Mesco
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ak (18 mars) disait:

alors... pour approfondir un peu ma pensée.
savoir pourquoi des personnes se droguent ne m'intéressent pas.
si elles se droguent et que cela ne leurs pose pas de problèmes, je ne vois pas l'intérêt de m'intéresser à ce comportement.
comme je ne vois pas l'intérêt de m'intéresser à quelqu'un qui mange et qui n'est ni obèse, ni anorexique.
je ne pense pas que de savoir pourquoi des gens se droguent sans problème, m'apportera une réponse à: pourquoi certaines personnes deviennent addict avec des drogues.

Pfiouu, j'ai cru tu ne lâcherais jamais la pression.. La bière te fait du bien en fait ;)
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ak (18 mars) disait:

alors... pour approfondir un peu ma pensée.
savoir pourquoi des personnes se droguent ne m'intéressent pas.
si elles se droguent et que cela ne leurs pose pas de problèmes, je ne vois pas l'intérêt de m'intéresser à ce comportement.
comme je ne vois pas l'intérêt de m'intéresser à quelqu'un qui mange et qui n'est ni obèse, ni anorexique.
je ne pense pas que de savoir pourquoi des gens se droguent sans problème, m'apportera une réponse à: pourquoi certaines personnes deviennent addict avec des drogues.
de mon point de vue, le problème des personnes addict n'est pas la drogue. juste un moyen de gérer qui a mal tourné.
la rogue est plutôt le moins mauvais moyen de gérer l'état de crise de la personne.
si cette personne n'avait pas de drogue à ce moment là, elle gérerait autrement, mais ça n'enlèverait pas la crise.
lorsque des personnes viennent chez pour arrêter de se droguer, le travail pour elles, consistent à comprendre leurs difficultés, tenter de les résoudre, et par là même, faire tomber l'utilité du produit.
donc oui, on s'intéresse aux causes de la consommation.
mais comme toutes les personnes ne veulent/peuvent pas arrêter là, on s'intéresse aussi aux conséquences.
avec un principe simple: pour qu'une personne puisse arrêter de consommer, c'est mieux si elle est vivante ET en pas trop mauvaise santé.
la drogue, ou la prise de drogue, n'est pas vue chez nous comme un problème, mais comme une solution. un médicament.
et si une personne a besoin d'un médicament, c'est qu'elle est "malade". pas au sens du terme médical... mais dans son comportement... dans son vécu.
trouver la cause de son mal-être et l'accompagner jusqu'à ce qu'elle puisse trouver une solution, soit pour résoudre son mal-être, soit pour le gérer d'une manière plus "adaptée", c'est notre job.
mais pour moi, comprendre pourquoi une personne se drogue sans problèmes (toi ou moi) et comprendre pourquoi une personne deviens addict... c'est deux chose différente. et comprendre l'un, n'aide pas pour comprendre l'autre.
on ne devient pas addict parce qu'on prends de la drogue et qu'on continue...
on diiens addict parce qu'on a une grosse souffrance et que la drogue vient mettre une solution, à un moment donné, à cette souffrance. donc éliminer la drogue, sans s'attaquer à la souffrance, ne sert à rien, voir est dangereux.
mais oui, on s'intérresse aux causes dans notre association et on réduit les risques pour ceux et celles qui ne sont pas dans le moment de leur vie dans lequel ils ou elles ont décidés d'arrêter.

Je suis assez d'accord, puis en l'état, il faut bien aider ces personnes dans le mal.. Constat de réalité.
T'inquiète, ce n'est pas pour te mettre au chômage de cette activité, même si dans le fond, ce serait idéal que tu le sois ;)
ak
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:-)

une société dans laquelle plus personne n'a "besoin" de se droguer, mais juste envie, c'est une société sans humiliés, intrusés, abusés, méprisés...
une société qu'avec des personnes bien dans leur peau, qui ont été élevées au sein de famille équilibrées, avec des écoles non excluantes, un ascenseur social qui fonctionne...etc bref... éliminer les causes de mal être assez conséquent pour que le pacte avec le diable ne soit pas exclu... c'est un sacré projet de société...
par contre permettre à tous de pouvoir stopper sa consommation et de pouvoir consommer sans risques ajoutés... ça, c'est atteignable assez rapidement, si on le veut vraiment.
ak
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Mesco (19 mars) disait:

ak (18 mars) disait:

alors... pour approfondir un peu ma pensée.
savoir pourquoi des personnes se droguent ne m'intéressent pas.
si elles se droguent et que cela ne leurs pose pas de problèmes, je ne vois pas l'intérêt de m'intéresser à ce comportement.
comme je ne vois pas l'intérêt de m'intéresser à quelqu'un qui mange et qui n'est ni obèse, ni anorexique.
je ne pense pas que de savoir pourquoi des gens se droguent sans problème, m'apportera une réponse à: pourquoi certaines personnes deviennent addict avec des drogues.

Pfiouu, j'ai cru tu ne lâcherais jamais la pression.. La bière te fait du bien en fait ;)



c'est exactement au moment de l'apéro,en repensant à notre discussion, que cette pensée m'est "apparue" sous cette forme :D
ak
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mais merci pour cette discussion, elle m'a permis de mettre de l'ordre dans mes idées... :-)
Mesco
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ak (19 mars) disait:

:-)

une société dans laquelle plus personne n'a "besoin" de se droguer, mais juste envie, c'est une société sans humiliés, intrusés, abusés, méprisés...
une société qu'avec des personnes bien dans leur peau, qui ont été élevées au sein de famille équilibrées, avec des écoles non excluantes, un ascenseur social qui fonctionne...etc bref... éliminer les causes de mal être assez conséquent pour que le pacte avec le diable ne soit pas exclu... c'est un sacré projet de société...
Tout à fait, et c'est pas une mince affaire. M'est avis qu'il faut tout de même penser la question
Jiddu Krishnamurti
En tant qu'ouverture au sujet ;)
(la bio du mec est étonnante, et montre que ce n'est pas que des discours pour lui)

Un mec qui a des idées disait:

[...] a crisis that cannot any more accept the old norms, the old patterns, the ancient traditions, a particular way of life, whether it is the American way, the European way, or the Asiatic way. And considering what the world is now, with all the misery, conflict, destructive brutality, aggression, the tremendous advancement in technology, and so on, it seems to me, though man has cultivated the external world and has more or less mastered it, inwardly he is still as he was: a great deal of animal in him; he is still brutal, violent, aggressive, acquisitive, competitive, and he has built a society along these lines [...]
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ak (19 mars) disait:

mais merci pour cette discussion, elle m'a permis de mettre de l'ordre dans mes idées... :-)

merci également
c'est toujours bien de se rappeler que le temps d'échanger et de réfléchir, la réalité continue d'agir chaque jour

