milesinium
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milenium ( 9 jan 2011) disait:

Pour répondre aux septiques, pour avoir déjà lu des articles sur le sujet écrit par des spécialistes aucuns ne considéré que l'homéopathie avait un effet placebo... Quand t'as un Rhume tu guéries pas en 2 jours avec un effet placebo... L'homéopathie est un dérivé de médecine naturelle, certaines des molécules ici de la nature ont vraiment des vertus guérissante et sont utilisé également dans des médicaments qui ne sont pas homéopathique...

Hormis Boiron je ne connais pas d'autres entreprises qui proposent ce type de médicament (y en a surement d'autres)... De ce fait le lobbying de l'industrie classique fait en sorte qu'on ne considère pas ce type de traitement comme efficace afin de pas se faire piquer des parts de marché...
A mon avis le fait que ça ne soit pas encore vraiment reconnu c'est juste une histoire d'interet et de gros sous...

J'ai un autre exemple, ma copine l'année dernière avait un virus dérivé de la grippe, elle a été soigné en homéopathie et a guérie rapidement... Alors certes y en a qui diront si et ça, que rien ne le prouve mais essayez!

Par contre après je suis d'accord l'homéopathie n'est pas suffisante pour tout, mais au lieu de gaver les gens d'antibiotique pour certaine maladie on ferrait mieux de leur prescrire l'homéopathie...


Heureusement qu'il y a encore des personnes de bon sens.
Prenez exemple.
milesinium
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chocard ( 9 jan 2011) disait:

milenium ( 9 jan 2011) disait:
Hormis Boiron je ne connais pas d'autres entreprises qui proposent ce type de médicament (y en a surement d'autres)... De ce fait le lobbying de l'industrie classique fait en sorte qu'on ne considère pas ce type de traitement comme efficace afin de pas se faire piquer des parts de marché...
A mon avis le fait que ça ne soit pas encore vraiment reconnu c'est juste une histoire d'interet et de gros sous...

le coup des méchants comploteurs qui veulent faire plier le David de la médecine qui a tout compris...

L'homéopathie est un dérivé d'une théorie foireuse du 18e siècle, dans laquelle son inventeur s'est entêté au mépris du bon sens.
Des molécules de la Nature ont des vertus guérissantes, pas de problème. Sauf que dans l'homéopathie de CH > 12, il n'y plus de molécule de la Nature hormis celle du saccharose et celle de l'eau.


Exemple, les archives de l'armée française pourraient révéler comment les homéopathes ont sauvé la plupart des soldats atteints de dysenterie devant le siège de Sébastopol. Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable
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milesinium (25 fév 2011) disait:



les archives de l'armée française...



Les statistiques américaines montrent...


Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...





vas y, balance les sources...
parce que "les statistiques américaines montrent" c'est un peu faible...
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milesinium (25 fév 2011) disait:

Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable


J'ai failli me pisser dessus :D
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non mais.. les gars y croient quoi... les statistiques americaines... c'est les statistiques des rahéliens ou de la secte moohnn...??
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Tu ne crois pas a l'homeopathie Ak?
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Tchi, 25/02/2011 - 13:42
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Tchi (25 fév 2011) disait:

Tu ne crois pas a l'homeopathie Ak?


milesinium (25 fév 2011) disait:

Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable


Y a quand même des limites :D
benzonico
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babou7374 (25 fév 2011) disait:

Tchi (25 fév 2011) disait:

Tu ne crois pas a l'homeopathie Ak?


milesinium (25 fév 2011) disait:

Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable


Y a quand même des limites :D


Selon une récente étude suisse, 89.3689% des sondages sur skipass sont à 79.82% faux et 100% inventé de toutes pieces.
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Tchi (25 fév 2011) disait:

Tu ne crois pas a l'homeopathie Ak?



je n'ai jamais dis ça... et même si... ça n'a aucune importance... mais je déteste les gens qui balance des infos avec des pseudo sources invérifiables...
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benzonico (25 fév 2011) disait:

babou7374 (25 fév 2011) disait:

Tchi (25 fév 2011) disait:

Tu ne crois pas a l'homeopathie Ak?


milesinium (25 fév 2011) disait:

Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable


Y a quand même des limites :D


Selon une récente étude suisse, 89.3689% des sondages sur skipass sont à 79.82% faux et 100% inventé de toutes pieces.



selon le dernières statistiques en vigueurs, 100% des gars qui balances des statistiques avec 0% de sources, représentent 100% de charlots...
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Tchi (25 fév 2011) disait:

Tu ne crois pas a l'homeopathie Ak?



"la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement..."



non mais... ça n'a rien à voir avec le fait que je croie, ou pas, à l'homéopathie :-) :-) :-)
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J'avais pas lu le reste en fait :)

Encore un coup des Illuminati franc-maçons chinois du FBI!
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ak (25 fév 2011) disait:

milesinium (25 fév 2011) disait:



les archives de l'armée française...



Les statistiques américaines montrent...


Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...





vas y, balance les sources...
parce que "les statistiques américaines montrent" c'est un peu faible...


0.3 à 30 : ça fait 100 fois plus d'efficacité!:d:d
c'est plus à se pisser dessus comme dit babou, mais pire!:d:p
avec un CH de 12
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- à partir de la dilution C30, «la matière est à tel point réduite» qu’elle présente «une particule qui n’est plus quantifiable; manifestement, par la dynamique de la dilution. La matière est réduite à sa substance intrinsèque et pure, et c’est là qu’elle présente tout son potentiel spirituel.»
[b]
- «Les dynamisations homéopathiques sont de véritables stimulateurs des propriétés médicinales cachées dans les corps naturels (...) qui peuvent ainsi agir sur notre esprit et notre vie...»
- «Si l’on fait tomber une goutte de médicament dans un grand lac, le mélange n’en fera pas un médicament, car la force serait absorbée. Mais en secouant fortement le liquide et en frottant la poudre en petites doses, ses vertus sont intensifiées»

Sacré inventeur d'une médecine qui marche ce Samuel Hahnemann
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ha huuuuuuuuuuuum



ha hummmmmmmmmmmm





... je médite pour renforcer l'efficacité de mes granules ...
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ak (25 fév 2011) disait:

benzonico (25 fév 2011) disait:

babou7374 (25 fév 2011) disait:

Tchi (25 fév 2011) disait:

Tu ne crois pas a l'homeopathie Ak?


milesinium (25 fév 2011) disait:

Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable


Y a quand même des limites :D


Selon une récente étude suisse, 89.3689% des sondages sur skipass sont à 79.82% faux et 100% inventé de toutes pieces.



selon le dernières statistiques en vigueurs, 100% des gars qui balances des statistiques avec 0% de sources, représentent 100% de charlots...


