nom, je le recommande.
Je mange un saladier de pâte au pistou pour 7euros. Excellentes de surcroit.
Je repars ensuite vers st sauveur de tinée en passant par Roure joli village médiéval, une nouvelle douleur apparait à une cheville, ça commence à faire beaucoup !!!
La descente est encore longue et escarpée, je décide pour éviter la casse de prendre la route pour faire du stop.
Bingo ! Je dors à st sauveur au gite communal pour 7euros.
8h10 de marche et 1554m. Certainement la + belle journée.
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Mercredi 23 juillet
Je pars à 7h15 l’étape s’annonce un peu longue, 8h de marche et 1944m de D+.
D’emblée 1029m à gravir, 11h30 j’arrive a st Dalmas, moral et physique sont bons je ravitaille un peu et je trace direction Utelle.
Après une raide montée au col Vivaire le chemin alterne petites montées et descentes régulières en sous bois quasiment toute la journée.
Encore de beaux paysages et du col du Caire gros j’aperçois la méditerranée.
La fin de journée est dure et longue, je double des suisses dans la descente avant Utelle, une femme a vraiment du mal, ses amis lui porte le sac.
Mes tendinites sont là, après 10h40 de marche c’est peu étonnant, mais tant pis, demain je serai a Nice !
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Jeudi 24 juillet
Après une bonne nuit je quitte Utelle vers 8h30, descente dans la rocaille et déjà je souffre.
A la fin de la 1ère descente, j’arrive sur une départementale, logiquement je devrais remonter vers Levens et Aspremont, mais je connais ces paysages et je sais que c’est majoritairement de la descente, aie aie aie !
Je longe donc la route dans les gorges de la Vésubie et je tends mon pouce…
Une motarde que je remercie grandement, accepte de me prendre et m’amène jusqu'à l’entrée d’une zone commerciale de Nice, poursuivre plus loin sans casque serait tenter le diable.
Je remarche un peu le long d’une double voie, le retour a la civilisation est difficile après avoir marché seul pendant plusieurs jours notamment 2 sans voir personne.
Je remonte dans un camion, qui m’amènera jusqu'à l’entrée de Nice.
Je traverse les « beaux quartiers » tombe sur un marché, j’y prends un bon gros kebab et continue ma route jusqu'à la promenade des anglais et la plage.
Il est 12h30 je me baigne et passe le reste de l’après midi sur la plage en attendant ma femme et ma fille.
Finalement cette petite journée était marrante par son côté insolite et inattendu.
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Voilà comment se termine mon périple d’environ 14000m de D+.
Ce fût beau, ce fut bon, je repartirai c’est sûr.
Par contre je n’oublierai plus de boire très régulièrement j’éviterai ainsi de finir avec 4 tendinites…
J’espère ne pas avoir été trop long.
@+
inscrit le 16/10/05
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