Juste par curiosité, publiquement, vous avez des cas d'addiction (néfaste) aux sucres ? Vous abordez la question ou vous concentrez sur les drogues plus..dures/nocives rapidement ?
ak
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nous ne traitons pas spécifiquement les addictions à la nourriture, nous sommes spécialisés dans le traitement des addictions aux drogues illégales, ainsi qu'à l'alcool et aux médicaments. bref, aux produits psychotropes.
nous ne traitons pas les addictions sans produit (affectives, jeux, relationnelles, sexe, etc)
mais bien entendu, les personnes qui viennent chez nous ont souvent des troubles associés. et les compulsions alimentaires, plutot les trouble de l'alimentation, ont une bonne place parmi elles.
de plus, très souvent, une personne qui arrête de se droguer, va trouver refuge ailleurs, compenser... et le sucre est un refuge bien tentant ;-)
ak
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et chez nous on ne parle pas de drogues "dures".
mais d'un usage dure de drogues...
on peut être raide cuit en fumant 25 joint par jour
et très bien gérer une injection d'héro par semaine...
usage dur, usage doux...
le poison, c'est la dose... pas le produit.
l'alcool est vraiment le parfait exemple. pour le même produit, on a des personnes qui boivent 3 bières par semaine et qui n'ont quasi aucun trouble associé. et d'autres qui boivent 5 litres par jour et qui sont pourri de l'intérieur... même produit, usage différent.
ak
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Mesco (19 mars) disait:

ak (19 mars) disait:

:-)

une société dans laquelle plus personne n'a "besoin" de se droguer, mais juste envie, c'est une société sans humiliés, intrusés, abusés, méprisés...
une société qu'avec des personnes bien dans leur peau, qui ont été élevées au sein de famille équilibrées, avec des écoles non excluantes, un ascenseur social qui fonctionne...etc bref... éliminer les causes de mal être assez conséquent pour que le pacte avec le diable ne soit pas exclu... c'est un sacré projet de société...
Tout à fait, et c'est pas une mince affaire. M'est avis qu'il faut tout de même penser la question
Jiddu Krishnamurti
En tant qu'ouverture au sujet ;)
(la bio du mec est étonnante, et montre que ce n'est pas que des discours pour lui)

Un mec qui a des idées disait:

[...] a crisis that cannot any more accept the old norms, the old patterns, the ancient traditions, a particular way of life, whether it is the American way, the European way, or the Asiatic way. And considering what the world is now, with all the misery, conflict, destructive brutality, aggression, the tremendous advancement in technology, and so on, it seems to me, though man has cultivated the external world and has more or less mastered it, inwardly he is still as he was: a great deal of animal in him; he is still brutal, violent, aggressive, acquisitive, competitive, and he has built a society along these lines [...]




je vais m'y intéresser de près... et je ne parle pas anglais... :-)
si t'as la patience de m'en traduire le sens général....
ak
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Mesco (19 mars) disait:

vous avez des cas d'addiction (néfaste)



l'addiction ne peut être que néfaste... sinon c'est de la dépendance.
addiction=perte de maitrise du rapport au produit.
la perte de maitrise est rarement bénéfique ;-)
ak
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Mesco (19 mars) disait:


Tout à fait, et c'est pas une mince affaire. M'est avis qu'il faut tout de même penser la question




et je pense que la question est pensée... alors certains sont plus en avance que d'autres... je pense que la finlande par exemple... est sur la bonne voie avec son système scolaire...
l'éducation en famille est plus complexe à gérer, légiférer... sans devenir intrusif dans les systèmes familiaux...
empêcher que dans le hui clos familial, des abus se fassent... c'est... compliqué.... mais il y a des moyens de détecter cela plus ou moins tot...
ak
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ensuite il y a la violence de la société elle même. mais un adulte bien construit, qui a reçu des bases solides comme référence, sera mieux habilité à affronter ces difficultés...
on remarque, que dans la grande majorité, les personnes addictes, ont eu des manques important durant les permières années de leur vie.
c'est pas une généralité... mais il y a quand même bcp des histoires perso de nos résidents qui se recroisent...
ak
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Mesco (19 mars) disait:

.



mes mp ne fonctionnent pas... désolé
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O'Neil, Shannon. "The Real War in Mexico-How Democracy Can Defeat the Drug Cartels." publié en 2009 dans Foreign Affairs.

Résumé et extraits (traduits) :


Alors que le Mexique est englouti dans la violence liée à la drogue, les observateurs américains ont mis en garde contre l'effondrement de l'État et les bains de sang sur la frontière. Mais une telle hystérie obscurcit le vrai défi : la montée de la violence est un produit de la démocratisation du Mexique - et la seule vraie solution est de continuer à renforcer la démocratie mexicaine.

P. 1
Des assassinats éhontés, des enlèvements et des intimidations par des barons de la drogue évoquent des images de la Colombie du début des années 1990. Pourtant, c'est aujourd'hui le Mexique qui est englouti par l'escalade de la violence. Plus de 10 000 meurtres liés à la drogue ont eu lieu depuis que le Président Felipe Calderón a pris ses fonctions en décembre 2006 ; en 2008 seulement, il y en a eu plus de 6 000. Les cartels de la drogue ont commencé à utiliser des tactiques de guérilla : envoyer des bataillons lourdement armés pour attaquer les postes de police et assassiner des policiers, des fonctionnaires de l'État et des journalistes. Ils ont également adopté des stratégies de relations publiques novatrices pour recruter des partisans et intimider leurs ennemis : afficher des narcomantas - des banderoles accrochées par des trafiquants de drogue - dans des lieux publics et téléverser sur YouTube des vidéos d'effrayantes de décapitations.

P. 3-4
L'escalade de la violence au Mexique est en partie un effet secondaire involontaire de la démocratisation et de la mondialisation économique. Le chaos, l'anarchie et la violence de la Révolution mexicaine - qui a commencé il y a près de cent ans - ont marqué le pays et permis l'émergence d'un État fort dominé par un seul parti politique. Créé en 1929, le Parti révolutionnaire national, rebaptisé par la suite Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), a systématiquement étendu son contrôle sur le territoire et la population du Mexique. Il a réprimé l'opposition politique en incorporant d'importants groupes sociaux - y compris les travailleurs, les paysans, les hommes d'affaires, les intellectuels et les militaires - dans la structure de son parti.