Effectivement, ces infos sont prise par des personnes ayant pas forcement la connaissance, c'est comme si on vous demandez de nous expliquer l'homéopathie, vue votre point de vue limité, on peu raconter plein de connerie.

L'ensemble des personnes dénigrant l'efficacité de l'homéopathie sont essentiellement des personnes remplie de mauvaise intention, et ce défoule sur ce qu'ils peuvent.
Mauvais médecin, mauvaise expérience, comme chacun des corps des métiers.

Pas besoin de diplôme pour le comprendre, il me semble.

Autre remarque, au cas ou vous ne vous en êtes pas rendue compte, nos footballeurs pro sont soigner sur le terrain avec l'homéopathie, étonnant non!, alors faut il avoir des tunes pour comprendre l'intérêt?

Ah, voilà l'assistance de notre belle politique, moins on comprend, mieux on ce porte.
Comme quoi, vous vous faites bien manipulé. C'est dans leur intérêt.

Vous ramener des sources fiables, à quoi cela pourra bien servir, votre opinion est tout faite.
Et d'ailleurs, vous avez internet, alors renseignez-vous.
L'ignorance n'est pas une maladie seulement de la fainéantise.
milesinium
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babou7374 (25 fév 2011) disait:

milesinium (25 fév 2011) disait:

Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable


J'ai failli me pisser dessus :D


T'inquiète, sa ce soigne.
milesinium
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milesinium (25 fév 2011) disait:

chocard ( 9 jan 2011) disait:

milenium ( 9 jan 2011) disait:
Hormis Boiron je ne connais pas d'autres entreprises qui proposent ce type de médicament (y en a surement d'autres)... De ce fait le lobbying de l'industrie classique fait en sorte qu'on ne considère pas ce type de traitement comme efficace afin de pas se faire piquer des parts de marché...
A mon avis le fait que ça ne soit pas encore vraiment reconnu c'est juste une histoire d'interet et de gros sous...

le coup des méchants comploteurs qui veulent faire plier le David de la médecine qui a tout compris...

L'homéopathie est un dérivé d'une théorie foireuse du 18e siècle, dans laquelle son inventeur s'est entêté au mépris du bon sens.
Des molécules de la Nature ont des vertus guérissantes, pas de problème. Sauf que dans l'homéopathie de CH > 12, il n'y plus de molécule de la Nature hormis celle du saccharose et celle de l'eau.


Exemple, les archives de l'armée française pourraient révéler comment les homéopathes ont sauvé la plupart des soldats atteints de dysenterie devant le siège de Sébastopol. Les statistiques américaines montrent comment l'homéopathie réduisait presque à zéro la mortalité de la fièvre jaune, de la diphtérie, ou du choléra. Pour la pneumonie, la médecine classique de l'époque dénombrait 30 à 34 % de mortalité alors que les hôpitaux homéopathiques en déploraient de 0,3 à 0,7 % avec le même recrutement...

L'homéopathie cherche à donner le minimum nécessaire, la médecine classique le maximum supportable


Excuse moi de te reprendre, la conception de l'homéopathie date dipocrate et non du 18ième.
Hannemann a seulement compris ce que d'autre exploité déjà.
Seulement lui en a fait une médecine populaire.
Je pense pas que ce soie avec nos quelques années de recherches allopathique que l'on va changer la conception du monde.
D'ailleurs, depuis cette médecine nouvelle, on a jamais eu autant de maladie dégénérante.
Mais il leur faut aussi des malades pour qu'elle évolue. Moi sa ne me dérange pas que certain préfère l'allopathie, ceci étant, entendre des connerie de personne ayant pas eu autour d'eux d'exemple ne fera pas avancer de chmilblique. Seulement faire perdre du temps aux autres.
Endorphin
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milesinium (27 fév 2011) disait:

Excuse moi de te reprendre, la conception de l'homéopathie date dipocrate et non du 18ième.
Hannemann a seulement compris ce que d'autre exploité déjà.


Qui a dit que l'orthographe avait une influence sur la credibilite d'un argument? ;)
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milesinium (27 fév 2011) disait:
ces infos sont prise par des personnes ayant pas forcement la connaissance


milesinium (27 fév 2011) disait:

la conception de l'homéopathie date dipocrate


C'est ÉNORME ! :D

J'adore être prise pour une conne par plus con que moi!

J'aime ! J'aime ! J'aime !
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milesinium (27 fév 2011) disait:

Pas besoin de diplôme pour le comprendre, il me semble.


En parlant de ça, tu fais quoi dans la vie?
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milesinium (27 fév 2011) disait:

Autre remarque, au cas ou vous ne vous en êtes pas rendue compte, nos footballeurs pro sont soigner sur le terrain avec l'homéopathie, étonnant non!, alors faut il avoir des tunes pour comprendre l'intérêt?


Nan mais les fous d'bauleurs c'est différent, ils ont tellement peur du dopage :) qu'ils préfèrent rester dipocrates re-:) sur la médecine douce!!!

Mais bon, j'ai peur qu'il y ait beaucoup de dipocrisie là dedans ;)
Message modifié 1 fois. Dernière modification par karamazofaucunlien, 27/02/2011 - 11:24
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karamazofaucunlien (27 fév 2011) disait:

milesinium (27 fév 2011) disait:

Autre remarque, au cas ou vous ne vous en êtes pas rendue compte, nos footballeurs pro sont soigner sur le terrain avec l'homéopathie, étonnant non!, alors faut il avoir des tunes pour comprendre l'intérêt?


