Stug (24 avril 2012) disait:
Si tu as bien travaillé et fait fortune, on te fait ta fete ...
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Soit un peu logique, si 1 personne fait fortune, ce n'est jamais toute seule isolée dans son coin, c'est que d'autres personnes ont également travaillé pour que ce type-là puisse faire fortune. Et ces personnes qui ont travaillé doivent nécessairement recueillir le struct minimum de leur travail pour cette personne puisse faire fortune.
C'est une logique économique implacable ce n'est pas une idéologie partisane.
Le NPA se moque que tel ou tel roule en Ferrari, car c'est un bien privé à usage privé. Ce qui est en cause dans le capitalisme, c'est l'utilisation des biens privés à usage d'esclavagisme: quand tu es propriétaire du moyen de production, tu as tout simplement TOUT pouvoir. Le prix du silence dans le monde occidental, c'est que la majorité des gens ont encore l'eau courante potable, l'électricité, accès aux soins etc. Mais quand ce confort va disparaître (la tendance est là et très forte) dans une proportion plus grande, tu verras bien qu'il est insupportable socialement que certains vivent très bien parce que propriétaires des moyens de production, et d'autres survivent et pourrissent. Et pourtant c'est le chemin que prend la France et tous les pays ayant pratiqué le capitalisme dans tous les domaines (santé, économie, industriel, éducation etc.)
Le plus bel exemple est le phénomène des travailleurs pauvres: si travailler tous les jours du matin au soir, payer tous ses impôts et cotisations amènent malgré tout à rester vivre dans la pauvreté, alors il est indéniable que le système fonctionne mal. En France la population active est de 25 millions. Le nombre de travailleurs pauvres selon les estimations varie de 1 à 7 millions. En prenant le milieu soit 4 millions, ça fait 16% des travailleurs qui sont pauvres et qui ne peuvent pas vivre de leur travail. Quand se rajoute 22% de chomage des jeunes de 18 à 25ans, et 1,5 million de retraités vivant sous le seuil de pauvreté (environ 900 euros), je peux t'assurer que l'opulence matérielle est concentrée dans les mains de quelques uns seulement.
Les autres i.e. ladite classe moyenne travaillent fort, ont tous le couteau/carte bancaire sous la gorge, et n'ont pas le temps d'aller manifester contre leur condition de vie qui ne cesse de se détériorer, alors par facilité proclame qu'il vote pour le candidat qui met en leurre le travail au coeur de son programme.
Les partis qui se disent révolutionnaires n'appellent pas au sang. La révolution, c'est un changement radical, dans l'esprit d'abord. Ceux qui tentent de discréditer ces partis en avançant qu'ils proclament la violence physique se ridiculisent eux-mêmes.
inscrit le 17/10/05
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