La portée du PRI dépassait le cadre politique ; il a créé les classes économique et sociale au pouvoir dans le pays. Par le biais d'un modèle de développement centré sur l'intérieur (et plus tard en donnant l'argent du pétrole), le gouvernement a accordé des monopoles aux sympathisants du secteur privé, payé les dirigeants ouvriers, et distribué des milliers de postes dans le secteur public. Il a fourni des positions de choix et une reconnaissance nationale pour les intellectuels, les artistes et les journalistes loyaux. Célèbre sous le nom de "dictature parfaite", le PRI a utilisé sa formidable machine à favoritisme (soutenue, bien sûr, par une forte capacité répressive) pour maîtriser les voix dissidentes - et contrôler le Mexique pendant des décennies.

Les liens entre le PRI et les commerçants illégaux ont commencé dans la première moitié du XXe siècle, à l'époque de la Prohibition. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la relation entre les trafiquants de drogue et le parti au pouvoir s'était consolidée. Par le biais du ministère mexicain de l'Intérieur et de la police fédérale, ainsi que des conseils municipaux et d'autres bureaux politiques, le gouvernement a établi des relations patron-client avec les trafiquants de drogue (comme il l'a fait avec les autres secteurs de l`économie et de la société;). Cet arrangement limitait la violence contre les agents publics, les trafiquants de haut rang et les civils ; faisait en sorte que les enquêtes judiciaires n'atteignent jamais les échelons supérieurs des cartels ; et définissait les règles du jeu pour les trafiquants. Ce pacte s'est maintenu alors même que la production et le transit de drogues s'accéléraient dans les années 1970 et 1980.
L'ouverture politique du Mexique à la fin des années 1980 et dans les années 1990 a perturbé cette dynamique de longue date. Le monopole politique du PRI a pris fin, de même que son contrôle sur le commerce de la drogue. La compétition électorale a annulé les accords non écrits, obligeant les barons de la drogue à négocier avec le nouvel establishment politique et encourageant les trafiquants rivaux à faire des offres pour de nouveaux marchés. En conséquence, la violence liée à la drogue au Mexique a d'abord augmenté dans les États dirigés par l'opposition. Après la perte du premier poste de gouverneur du PRI, en Basse-Californie en 1989, par exemple, la violence liée à la drogue y a fait un bond. Au Chihuahua, la violence a suivi une prise de pouvoir de l'opposition en 1992. Lorsque le PRI a reconquis le pouvoir au Chihuahua en 1998, les violences se sont déplacées vers Ciudad Juárez, une ville gouvernée par le Parti Action Nationale (PAN).

P. 6
Ces changements dans les activités commerciales et l'application de la loi ont accéléré la consolidation et la professionnalisation des narcotrafiquants mexicains. L'augmentation de la rentabilité s'est traduite par des activités plus importantes et plus de fonds, et à mesure que l'incertitude politique et celle du marché augmentaient, les cartels ont mis au point des arsenaux de répression toujours plus militarisés. La plus célèbre de ces branches est celle des Zetas [Cartel de Los Zetas, NDLR], qui ont été recrutés dans une unité d'élite de l'armée mexicaine dans les années 1990 par le cartel du Golfe. Ce groupe agit maintenant de façon indépendante, fournissant des armes de location et fonctionnant comme une organisation de trafic elle-même. Pour de nombreux Mexicains, son nom est devenu synonyme de terreur et d'effusion de sang.

De cette structure opérationnelle de plus en plus sophistiquée, les organisations mexicaines de trafiquants de drogues se sont agressivement implantées sur les marchés de l'héroïne et de la méthamphétamine aux États-Unis, ainsi que sur le marché européen croissant de la cocaïne. Ils ont étendu leur influence en aval de la chaîne de production dans des pays sources tels que la Bolivie, la Colombie et le Pérou. Ils ont établi des têtes de pont dans les pays d'Amérique centrale et des Caraïbes - qui, dans bien des cas, ont des institutions et des démocraties beaucoup plus faibles que le Mexique - où ils se sont intégrés dans le tissu économique, social et politique du pays, avec un effet dévastateur. Ils ont élargi et approfondi leur circuit de distribution aux États-Unis. Selon un récent rapport du ministère de la Justice, les cartels de la drogue mexicains représentent maintenant la " plus grande menace du crime organisé pour les États-Unis ", avec des activités dans quelque 230 villes des États-unis. Ils ont également diversifié leurs activités nationales, les participants s'intéressant de plus en plus aux enlèvements, à l'extorsion, à la contrebande et à l'immigration clandestine.

P. 8-9
Au lieu de cela, les États-Unis doivent élaborer une politique globale pour renforcer la sécurité nord-américaine - une politique qui traite le Mexique comme un partenaire égal et permanent. Le Mexique doit continuer de lutter contre les cartels de la drogue, et les États-Unis, à leur tour, doivent s'attaquer à leur propre rôle dans la perpétuation du commerce de la drogue et de la violence liée à la drogue. Mais plus important encore, le Mexique et les États-Unis doivent travailler ensemble pour élargir leur champ d'action au-delà des mesures de sécurité immédiates - en favorisant la démocratie au Mexique et la croissance de la classe moyenne. Ce n'est qu'alors qu'ils pourront surmonter les problèmes de sécurité auxquels les deux pays sont confrontés.

Pour commencer, les États-Unis doivent examiner de près leur propre rôle dans l'escalade de la violence et de l'instabilité au Mexique. Cela signifie faire appliquer ses propres lois - et repenser ses propres priorités. En ce qui concerne le commerce des armes à feu, la loi américaine interdit la vente d'armes à des ressortissants étrangers ou à des "acquéreurs fictifs ", qui utilisent leur casier judiciaire vierge pour acheter des armes pour autrui. Elle interdit également l'exportation sans permis d'armes à feu vers le Mexique. Néanmoins, plus de 90% des armes à feu saisies au Mexique et dont on a retrouvé la trace proviennent des États-Unis. Il ne s'agit pas seulement des pistolets, mais aussi des armes à feu semi-automatiques de type AR-15 et A-47, favorites des cartels. Pour arrêter cette "rivière de fer" d'armes à feu, Washington doit inspecter le trafic à la frontière qui va vers le sud - pas seulement vers le nord - et augmenter les ressources du Bureau des alcools, tabacs, armes à feu et explosifs. (Même avec de récents déploiements supplémentaires, seulement 250 officiers et inspecteurs de l'ATF couvrent la frontière de 2 000 miles [3220 km, NDLR].) Cet effort devrait également inclure un programme plus vaste de sensibilisation et d'éducation, encourageant les ventes responsables dans les magasins et les expositions d'armes ainsi que décourager les acquéreurs fictifs potentiels en les avertissant plus explicitement des sanctions auxquelles ils seraient exposés en cas de capture. Réduire les instruments de la violence au Mexique est un premier pas vers la prise en charge de la responsabilité des États-Unis.