Nan mais les fous d'bauleurs c'est différent, ils ont tellement peur du dopage :) qu'ils préfèrent rester dipocrates re-:) sur la médecine douce!!!


J'en fais serment :D
Caliban
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babou7374 (25 fév 2011) disait:

Y a quand même des limites :D


Bon et tu ne veux pas dégrafer d'un cran de plus ta chemise, pour offrir une dose, même homéopathique, de tes seins ?
babou7374
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Caliban (28 fév 2011) disait:

babou7374 (25 fév 2011) disait:

Y a quand même des limites :D


Bon et tu ne veux pas dégrafer d'un cran de plus ta chemise, pour offrir une dose, même homéopathique, de tes seins ?


Navrée, une seule personne a l'ordonnance pour ce traitement personnel ;)

Bien tenté.

Consulte, il y a peut-être d'autres solutions à ton cas :D
Caliban
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babou7374 (28 fév 2011) disait:

Navrée, une seule personne a l'ordonnance pour ce traitement personnel ;)
Bien tenté.
Consulte, il y a peut-être d'autres solutions à ton cas :D


Il reste le traitement de cheval : brusque ouverture de corset pour une explosion de poitrine opulente à peau laiteuse en plein visage. Mais je crains que tu ne disposes pas du produit adapté.
babou7374
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inscrit le 29/09/09
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En effet, j'ai pas de corset :D
Caliban
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babou7374 (28 fév 2011) disait:

En effet, j'ai pas de corset :D


Ce n'est qu'un détail matériel, et pour le reste tu sembles légèrement prétentieuse... Mais il serait possible de dire qu'il s'agirait d'une explosion à dose homéopathique. Comptons sur son effet placebo.
ak
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milesinium (27 fév 2011) disait:



Pas besoin de diplôme pour le comprendre, il me semble.



milesinium (27 fév 2011) disait:



Excuse moi de te reprendre, la conception de l'homéopathie date dipocrate et non du 18ième.
Hannemann a seulement compris ce que d'autre exploité déjà.




ouhlahhhhh même avec un diplôme là... j'ai du mal....
ak
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il a pris des cours de français à doses homéopathiques....
chocard
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milesinium (27 fév 2011) disait:
c'est comme si on vous demandez de nous expliquer l'homéopathie, vue votre point de vue limité, on peu raconter plein de connerie.
[...]
Ah, voilà l'assistance de notre belle politique, moins on comprend, mieux on ce porte.
Comme quoi, vous vous faites bien manipulé. C'est dans leur intérêt.
[...]
L'ignorance n'est pas une maladie seulement de la fainéantise.

Il faudrait que tu nous expliques l'homéopathie alors. Puisque visiblement tu as compris ce que c'était, voire même comment ça fonctionne (ça c'est remarquable, tu devrais publier).

Car dans le genre, le "on comprend pas comment ça marche, mais ça marche, si si !! Ayez confiance" est un bel exemple de ce que tu dénonces (on peut raconter plein de conneries ; "c'est dans leur intérêt" ; "moins on comprend, mieux on se porte" ; voire la manipulation).



Caliban par contre t'as abusé des flacons de Testis beaufindus en CH30...
Message modifié 1 fois. Dernière modification par chocard, 28/02/2011 - 13:50
byron
byron

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Entendu à la radio hier sur France Inter, les chimpanzés utilisent des méthodes allopathiques pour se soigner... ça prouve bien !!
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milesinium (27 fév 2011) disait:


D'ailleurs, depuis cette médecine nouvelle, on a jamais eu autant de maladie dégénérante.




forcément, on vit plus vieux :-) cqfd...
on a rarement ce genre de maladie à 45 ans...
Caliban
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inscrit le 25/01/11
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chocard (28 fév 2011) disait:

Caliban par contre t'as abusé des flacons de Testis beaufindus en CH30...


C'était du 200ch. Puis immédiatement après la prise j'ai vu la photo de babou7374 et sa chemisette.
Depuis cette combinaison je ne maîtrise plus rien.
babou7374
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Homéopathie - Les Laboratoires Boiron pris la main dans le sac

par Jean-Paul Krivine - SPS n° 281, avril 2008

La prestigieuse revue médicale The Lancet publie un nouvel article confirmant l’absence d’effet spécifique de l’homéopathie : « Cinq méta-analyses d’essais cliniques en homéopathie ont été faites. Toutes ont eu le même résultat : après avoir exclu les essais méthodologiquement inadéquats, et en prenant en compte les biais de publication, l’homéopathie n’a produit aucun bénéfice significativement supérieur au placebo » [1]. Les groupes pharmaceutiques produisant les médicaments homéopathiques peinent de plus en plus à exhiber des études prouvant l’efficacité de leurs préparations. Pourtant, la quête de validation scientifique reste indispensable à la crédibilité de ce commerce. Alors, une « contre-analyse » s’avérait nécessaire. C’est ce à quoi se livrent les Laboratoires Boiron au travers d’un communiqué de presse rendu public sur leur site Internet.
The Lancet confondrait résultat positif et résultat négatif

Face aux propos du Lancet, les Laboratoires Boiron affirment que les cinq méta-analyses présentées comme négatives seraient en réalité favorables à l’homéopathie. Rien de moins. En gros, The Lancet ne saurait pas lire les publications scientifiques et, là où la revue scientifique constate une « absence d’effet », il faudrait comprendre… le contraire. Les cinq méta-analyses sont passées en revue et, pour chacune d’elles, une phrase du résumé apparemment favorable à l’homéopathie est mise en exergue. Cela donne :

« Les résultats des essais randomisés retenus suggèrent que l’homéopathie individualisée a un effet supérieur au placebo » « Il y a des preuves que les traitements homéopathiques sont plus efficaces que le placebo ». « Le niveau de preuve des essais cliniques est positif mais insuffisant pour tirer des conclusions définitives ». « Ceci signifie que dans au moins un essai, l’hypothèse nulle (absence d’effet de l’homéopathie) doit être rejetée. […]le nombre de résultats significatifs n’est en toute probabilité pas dû au seul hasard ». « 21 (19 %) des essais sur l’homéopathie et neuf (8 %) essais sur la médecine conventionnelle ont été de qualité supérieure. La plupart des odds ratios ont signalé un effet bénéfique de l’intervention. L’hétérogénéité des résultats a été moins prononcée pour l’homéopathie que pour la médecine conventionnelle. Il est peu probable que cette différence puisse être attribuée au hasard. »