P. 10-11
Au fur et à mesure que les États-Unis s'attaquent aux problèmes de leur propre pays, ils devraient aussi aider le Mexique à relever ses défis. Jusqu'à l'année dernière encore, les États-Unis fournissaient moins de 40 millions de dollars par an à leur voisin du Sud pour financer la sécurité, ce qui contraste nettement avec les 600 millions de dollars destinés à la Colombie. Cette situation a changé en juin dernier avec l'adoption par le Congrès de l'Initiative Mérida, qui prévoyait la fourniture de 1,4 milliard de dollars en équipement, logiciels et assistance technique aux forces militaires, policières et judiciaires du Mexique sur trois ans.

Malgré ses nombreux aspects louables, l'Initiative Mérida ne va pas assez loin et assez vite. D'une part, il est tout simplement trop faible. Le budget actuel du Plan Colombie est deux fois plus important que celui alloué au Mexique en 2009 - et ce, pour un pays qui n'a pas de frontière commune avec les États-Unis. Et même l'appui au Plan Colombie s'effrite devant les milliards de dollars que les consommateurs de drogue américains fournissent aux ennemis du Mexique dans cette confrontation. Comparé à d'autres menaces à la sécurité nationale des États-Unis, le Mexique reste une idée en arrière-plan.

Les dépenses ont également été beaucoup trop lentes. Bien que 700 millions de dollars aient été débloqués par le Congrès en avril 2009, seulement 7 millions de dollars ont été versés. Malgré l'urgence dont on parle, la lourdeur du processus de consultation entre les deux pays, conjuguée à la complexité du processus de dispersion (puisque toute l'aide est en nature et non en espèces), n'a guère fait de progrès, même si le nombre de décès augmente. Plus important encore, l'objectif de cette aide est trop étroit, ce qui reflète une mauvaise compréhension du défi fondamental que doit relever le Mexique. Contrairement à la Colombie, qui a dû reprendre de vastes pans de territoire aux groupes de guérilla, aux organisations paramilitaires et aux cartels de la drogue, l'État mexicain a réussi à réprimer la violence croissante quand il a déployé des unités militaires importantes et bien armées. Jusqu'à présent, les cartels n'ont opposé qu'une résistance limitée face aux véritables manifestations de force de l'État - par exemple, lorsque le gouvernement a envoyé 7.000 hommes à Ciudad Juárez en mars 2009. La puissance de feu n'est pas le problème principal ; la soutenabilité l'est.

P. 14
Les États-Unis devraient également contribuer à créer des débouchés au Mexique. Cela signifie qu'il faut accroître l'aide au développement, plutôt que de se limiter à l'aide à la sécurité. Avec moins de 5 millions de dollars pour 2009, l'aide au développement des États-Unis au Mexique est dérisoire. Une aide accrue devrait être axée sur l'appui aux efforts déployés par le Mexique pour développer ses programmes d'éducation et d'infrastructure et encourager entrepreneuriat local et la création d'emplois.

L'immigration est étroitement liée à l'économie et à la sécurité. Les possibilités économiques aux États-Unis et leur absence au pays attirent des millions de Mexicains vers le nord. Les envois de fonds ultérieurs constituent une bouée de sauvetage pour des millions de ménages mexicains et ont permis à de nombreuses familles de sortir de la pauvreté et d'entrer dans les rangs inférieurs de la classe moyenne du pays. En même temps, l'immigration aux États-Unis éloigne bon nombre des meilleurs et des plus brillants mexicains, limitant les retombées de leur travail sur l'économie et la société en général.

La plupart des études montrent que l'immigration procure des avantages nets aux États-Unis, notamment en fournissant des travailleurs flexibles à des secteurs économiques en pénurie de main-d'œuvre, en abaissant les prix des biens et services à forte intensité de main-d'œuvre produits au pays et en contribuant à des programmes d'admissibilité comme la sécurité sociale. L'illégalité de ces flux humains a cependant son prix. Elle fait baisser les salaires locaux et exerce des pressions sur les services locaux de santé et d'éducation, et elle peut miner les droits du travail. Sur le plan de la sécurité, la présence de millions de travailleurs non autorisés aux États-Unis permet à des éléments peu recommandables de se cacher parmi une population plus nombreuse obligée de vivre en clandestinité. Les profits illicites peuvent être cachés dans le flux d'argent gagné honnêtement qui retourne au Mexique, ce qui complique les efforts contre le blanchiment d'argent.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Blacksite, 20/03/2019 - 08:36
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je vais m'y intéresser de près... et je ne parle pas anglais... :-)
si t'as la patience de m'en traduire le sens général....

Pardon.
C'est une suite de discussions critique de la société, débutant cet extrait par la "fin" de la précédente.

Grossomodo, JK pense qu'on est dans une période de crise (au sens "changement"), le monde avançant vite. Il estime que nous sommes dans une crise de conscience (non pas sociale, économique, etc), que l'Homme a de plus en plus de mal a accepter les anciennes normes, les anciennes traditions, être "forcé" d'être dans un mode de vie particulier. Ou que ce soit (Asie, Amériques, Europe, ...).

Il met en lumière que le monde connait la misère, les conflits, la brutalité, des gaps technologiques énormes, etc ; monde que l'Homme a tenté de maîtriser et façonner, plus ou moins bien.
Cependant, l'Homme est resté tel qu'il était, un animal. Il est brutal, violent, agressif, cupide, compétitif ; et qu'il a bâtit la société en reposant sur ces traits qui, eux, n'ont pas évolués.

Après, il se lance dans une sacré tirade parlant de la Passion, prérequis pour être à l'Écoute des uns et des autres. Puis détaille l'Écoute, où tu laisses ton avis et ton ego de côté, pour "s'imbiber" de l'autre..
----
Bon, c'est assez "théorique" (même si j'y vois vite des applications concrètes de "tous les jours";), mais le mec a créé des écoles et participé à des "labos" à ciel ouvert. Plusieurs villes sont nées de manière utopique, que ce soit au Brésil, en France, en Angleterre ou biensûr, en Inde, et avec des cadors intellectuels. Elles ont fonctionné un moment, puis dégénéré, pour d'autres raisons. Mais ce n'est pas que théorique, en fait.

Concrètement, ça donne quoi ? Et je reprend la citation d'Albert Jacquard, un feu papy en or.
"Quand j’étais prof en première année de médecine, j’avais devant moi 400 élèves et on savait qu’il n’y en avait que 100 ou 120 qui auraient le droit de passer en deuxième année. Alors c’était la lutte couteaux tirés, ils se donnaient de faux renseignement, c’était abominable entre eux, on était en train d’en faire des tueurs.
Pardonnez-moi, mais former des médecins en leur donnant une mentalité de tueur, il y a un truc qui cloche là-dedans".
----
Par curiosité, vous "analysez" le marché des drogues ? Par exemple, voyez-vous des typologies de drogues différentes ?
(genre le crack pour les plus démunis, faute de mieux ; alcool un peu partout, plutôt social parfois soupape ; l herbe pour marginaux (jeunes ou 68ards) ; la cocaïne pour les cols blancs ou les fils de cols blancs, etc.. je dis au pif/au préjugé, mais tu vois l'idée)
Mesco
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et je pense que la question est pensée... alors certains sont plus en avance que d'autres... je pense que la finlande par exemple... est sur la bonne voie avec son système scolaire...
l'éducation en famille est plus complexe à gérer, légiférer... sans devenir intrusif dans les systèmes familiaux...
empêcher que dans le hui clos familial, des abus se fassent... c'est... compliqué.... mais il y a des moyens de détecter cela plus ou moins tot...

C'est aussi là que peut commencer la prise de conscience, des fois, ou les actes, tout simplement.
Lundi, une collègue (avec deux enfants jeunes) m'a rapporté une anecdote, celle-ci vivant tout juste à côté d'un foyer de la dass de mineurs abandonnés.
Ceux-ci, assez turbulents tu penses bien, vont fumer des joints derrière le foyer, devant chez ma collègue donc. Bruyants, sans respect et sales, le mari les engueule au balcon, pour finir par se faire menacer/insulter, la gendarmerie est contactée, blablabla...

Je te passe le reste de l'histoire, sans intérêt, mais tu vois un cas précis d'un grand mal de ce monde, l'ego.
"Moi je veux" être tranquille, "moi j'ai" droit à, "je m'en fous d'eux" tant qu'il me laissent tranquille, pour finir par un "je comprend qu'ils ont des problèmes sociaux, avec leur parents, l'accompagnement, mais c'est pas mon problème"
Sauf que si, concrètement, c'est son problème du coup.. (parce que moi, je m'en fous de son problème à elle aussi, je veux pas payer parce qu'elle a choisi d'habiter à côté d'une dass, ou que je pense qu'elle s'y prend mal, etc.. et ainsi de suite en fait, le cercle vicieux..)
En bref, ces jeunes seraient peut-être plus respectueux s'ils avaient à faire à des gens respectables..

Comment quelqu'un qui a un minimum de matière grise et ne vit pas dans une grotte peut-il vivre heureux dans ce monde, pendant que ses cousins meurent, soit directement, soit prématurément, et en grande partie (pour l'occident, aujourd'hui) à cause de nous. (hostilité ou radinerie) ?
:)
C'est à cela que je réponds alcool, tabac, caféine, thc, etc...
Mesco
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Gifle de tolérance - tend ton autre joue
AK, voici où je veux en venir.
Pour résoudre les 3/4 des problèmes de ce monde (drogues comprises), ce n'est pas une histoire d'industrie et de réchauffement, ni de véganisme, de terrorisme, de guerre contre la drogue, de narcos, ou ce que tu veux. C'est une histoire de prise de conscience sociétale. Une prise de conscience désintéressée, comme celle de cette belle personne.
Amha, ce mec éradique plus le terrorisme qu'un demi-siècle de lutte armée par les pays les plus puissants.
Une simple prise de conscience, gratuite.
Une autre métaphore bancale (un peu moins que la bouteille trouée), le vélo.
Ce que fait l'asso, dans laquelle tu es, consiste a faire des rustines, pour que le vélo (nous tous) soit réparé. Il le faut, lorsque les vélos sont crevés, sinon c'est galère pour tous.
Je mets juste en avant que la solution, sur le long terme, c'est d'arrêter de foutre des clous sur les routes.

Traduction~
"J'ai perdu ma femme, mais je ne hais pas le tueur. En tant que personne, je l'aime. Je suis désolé, je ne peux supporter ce qu'il a fait, mais je pense que, quelque part au cours de sa vie, il a été blessé et n'a pas su transformer cette(ces) blessure(s) d'une façon positive".
“I lost my wife, but I don’t hate the killer. As a person, I love him. But I’m sorry I cannot support what he did, but I think somewhere along in his life maybe he was hurt but he could not translate that hurt in a positive manner.”
Mesco
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ak (19 mars) disait:

mes mp ne fonctionnent pas... désolé

Te demandais juste pourquoi tu avais demandé les drogues que je consommais, et ce que tu en retenais donc :p
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Bref, file un taff louable à Pablo Escobar, ça l’empêchera peut-être d'inonder le monde de cocaïne, inciter les jeunes sans avenir à voir en la drogue une sortie de crise, tant en consommation qu'en vente, empêche des guerres de territoires avec victimes civiles, empêchera de créer des addicts que tu devras aider/accompagner
De la même manière, peut-être que les jeunes des cités ne verront plus la drogue, la boxe ou le foot comme unique moyen de sortir de leur condition et pouvoir subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. (la boxe et le foot étant très saturés en France, la drogue est le moyen le plus facile "de gagner en un jour ce qu'ils gagnent en un mois dans leur truc";)
Mesco
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Mesco (26 mars) disait:

les jeunes des cités ne verront plus la drogue, la boxe ou le foot comme unique moyen de sortir de leur condition

Petite digression, pour ceux qui s'étonnent encore que l'équipe de France de football est majoritairement d'allure noire, voilà voilà..
anor@k
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Juste au passage Mesco, tu te prends pour dieu?
Tu veux purifier l'humanité de ses maux?
1984?
Mesco
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anor@k (26 mars) disait:

Juste au passage Mesco, tu te prends pour dieu?
Tu veux purifier l'humanité de ses maux?
1984?

Tout à fait. Avec un D majuscule..
Je t'ai donné un cerveau, ne me fait pas regretter.
anor@k
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Mesco (26 mars) disait:

anor@k (26 mars) disait:

Juste au passage Mesco, tu te prends pour dieu?
Tu veux purifier l'humanité de ses maux?
1984?