Présenté comme cela, un esprit honnête se devrait de reconnaître un fondement à l’homéopathie. Les publications scientifiques sont là… Mais esprit honnête rime souvent avec esprit critique. Un simple examen, à la portée de n’importe qui disposant d’un accès Internet, révèle la supercherie : une manipulation des textes qui mérite d’être explicitée ici.
Des citations tronquées

Reportons-nous tout simplement au texte original des études mentionnées. Et comparons la présentation qu’en font les Laboratoires Boiron avec ce qu’ont réellement écrit les auteurs cités.

L’étude “Kleijnen et al.” BMJ 1991 ; 302 : 316–232
Les Laboratoires Boiron : « Le niveau de preuve des essais cliniques est positif mais insuffisant pour tirer des conclusions définitives ».
Mais la citation complète [2] comporte une seconde partie, omise, qui précise que « ces conclusions définitives » ne peuvent pas être tirées « parce que la plupart des essais sont d’un niveau méthodologique faible, et parce que le rôle du biais de publication est inconnu » [3]. En conclusion, il est indiqué la nécessité de reprendre les évaluations de l’homéopathie, « mais uniquement au moyen d’études bien conduites ».

L’étude “Linde K, et al.”, Journal of Alternative Complement Med 1998 ;4 : 371–88
Les Laboratoires Boiron : « Les résultats des essais randomisés retenus suggèrent que l’homéopathie individualisée a un effet supérieur au placebo ».
La partie du texte omise précise [4] que « la qualité méthodologique des essais est très variable […] et quand seuls les essais aux qualités méthodologiques les meilleures sont retenus, aucun effet significatif n’est observé ». La conclusion est sans ambiguïté : « les preuves ne sont cependant pas convaincantes du fait des défauts méthodologiques et des incohérences. De nouvelles études devront s’attacher à reproduire les résultats annoncés ».

L’étude “Cucherat M et al.”, Eur J Clin Pharmacol 2000 ; 56 : 27–33
Les Laboratoires Boiron : « Il y a des preuves que les traitements homéopathiques sont plus efficaces que le placebo ».
Là encore, le texte complet apporte une « nuance » de taille [5] : les preuves tendent vers une valeur non significative à mesure qu’on enlève les essais de mauvaise qualité. En conclusion, là encore, il est souligné la nécessité « d’essais de bonne qualité pour confirmer les résultats ».

L’étude “Shang A et al.”, Lancet 2005 ; 366 : 726–32
Les Laboratoires Boiron : « 21 (19 %) des essais sur l’homéopathie et neuf (8 %) essais sur la médecine conventionnelle ont été de qualité supérieure. La plupart des odds ratios ont signalé un effet bénéfique de l’intervention. L’hétérogénéité des résultats a été moins prononcée pour l’homéopathie que pour la médecine conventionnelle. Il est peu probable que cette différence puisse être attribuée au hasard. »
Le texte original [6] soulève de nouveau les problèmes méthodologiques : « des biais sont présents à la fois dans les essais sur l’homéopathie et sur ceux sur la médecine conventionnelle. Quand ces biais sont pris en compte, il n’y a que de faibles preuves pour un effet spécifique des remèdes homéopathiques, mais de fortes preuves de l’effet de la médecine conventionnelle. Ces résultats sont compatibles avec l’idée que les effets homéopathiques sont des effets placebo ».

L’étude “Boissel JP et al.”, Report to the European Commission. 1996 : 195–210
Les Laboratoires Boiron : « Pour les 17 comparaisons retenues, pour chaque méthode utilisée, le résultat est une valeur de p bien inférieure à 0,001. Ceci signifie que dans au moins un essai, l’hypothèse nulle (absence d’effet de l’homéopathie) doit être rejetée. […] le nombre de résultats significatifs n’est en toute probabilité pas dû au seul hasard ».
Ici aussi, les résultats positifs constatés dans les articles examinés sont remis en cause par la très faible qualité méthodologique des essais.
Que sont les « problèmes méthodologiques » ?

Les cinq études [7] contestées par les Laboratoires Boiron sont des « méta-analyses ». Une méta-analyse consiste, sur un sujet donné, à examiner l’ensemble de la littérature existante pour produire une vision globale des résultats qui se dégagent. Le « biais de publication » évoqué plus haut (la propension à ne publier que les résultats qui « marchent », particulièrement dans le domaine des « médecines alternatives »;) doit être corrigé. Ensuite, il faut écarter les essais qui ne respectent pas les critères méthodologiques d’une étude bien conduite. De quoi s’agit-il ? L’évaluation d’un traitement se fait « en double aveugle contre placebo ». Cela signifie que le médecin ne sait pas si le vrai traitement été administré à son patient, ou si c’est un placebo qui lui a été donné. Bien entendu, le patient lui-même est dans cette situation « aveugle ». Il ne le sait pas non plus. Par ailleurs, comme on veut comparer les résultats sur deux populations, l’une ayant reçu la préparation évaluée, l’autre un placebo, il faut s’assurer que les deux groupes ont bien été constitués de façon aléatoire (en évitant par exemple, qu’inconsciemment des patients « plus atteints » ne soient affectés au groupe placebo).