Tout à fait. Avec un D majuscule..
Je t'ai donné un cerveau, ne me fait pas regretter.

Les majuscules, je sais encore où les mettre ;)

Désolé, j'ai du mal avec ton discours, tellement coréen du Nord.

Vous n'êtes pas sérieux quand vous prenez les finlandais pour exemple ?
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Pourquoi ne pas concentrer nos budgets de R&D, sur le développement de "drogues" non nocives pour le cerveau ou le corps, qu'on te délivrerait avec ton salaire ?
Des trucs qui te rendent plus performant, plus sociable, moins belliqueux et qui te soigneraient des névroses.
Pourquoi vouloir rééduquer le cerveau de l'être humain, dans une totale utopie, limite eugéniste?

Vouloir rester vivant, ça n'est pas une addiction à la vie ?
De quel droit, on se permet de survivre en engageant tous ces frais médicaux et autres, pour rester accro plus longtemps, au détriment des générations futures ?

Qui pose problème dans le budget de la sécu? Les drogués ou les gens atteints d'Alzheimer ?
ak
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anor@k (26 mars) disait:


Qui pose problème dans le budget de la sécu? Les drogués ou les gens atteints d'Alzheimer ?
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je répondrais au reste plus tard...
mais la sécu... c'est la première et la dernière année de vie... partout dans le monde.
les plus grosses dépenses c'est le tout début et la toute fin...
Exit Est la Solution...
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https://exit-romandie.ch/
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Ici, comme ailleurs, on sait depuis longtemps qu'on n'a pas les moyens de la prise en charge de ces maladies du cerveau dégénératives.

Les familles sont laissées dans le plus grand désarroi d'accompagnement de soins au quotidien et financier ; s'épuisent et finissent elles-mêmes par engendrer d'autres frais médicaux.

J'imagine que chacun a des exemples autour de soi...

Alors, peut-être Ak, la dernière année coûte cher, mais les précédentes, on les occulte, histoire de stats.
Sinon, d'accord, ceux qui écrivent des D en capitale, mettent bien des bâtons dans les roues pour l'Exit.

Moi, je suis pour l'homme augmenté ; sauf que je ne porte ni bracelets health-care, ni autres trucs à la con ; j'attends de vrais progrès.
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anor@k (26 mars) disait:

Moi, je suis pour l'homme augmenté ; sauf que je ne porte ni bracelets health-care, ni autres trucs à la con ; j'attends de vrais progrès.

Tu as déjà essayé le bracelet powerbalance ? ;-)
Blacksite
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L'homme augmenté ne concernera que les personnes ayant les moyens de payer.
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Atuesta, Laura H., and Dusan Paredes. "Do Mexicans flee from violence? The effects of drug-related violence on migration decisions in Mexico." publié en 2016 dans le Journal of Ethnic and Migration Studies.

Résumé et extraits (traduits) :

Cet article tente d'identifier l'existence de mouvements de population au Mexique causés par la violence liée à la drogue. Nous identifions deux types de migrants : (i) les migrants qui passent d'États non violents à des États violents, en raison de meilleures perspectives économiques et d'un coût de la vie moins élevé dans les pays de destination et (ii) les migrants qui passent d'États violents à des États non violents : ils continuent de migrer même si le coût de la vie à destination est plus élevé et les perspectives économiques sont moindres. Notre hypothèse est que pour le second type, les migrants fuient la violence et sont prêts à sacrifier des opportunités économiques afin de gagner leur sécurité. Par exemple, lorsque les migrants passent d'États non violents à des États violents, ils exigent un salaire 25% plus élevé afin d'augmenter les chances de migration de 10%. Au contraire, lorsque les migrants passent d'États violents à des États non violents, ils exigent seulement une augmentation de leur salaire de 15%.

P. 1-2
La violence au Mexique s'est considérablement intensifiée depuis que le gouvernement fédéral a lancé la guerre contre le crime organisé. En particulier, la violence a augmenté dans les États dans lesquels le gouvernement a eu des affrontements avec les organisations criminelles. Le taux d'homicides volontaires pour 100 000 habitants est passé de 8 à 18 entre 2007 et 2008 et, depuis lors, il a augmenté chaque année jusqu'en 2011. 25 000 disparitions forcées ont été signalées par le gouvernement fédéral depuis 2006. Toutefois, jusqu'à présent, le gouvernement n'a pas reconnu l'existence de populations déplacées à l'intérieur du pays et il n'existe aucune donnée permettant d'évaluer l'ampleur du problème ni les conséquences économiques de ce déplacement.

Cet article analyse la migration interne au sein du Mexique. À la suite des recherches antérieures menées par l'IDMC sur la relation entre la migration et la violence, notre objectif est de déterminer si les migrants se déplacent parce qu'ils cherchent de meilleures opportunités économiques ou pour des raisons non économiques, comme la recherche de conditions de vie plus sûres. Notre méthodologie propose l'utilisation d'une nouvelle approche dérivée de la littérature d'évaluation d'impact, l'appariement exact approximatif (CEM), pour évaluer l'importance de l'écart salarial dans les décisions de migration. Si les facteurs économiques ne sont pas en mesure d'expliquer pourquoi les gens émigrent de la plupart des États violents, cela pourrait suggérer qu'il s'agit d'une migration différente et que les taux élevés de criminalité pourraient entraîner de tels mouvements de migrants.

En utilisant la littérature contrefactuelle de manière innovante et trois ensembles de données différents, cet article estime les salaires potentiels individuellement pour chaque migrant s'il/elle avait décidé de ne pas migrer et, par conséquent, la probabilité de flux migratoires différents au sein des Etats mexicains. Contrairement aux études traditionnelles sur la migration qui calculent les salaires en moyenne pour chaque région, nous considérons que chaque salaire dépend principalement des caractéristiques individuelles des travailleurs et de la façon dont ces caractéristiques sont évaluées financièrement sur les marchés du travail locaux. Cette approche économétrique peut être étendue à d'autres pays ayant des contraintes de données similaires.

P. 3-4
Les efforts visant à quantifier le nombre de personnes déplacées au Mexique sont limités. Selon l'Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), le nombre total de personnes déplacées au Mexique en 2007 en raison de la guerre contre le crime organisé était de 160 000, sans compter les 115 000 autres personnes qui ont franchi la frontière vers les États-Unis. D'autre part, l'entreprise Parametría (2012) estime que la population déplacée est d'environ 1,6 million de personnes. L'approche la plus solide pour quantifier le problème, du moins au niveau local, a été une enquête menée en 2009 par l'Universidad Autónoma de Ciudad Juárez auprès des familles des personnes qui ont quitté leur foyer. Selon leurs résultats, seulement à Ciudad Juárez, 230 000 migrants ont émigré à cause de l'escalade de la violence entre 2007 et 2009 ; 46% de ces migrants sont restés dans le pays en tant que déplacés internes et le reste a traversé la frontière américaine.
Bien que les données officielles permettant de quantifier le nombre de personnes déplacées au Mexique fassent défaut, des efforts ont été faits pour étudier ce phénomène. Par exemple, Durin (2013) estime la population déplacée au niveau municipal en analysant le taux d'inoccupation des propriétés en 2005 et 2010. Selon ses estimations, Tijuana est la municipalité qui compte le plus grand nombre de personnes déplacées (160 000), et rien que dans les États du Nord, il y a eu 420 000 personnes déplacées entre 2005 et 2010. Rios Contreras (2014), d'autre part, estime les changements inattendus dans la population de chaque municipalité en fonction des crimes liés au crime organisé, et constate que les localités où la violence liée aux drogues est plus répandue connaissent un flux migratoire inopiné plus important que les autres municipalités du pays. Enfin, l'IDMC rapporte des estimations correspondantes au niveau des municipalités en comparant les flux migratoires des 104 municipalités du Mexique avec les niveaux les plus élevés de violence avec des municipalités similaires avec de faibles niveaux de violence, ce qui montre que les municipalités violentes ont 15 fois plus de flux migratoires que les municipalités avec de faibles niveaux de violence.

P. 13
Les résultats montrent des éléments de preuve initiaux à l'appui de l'hypothèse selon laquelle les salaires différentiels reflètent les conditions de violence dans chacun des États : les salaires potentiels dans les États à forte violence sont supérieurs aux salaires dans les États à faible violence pour le même groupe de migrants. D'un autre côté, les différences de salaires pour les migrants qui gardent leur résidence dans des États ayant le même niveau de violence ne sont pas significatives. Nous observons également que le lieu d'origine est également important pour déterminer les écarts salariaux : les migrants venant d'États à forte violence ont besoin d'un salaire nettement plus élevé s'ils passent à des États à moyenne ou forte violence que s'ils passent à des États à faible violence (l'écart salarial pour le premier cas est d'environ 20%, alors que pour le second cas il est seulement de 6%).

Les migrants venant d'États qualifiés d'États à forte violence ont des salaires plus faibles que les migrants venant d'États à faible, moyenne ou forte violence, lorsqu'ils décident d'émigrer vers des États à faible, moyenne ou forte violence, par rapport à l'écart salarial qui existerait pour un migrant venant d'un État à faible violence. Par exemple, les migrants venant d'un État classé dans la catégorie des États à forte violence bénéficieraient d'une prime salariale de 6,44 % en moyenne s'ils décidaient d'aller dans un État - classé dans la catégorie des États à faible niveau de violence. D'un autre côté, cette prime est de 42,99% pour les migrants venant d'un pays où la violence est faible et qui passent dans un autre pays où la violence est faible.

P. 18
Il n'est pas facile de relier nos résultats à un effet de déplacement au Mexique et des recherches plus approfondies sont nécessaires dans ce domaine, en particulier des données plus précises. Toutefois, le fait que les variables économiques ne sont pas en mesure d'expliquer les flux migratoires provenant d'États violents, de la même manière qu'elles expliquent les flux migratoires provenant d'États non violents, suggère qu'un phénomène migratoire différent est observé lorsque les personnes quittent les États violents, et l'exposition par la violence pourrait être considérée comme une des explications.

Le présent document présente plusieurs aspects à améliorer dans les recherches futures. Tout d'abord, une règle simple a été proposée pour définir le niveau de violence dans chaque État. De nouvelles recherches pourraient reproduire cet exercice avec des seuils différents ou avec des informations affinées qui permettent de décomposer le type de criminalité réellement pertinent pour les migrants. Deuxièmement, d'autres recherches pourraient également tenir compte de l'effet potentiel des commodités offertes par les différents États. Roback (1982) affirme ici que les commodités affectent à la fois l'offre et la demande, et que leur effet est capitalisé par les salaires. Troisièmement, nous concentrons nos recherches au niveau de l'État, sans tenir compte de l'hétérogénéité des municipalités. Notre décision fut prise parce que nous estimons les salaires potentiels individuellement, et que l'estimation des probabilités de migration individuelle vers les 2457 municipalités du Mexique était trop coûteuse en termes de calcul et de temps. Enfin, une extension de cette analyse serait d'explorer les résultats hétérogènes de la migration par secteur économique afin de comprendre l'effet de la violence liée à la drogue sur différents travailleurs en fonction de leur profession.

L'existence de populations déplacées entraîne deux coûts principaux qui devraient être pris en charge par les autorités gouvernementales. La première est la crise humanitaire générée par les mauvaises conditions de vie auxquelles ils sont confrontés dans leurs destinations. Au Mexique, les personnes déplacées, en général, ne reçoivent pas d'aide humanitaire de la part du gouvernement et, si tel est le cas, elles se retrouvent dans des conditions déplorables. Un deuxième coût est lié à la recherche d'une solution durable au phénomène de déplacement.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Blacksite, 26/03/2019 - 20:23
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Blacksite (26 mars) disait:

L'homme augmenté ne concernera que les personnes ayant les moyens de payer.

Venant de quelqu'un qui rêve d'habiter en Suisse, tu me fais doucement rire.
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Il n'y a pourtant rien de contradictoire.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Blacksite, 26/03/2019 - 20:27
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Mesco (26 mars) disait:

ak (19 mars) disait:

je vais m'y intéresser de près... et je ne parle pas anglais... :-)
si t'as la patience de m'en traduire le sens général....

Pardon.
C'est une suite de discussions critique de la société, débutant cet extrait par la "fin" de la précédente.

Grossomodo, JK pense qu'on est dans une période de crise (au sens "changement"), le monde avançant vite. Il estime que nous sommes dans une crise de conscience (non pas sociale, économique, etc), que l'Homme a de plus en plus de mal a accepter les anciennes normes, les anciennes traditions, être "forcé" d'être dans un mode de vie particulier. Ou que ce soit (Asie, Amériques, Europe, ...).

Il met en lumière que le monde connait la misère, les conflits, la brutalité, des gaps technologiques énormes, etc ; monde que l'Homme a tenté de maîtriser et façonner, plus ou moins bien.
Cependant, l'Homme est resté tel qu'il était, un animal. Il est brutal, violent, agressif, cupide, compétitif ; et qu'il a bâtit la société en reposant sur ces traits qui, eux, n'ont pas évolués.