Quand une méta-analyse indique des problèmes ou des faiblesses méthodologiques, cela signifie que l’un des critères énoncés plus haut n’a pas été respecté. La valeur d’un tel essai est nulle car on ne peut plus affirmer que ce qui est observé est bien dû au produit testé, et non pas au biais d’expérimentation. Il est dès lors logique, s’agissant d’une méta-analyse, donc d’une observation de publications existantes, que la conclusion s’exprime sous la forme suivante « Des résultats montrent un effet de l’homéopathie, mais les faiblesses méthodologiques sont telles que de nouvelles expériences bien conduites devront reproduire ces résultats ». Si on ne conserve que la première partie, « Des résultats montrent un effet de l’homéopathie », on exhibe une affirmation très favorable, alors que la signification de la phrase complète est l’exact opposé. C’est à cette manipulation que les Laboratoires Boiron se sont livrés.
Les médecins doivent faire preuve d’audace et être honnêtes avec leurs patients

Rendant déjà compte en 2005 de l’étude de A. Shang et collègues, The Lancet concluait ainsi son éditorial : « L’heure n’est probablement plus à des études ponctuelles, des rapports biaisés ou à la poursuite de recherches pour perpétuer le débat entre homéopathie et allopathie. Désormais, les médecins doivent faire preuve d’audace et être honnêtes avec leurs patients sur le manque d’effets de l’homéopathie, ainsi qu’avec eux-mêmes sur les échecs de la médecine moderne, pour répondre à l’attente des malades en matière de soins personnalisés ». En manipulant les analyses, c’est à une autre sorte d’audace que se livrent les Laboratoires Boiron.


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Babou...

Les copier/coller...



A dose homéo teuplé :) !!!
Ouatitm
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milesinium (27 fév 2011) disait:

D'ailleurs, depuis cette médecine nouvelle, on a jamais eu autant de maladie dégénérante.


Clair un vrai scandale, depuis que l'allopathie existe, les pays qui l'utilsent constatent une baisse violente de leurs espèrances de vie.

Alors que ceux qui se soignent comme au temps d'Hypocrate, ben ils vivent tous centenaires...

Hahnemann est juste un allumé, voilà mais il a raison. La connerie même après plusieurs générations de dilution se transmet très bien.

Peut-être qu'il s'est agité très fort dans une dame ?
lavoixdesallobroges
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babou7374
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il a pas honte le gars au point de poser pour le DL, d'autant plus pour un article sur ces merdes :D
milesinium
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Il n’est pas aisé d’accéder à l’Homéopathie pure ou, comme il serait plus simple de le formuler, à l’Homéopathie. Je sais que cette affirmation reconnaît qu’il y a une qualité d’homéopathie qui n’est pas strictement pure et ceci est si réel qu’il serait inutile de contre-argumenter.

Il est difficile de parler ou d’écrire avec assez d’énergie sur l’évolution de la médecine en presque cent ans pour parvenir à convaincre les esprits de la gravité de la situation, ou pour se représenter les préjudices qu’elle a infligés à la race humaine. En ce temps là, la médecine était chaotique. On ne peut pas dire qu’elle ait eu une quelconque efficacité et en ce qui concerne son histoire, elle était totalement traditionnelle. La médecine était faite de mesures drastiques et puissantes et sa seule valeur reconnue était qu’elle tuait rapidement ou guérissait lentement. Ces pratiques étaient la saignée, les ventouses, les vomissements, les cathartiques, les sudorifiques, les soporifiques, etc.

A quel point la médecine a-t-elle évolué ? Les nombreux engouements, les nombreuses illusions ont-ils fourni au monde un meilleur système médical que l’ancien qui existait en ces temps là ?

Est-ce que l’administration mortelle de mélanges concentrés d’alcaloïdes et de résineux sont plus efficaces et plus sécures ? En ce temps là, on administrait les médicaments en doses massives, actuellement les drogues sont administrées plus subtilement, de manière à diffuser dans le corps entier où elles diminuent l’énergie vitale et refoulent le processus morbide vers l’intérieur de l’économie. En ce temps là les médecins utilisaient des drogues brutes et maintenant ils utilisent des concentrés de drogues mortelles et, toujours sans lois ni principes comme par le passé.

A cette époque le médecin fabriquait ses propres médicaments ; maintenant c’est le chimiste et le pharmacien qui préparent les potions et qui informent le médecin des particularités et des indications des médicaments afin de permettre à celui-ci de prescrire ces concentrés puissants aux malades mourants. Ces nouvelles drogues sortent si rapidement des laboratoires que le droguiste n’enregistre pas leurs noms – et encore moins le médecin – ni la composition des médicaments qu’il utilise. Dès qu’un médicament est retiré, un nouveau est inventé, si bien que chaque année une nouvelle Matière Médicale sort de presse [comme le Vidal. NDT], et ceci pour le bien de cette profession supérieurement formée !

Combien ceux-ci sont différents des médicaments utilisés par la Nouvelle Ecole. Les remèdes dont la valeur a été démontrée restent valables selon les mêmes indications, et ceci durera aussi longtemps que l’homme vivra et aura besoin d’aide dans sa maladie. Les remèdes découverts par Hahnemann franchiront tous les tests de l’expérience et garderont toute leur valeur dans l’avenir puisqu’ils ne cessent de s’étoffer au gré de leur utilisation depuis leur découverte.

Cinquante ans ont fait évoluer et confirmer la Matière Médicale homéopathique, tandis que l’Ancienne Ecole en a inventé bien des nouvelles, et, ainsi que les sables mouvants, personne ne peut prédire d’ou viendra la suivante, ni la fin de celle utilisée actuellement.

La médecine traditionnelle a beaucoup changé. Ses adhérents incapables d’atteindre les résultats escomptés et énervés par l’épine dans le pied que représente le succès de l’homéopathie, se sont tournés vers la recherche dont les porte-flambeaux ont été Koch, Pasteur, et d’autres. Ce fatras chaotique qui se fait maintenant appeler « médecine scientifique » n’est que puanteur pour les narines des hommes rationnels et devrait être breveté pour réaliser un kaléidoscope médical. Telle est la vantardise de cette médecine de l’expérience !

Un microcéphale de Philadelphie a offert un prix de cent dollars il y a quelques années à qui pourrait démontrer les illusions et erreurs de l’homéopathie. La tâche est tellement ardue qu’il en offrait un prix exorbitant. Cela reviendrait si peu cher de démontrer les erreurs et illusions de la médecine traditionnelle ! La médecine dite « traditionnelle » a introduit bien des changements, aussi ridicules que nombreux parce n’étant jamais centrés sur une loi. Ses adeptes parlent de progrès. Que veulent-ils dire ? Sans principes à observer, sans lois dont il faut tenir compte, ils n’ont que la spéculation à offrir pour faire avancer cet énorme « poids lourd ».