Après, il se lance dans une sacré tirade parlant de la Passion, prérequis pour être à l'Écoute des uns et des autres. Puis détaille l'Écoute, où tu laisses ton avis et ton ego de côté, pour "s'imbiber" de l'autre..
----
Bon, c'est assez "théorique" (même si j'y vois vite des applications concrètes de "tous les jours";), mais le mec a créé des écoles et participé à des "labos" à ciel ouvert. Plusieurs villes sont nées de manière utopique, que ce soit au Brésil, en France, en Angleterre ou biensûr, en Inde, et avec des cadors intellectuels. Elles ont fonctionné un moment, puis dégénéré, pour d'autres raisons. Mais ce n'est pas que théorique, en fait.

Concrètement, ça donne quoi ? Et je reprend la citation d'Albert Jacquard, un feu papy en or.
"Quand j’étais prof en première année de médecine, j’avais devant moi 400 élèves et on savait qu’il n’y en avait que 100 ou 120 qui auraient le droit de passer en deuxième année. Alors c’était la lutte couteaux tirés, ils se donnaient de faux renseignement, c’était abominable entre eux, on était en train d’en faire des tueurs.
Pardonnez-moi, mais former des médecins en leur donnant une mentalité de tueur, il y a un truc qui cloche là-dedans".
----
Par curiosité, vous "analysez" le marché des drogues ? Par exemple, voyez-vous des typologies de drogues différentes ?
(genre le crack pour les plus démunis, faute de mieux ; alcool un peu partout, plutôt social parfois soupape ; l herbe pour marginaux (jeunes ou 68ards) ; la cocaïne pour les cols blancs ou les fils de cols blancs, etc.. je dis au pif/au préjugé, mais tu vois l'idée)



ok, merci!
pour ce qui est de l'analyse du marché...
très simplement on pourrait dire que plus t'as d'argent et plus tu sniffes et moins t'en as et plus tu shootes (par économie de produit)
après le marché s'adapte. plus de méthadone=moins d'héroine et donc plus de cocaine. la coaine se marie très bien à la métha... mais pas à l'héro.
après la coke transformée, base, crack, etc... c'est transversal... du parisien en vacances dans les antilles... au zombie africain à panam... beaucoup d'usagers de coke, la transforme pour la consommer de différentes manières...
ce qu'on remarque en 40 ans... c'est qu'on est passé de personnes qui consommaient une drogue de prédilection, en groupe, à la recherche d'un idéal... à des personnes totalement désinsérées, seules, qui consomment tout ce qui passe, en mélangeant bcp de produits, avec bcp de médicaments détournées. dans les personnes qu'on accueille, on a quasiment plus de consommateurs d'un seul produit. l'alcool étant l'exception.
ak
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Mesco (26 mars) disait:


AK, voici où je veux en venir.
Pour résoudre les 3/4 des problèmes de ce monde (drogues comprises), ce n'est pas une histoire d'industrie et de réchauffement, ni de véganisme, de terrorisme, de guerre contre la drogue, de narcos, ou ce que tu veux. C'est une histoire de prise de conscience sociétale. Une prise de conscience désintéressée, comme celle de cette belle personne.
Amha, ce mec éradique plus le terrorisme qu'un demi-siècle de lutte armée par les pays les plus puissants.
Une simple prise de conscience, gratuite.
Une autre métaphore bancale (un peu moins que la bouteille trouée), le vélo.
Ce que fait l'asso, dans laquelle tu es, consiste a faire des rustines, pour que le vélo (nous tous) soit réparé. Il le faut, lorsque les vélos sont crevés, sinon c'est galère pour tous.
Je mets juste en avant que la solution, sur le long terme, c'est d'arrêter de foutre des clous sur les routes.

Traduction~
"J'ai perdu ma femme, mais je ne hais pas le tueur. En tant que personne, je l'aime. Je suis désolé, je ne peux supporter ce qu'il a fait, mais je pense que, quelque part au cours de sa vie, il a été blessé et n'a pas su transformer cette(ces) blessure(s) d'une façon positive".
“I lost my wife, but I don’t hate the killer. As a person, I love him. But I’m sorry I cannot support what he did, but I think somewhere along in his life maybe he was hurt but he could not translate that hurt in a positive manner.”


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:-)
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Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.

Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.

Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.

Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.

Antoine Leiris
ak
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anor@k (26 mars) disait:



Vous n'êtes pas sérieux quand vous prenez les finlandais pour exemple ?



si
anor@k
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ak (27 mars) disait:

anor@k (26 mars) disait:



Vous n'êtes pas sérieux quand vous prenez les finlandais pour exemple ?



si

Même s'ils ont fait de nets progrès depuis 90, ils sont encore 20 pays devant nous en terme de taux de suicides. Sûrement qu'ils sont trop heureux et ont réglé leurs problèmes d'addictions aux drogues et surtout à l'alcool.

Bref, je vous laisse avec vos citations
ak
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tu réduis le taux de suicide au système éducatif?
t'as vu ou est la suisse?
le bouthan?
tu penses que la seule donnée qui explique le taux de suicide c'est le système scolaire?
ak
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et c'est clair que le pakistan est reconnu pour son système scolaire...
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ak (27 mars) disait:

tu réduis le taux de suicide au système éducatif?
t'as vu ou est la suisse?
le bouthan?
tu penses que la seule donnée qui explique le taux de suicide c'est le système scolaire?

Le système scolaire, c'est votre délire pas le mien.
Je parlais de taux de suicides liés à la dépression, la de drogues et surtout à l'alcool.
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anor@k (27 mars) disait:


Le système scolaire, c'est votre délire pas le mien.




ben c'est pour son syteme scolaire que j'ai nommé la finlande... par pour un classement du bonheur....
ak
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après vivre 3 mois par an dans le noir favorise peut être un certain... replis sur soi...
bonagva
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ak (27 mars) disait:

après vivre 3 mois par an dans le noir favorise peut être un certain... replis sur soi...

Pour être monté en Scandinavie un certain nombre de fois, il est clair que le climat a un impact non négligeable.

Un autre élément est la pression sociale: dans tout pays où l’organisation de la société va très loin et oblige à rentrer dans le moule, tu as une augmentation du nombre de suicides ...

Et on peut classer la Suisse ou le Japon dans ces pays avec les Scandinaves.
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bonagva (27 mars) disait:



Et on peut classer la Suisse ou le Japon dans ces pays avec les Scandinaves.



pourtant le japon est devant la france et la suisse derrière...