Il s’agit d’une médecine de l’expérience sans lois et de conjectures. Ce n’est pas le résultat de découvertes mais l’opposition de mécènes dégoûtés contre les statistiques de l’homéopathie qui a attiré l’industrie dans cette soi-disant science.

En aucun cas cette démanche n’a été entreprise par amour des gens – ils se moquent de leur sort dans les chambres communes des hôpitaux – qu’ils ont changé, mais bien à cause des échecs et des désillusions provoquées par les expérimentations inutiles « à la » Koch, Pasteur, etc. sur les malades [La mémoire sélective de la médecine officielle a beaucoup de peine à se rappeler que les injections de tuberculine brute de Koch ont tués des milliers de malades tuberculeux. NDT]

Les dosages restreints en homéopathie ont provoqué tellement d’imitations que même le pseudo-homéopathe se console en pensant qu’il peut berner un public confiant avec des dosages ressemblant aux doses homéopathiques dont elles sont inspirées. Seuls les simples d’esprit ont été bernés.

Il n’y a aucune excuse valable pour ceux dans nos rangs qui ont pratiqué ces manœuvres. Ils sont connus et les raisons de leurs erreurs sont :

1) la demande croissante pour les médicaments véritables.

2) la jeunesse de la nouvelle méthode

3) la formation imparfaite

4) les livres imparfaits

5) de manière générale le manque d’occasions de pratiquer, le manque de motivation et le manque de compétence.

L’allopathie nous concerne très peu. Leurs voies se sont séparées depuis longtemps. L’homéopathie a fait des bonds en avant. Nous reconnaissons Hahnemann dans son rôle de maître supérieur, de père aimant et d’homme craignant Dieu.

Il termina son chef d’œuvre l’ORGANON en 1833 [en 1912 la 6ème édition de l’Organon était encore en train de dormir dans un grenier prussien. Il faudra attendre 1926 pour sa première publication en anglais, et 1962 pour sa version française. NDT]. Il en existe de nombreuses traductions, l’ouvrage a été réédité cinq fois, la première édition datant de 1810. Cette manière de soigner a profondément évolué et des milliers de médecins l’utilisent, sans parler des facultés, hôpitaux, dispensaires et journaux qui la font connaître dans tout le monde civilisé.

L’étude continuelle des principes de ce nouveau système en permet une meilleure utilisation et les questions du passé restées sans réponse diminuent sans arrêt. De nombreux médecins, venant d’un peu partout, sont prêts à témoigner de la valeur de ces lois et des réussites liées à l’observation des principes de l’homéopathie. Leur témoignage tend à démontrer que l’homéopathie pure représente tout ce qui est nécessaire pour guérir les malades, que ses lois sont universelles et que l’échec ou la réussite sont liés aux causes mentionnées ci-dessus.

L’obéissance démontre que l’homéopathie est fondée sur des principes – des lois – et pas simplement sur des habitudes de soins que l’on change quand quelque chose de mieux arrive ou que l’on est pris par une nouvelle lubie (Organon $ 2). Autant dire que la pomme pourrait faire autre chose que tomber de l’arbre quand sa tige est coupée.

Il n’y a qu’une seule méthode en homéopathie. Ceux qui ont accepté de s’y conformer se sont libérés des chaînes de préjugés, de l’intolérance, du sectarisme et de l’orgueil et ont suivi la lumière, ne chancelant jamais, bien qu’il leur arrive de trébucher. Ils ne se sont pas mis à railler alors qu’ils étaient souvent en proie au doute. Ils sont enfin parvenus au moment où atteignant le soleil du midi, ils ont été éblouis par la connaissance et l’amour de son usage. Tout ceci est à la portée de ceux qui possèdent l’amour de la connaissance pour se rendre utiles et qui ne sont pas à la poursuite de buts égoïstes.

L’homéopathie présente divers niveaux d’application, depuis ceux qui emploient des substances brutes en adjonction aux méthodes traditionnelles jusqu’aux plus magnifiques résultats obtenus par l’obéissance absolue aux lois connues. Chaque médecin reconnaît la valeur de la loi à travers les efforts qu’il déploie pour agir en fonction d’elle, il exerce au maximum de ses capacités et ne dévie sa pratique que lorsque sa connaissance de la loi est défectueuse. Par conséquent, ces degrés que nous avons évoqué ne sont rien d’autre que les infinités de nuances depuis l’ignorance jusqu’à la connaissance, depuis la mère de famille avec sa pharmacie familiale, au le maître compétent, chacun recherche le bien de l’humanité… ou se fait mercenaire en cherchant à vendre sa recette antidouleur pour quelques deniers [Kent parle « d’argent sale », j’ai placé ici une référence aux 40 deniers, prix de la trahison de Judas, ce qui me semble correspondre le mieux à l’esprit du texte].

Ceux qui manquent d’expérience doivent être enseignés et soutenus de manière à pouvoir pratiquer l’homéopathie sans avoir à recourir à la médecine traditionnelle. Mais le soutien n’est utile que s’il est désiré et apprécié.

Acquérir la connaissance nécessaire à la pratique sans avoir à recourir à des méthodes douteuses, exige un travail ardu et une motivation constante, le cerveau étant maintenu dans une attitude réceptive tandis que le cœur désire ardemment la recherche de la vérité, parce que cela amène à ce qui est bon et non pas à une transaction pour se faire de l’argent.

Les doctrines de l’homéopathie élèvent l’esprit et sont simple pour celui qui possède un esprit droit. Lorsqu’on les connaît, elles sont aisées à suivre tant il est plus facile de suivre des sentiers bien marqués que de patauger dans la boue de la médecine traditionnelle. Il est inutile d’affirmer que celui qui sait comment suivre des principes établis n’a aucune envie de s’en détourner. On ne peut pas ignorer le fait que beaucoup cherchent, mais peu découvrent les doctrines de l’homéopathie. Je ne conteste pas non plus que beaucoup trouvent que cela nécessite un travail ardu. Je ne doute pas non plus que le Créateur sache à qui il doit confier ses vérités sacrées. Ne doutons pas que ceux qui recherchent le bien de l’homme et sont prêts à y travailler recevront leur récompense. Il est impossible pour celui qui ignore les principes de l’homéopathie de prendre conscience des immenses bénéfices pour l’humanité que peuvent être le fruit d’une bonne connaissance et la mise en œuvre de la loi de similitude.

Ceux qui ignorent l’utilité la plus grande et plus élevée de l’homéopathie pensent qu’ils sont sages, ou alors que la connaissance de principes reconnus n’existe pas et ils déclarent que l’utilisation d’analgésiques se justifie quand le médicament homéopathique n’est pas connu. Ils utilisent souvent de tels agents au détriment du patient et d’un système dont ils professent qu’il est basé sur une loi. Ils sont incapables de percevoir que l’obéissance à la loi rend libre et partent de l’hypothèse que le droit de contourner la loi leur appartient.

L’obéissance aux principes doit passer avant le porte-monnaie, la réputation ou toute autre motivation égoïste, sinon le praticien ne peut atteindre le niveau où il fait pleine et entière confiance à la loi, et éprouve alors le sentiment de satisfaction de celui qui sait que son action est juste et bonne. L’ignorance ou l’égoïsme poussent à chaque fois à violer les lois et on s’aperçoit qu’au bout du compte c’est le patient qui rend hommage au médecin au lieu de voir le médecin servir le patient.

A la question : pourquoi ne pas se fier à la loi ? il n’y a jamais eu de réponse autre que « Je ne sais pas » ou « Cela n’est pas profitable ».

Lorsque nous comprenons le travail merveilleux qu’a accompli Hahnemann et la portée de l’Organon (qui est si complet tel qu’il nous l’a laissé que personne n’a pu y ajouter ou y retrancher quoi que ce soit, malgré toutes les grimaces de mépris) nous ne pouvons pas nous empêcher de le respecter et d’être convaincu qu’il a été aidé par une Providence toute-puissante.

Lorsque nous considérons la façon courageuse avec laquelle il a su faire face aux théories pathologiques de son temps (les théories pathologiques d’il y a cent ans, qui depuis ont été abandonnées, étaient soutenues avec autant d’assurance et de ténacité que celles actuellement à la mode, puisque l’Ancienne Ecole reconnaît et abandonne ses théories avec autant de désinvolture qu’une sirène ses amants) ; lorsque nous prenons conscience de son énorme savoir dans toutes les branches de la science, de son endurance physique qui lui permettait de veiller et de méditer une nuit sur trois, ainsi que son amour pour la race humaine et envers Dieu, et lorsque nous affirmons que l’amour de l’homme est la source de l’inspiration… alors nous pouvons comprendre la profondeur de la vérité qui se trouve dans son chef-d’œuvre l’Organon de guérir, que nous vénérons.

Depuis sa publication, tous les maîtres affirment qu’après chaque lecture de nouvelles vérités en émergent, en fonction du degré d’avancement et des progrès de chaque observateur impartial, quel que soit son âge et sa sagesse. Les maîtres de ces doctrines vivantes et de la Matière Médicale ont constamment suivi ce chef-d’œuvre. Aucun des grands prescripteurs ne s’est attribué une découverte qui n’ait déjà paru dans cet ouvrage ; tous ont dit que leur réussite était basée sur l’Organon. C’est le premier livre que l’étudiant doit lire et le dernier qui doit être consulté par le vieux médecin aussi occupé soit-il.

Lippe, Wells et bien d’autres ont recommandé la lecture continue de ce livre au cours de leur carrière. Ne devrions-nous pas, nous aussi, le consulter avec un profond respect ? Ne devrions-nous pas rechercher les vérités cachées qui ont apporté tant de succès à ces fidèles serviteurs de la loi ? Vers qui se tournerait l’homme à la recherche de lumière dans son désir de suivre la loi, dans le but de soigner les malades et être utile aux humains ? Bien sûr vers Hahnemann et ses fidèles disciples et non pas vers ceux qui se moquent de ce qu’ils pensent être les élucubrations d’un vieil homme.

Il y a certains homéopathes autoproclamés qui, en actes et en paroles traitent Hahnemann de théoricien, de fanatique, de visionnaire ; mais ceux-ci n’ont jamais guéri les gens malades comme Hahnemann l’a fait. Que chacun apprenne de lui jusqu’à égaler ses résultats ; car il a été et est encore un enseignant supérieur à tous les autres. Il a été le premier avocat de l’homéopathie et nous avons à le suivre car toute dérive de ses enseignements devrait porter une autre appellation.

Il ne devrait pourtant y avoir aucune polémique entre les hommes quand il s’agit de principes. La vérité est souvent tranchante, elle pousse à la dispute et les plaies qu’elle ouvre ainsi se referment rarement en première intention ou sans perte de sang. La polémique enseigne rarement la vérité à celui qui ne cherche pas la vérité. L’être humain rationnel accepte la vérité car il y est préparé et parce que c’est la vérité. Les malades viennent en détresse quand tous les autres soins ont échoué et ils sont donc dans une attitude de réceptivité ; tandis que les médecins endurcis, habitués de longue date aux méthodes traditionnelles ont une attitude rebelle, leur égoïsme et leur sectarisme sont difficiles à vaincre. A leurs yeux la lumière du soleil est aussi obscure que la fumée.

Hahnemann a formulé les principes thérapeutiques de l’homéopathie. Des découvertes fragmentaires avaient déjà été effectuées avant son œuvre, ce qui démontre que la vérité avait déjà lui dans le passé, mais pas avec assez d’intensité pour créer une doctrine. Il a si bien établi les lois pratiques dans l’Organon et ses Maladies chroniques, que l’on peut considérer que l’éventail des thérapies homéopathiques est complet.

L’homéopathie ne repose ni sur des théories ni sur des opinions, mais sur des faits. Les hypothèses et les raisonnements n’ont aucune place dans un traité d’où peut dépendre la vie humaine. Il est évidemment impossible au théoricien médical de se baser sur des faits médicaux car il n’a aucune connaissance des faits à considérer : il raisonne donc et pense que les vomissements sont dus à un cerveau affecté, ou à un foie congestionné ou que c’est un réflexe de l’utérus, etc. et ce « raisonnement » tourne en boucle indéfiniment. Ce théoricien est plus enclin qu’un autre à penser qu’un diagnostic exact est très important et pourtant chaque hypothèse montre la mouvance de ses conclusions erronées.

Les esprits pervertis de cette manière ne sont surpassés en nombre que par ceux dont l’opinion fluctuante empêche de penser qu’il existe une voie sûre ou des procédés fiables : leur confusion et leur évanescence mentale les empêchent d’établir un projet suivi. Pour eux il n’y a pas de médicament évident et cela engendre tout un éventail de médicaments. La chambre du malade est pleine de bouteilles et l’estomac du patient distendu par des choses bien trop nombreuses pour qu’on les énumère… de décoctions faites à la maison… jusqu’au ragout irlandais.

Plus le diagnostic est juste et possède une base solide, plus la prescription est erronée. Les diagnosticiens sont de piètres prescripteurs, mais cela ne tue pas de nommer la maladie. Nous devons simplement comprendre que le diagnostic ne révèle pas la nature de la maladie d’une façon qui pourrait nous évoquer l’image d’un remède. Le diagnostic reflète ce qui se voit à l’extérieur, les conséquences périphériques de la pathologie, alors que c’est la nature interne de la maladie qui doit être perçue à travers les signes et symptômes caractéristiques afin de découvrir le remède curateur (Organon §6-8). La capacité à développer au plus haut point cette perception particulière conduit à la sélection des médicaments présentant l’homéopathicité la plus élevée, et par conséquent aux capacités de guérison les plus hautes.

Les opinions médicales concernant une maladie donnée sont aussi nombreuses qu’il y a de médecins. Même en ce temps de plus grande connaissance, prévalent les changements éclairs d’opinion. Le pauvre mortel qui erre d’un médecin à un autre ne reçoit que leurs diagnostics inutiles et couteux. Ce ne serait pas si grave si on ne pensait pas que le traitement repose sur le diagnostic. Bien heureusement pour le patient, ainsi que pour le médecin, une supposition n’est pas criminelle. Notre collègue Chapman, avec son cas test de prescription, a démontré que même le cas le plus simple ne donne pas lieu à deux prescriptions semblables, même quand les meilleurs allopathes sont consultés. Le résultat avec la Nouvelle Ecole était tout autre puisque tous les médecins sont arrivés au même remède pour le même cas. Le même test pourra être reconduit autant qu’on voudra, avec des résultats toujours similaires.

Les épidémies des vingt-cinq dernières années ont révélé de merveilleuses similarités dans les méthodes et les remèdes. La Commission sur la Fièvre Jaune a démontré la valeur de la méthode et de ses résultats dans les rapports médicaux formant les statistiques pour Memphis et la Nouvelle Orléans. Ces hommes ne se connaissaient pas. Ils ont travaillé et ont obtenu des résultats qui ont démontré qu’ils étaient inspirés par des principes puisque les mêmes remèdes ont été utilisés dans les différentes villes, ceci pour des symptômes identiques et avec les mêmes résultats.

L’exactitude des méthodes et des remèdes semblables pour des symptômes semblables partout dans le monde, avec la bonne vieille Matière Médicale qui s’améliore au fil des années, devrait suffire à interpeller les esprits et les convaincre de nous entendre. Les statistiques fournies par Boericke & Tafel devraient être étudiées à fond avant que l’on tourne le dos à un système thérapeutique qui a fait ses preuves.

On a souvent dit que les hommes sont des couards nés ; on peut rarement s’en rendre compte avant de constater que les médecins de l’Ancienne école n’osent ni acquérir, ni lire, posséder, ni posséder dans leur bibliothèque le moindre livre écrit par Hahnemann. Ils ont peur d’être accusés de crime par leurs collègues et par les sociétés auxquels ils appartiennent.

Récemment un médecin qui dînait avec des amis s’aventura à dire du mal de l’homéopathie. On lui demanda s’il avait déjà lu un livre d’homéopathie, s’il lui était arrivé de feuilleter un livre écrit par Hahnemann, si par hasard il possédait une brochure sur le sujet. A toutes ces questions il répondit par la négative. On lui demanda ensuite s’il n’est pas habituel pour les médecins de l’école traditionnelle de se moquer de la Nouvelle Ecole, ce sur quoi il répondit par l’affirmative. Puis on lui demanda s’il connaissait un « médecin traditionnel » qui ait un livre d’homéopathie. A ceci il répondit que non. Suite à toutes ces questions, l’interrogateur releva que les réponses démontraient que cela semble être une habitude des tenants de la médecine traditionnelle de se moquer des sujets sur lesquels on a le moins de connaissances. C’est toujours le cas pour les sectaires et les ignorants. L’orgueil personnel se manifeste par le mépris à l’encontre des doctrines de l’homéopathie.

Si les cent dollars offerts par le Dr. Gould avaient été acceptés par des hommes instruits, nous aurions eu de nouvelles adhésions à la Nouvelle Ecole, car tout homme honnête, tout homme instruit qui a tenté d’exposer les erreurs ou les illusions de l’homéopathie a fini par en devenir le soutien. Le critique honnête doit lire les écrits de Hahnemann avec attention.

C’est le seul moyen pour que les livres de Hahnemann atteignent les bibliothèques de ces personnes dogmatiques et intolérantes. Plus l’essor de la Nouvelle Ecole a été rapide, plus rigide a été la mise en quarantaine des écrits de Hahnemann.

Dans la pratique de l’homéopathie, un maître, où qu’il soit, a quelque chose sur lequel il peut baser sa prescription. Hahnemann l’a brillamment démontré suite à son étude de l’épidémie de choléra, sans avoir vu un seul malade, en se basant uniquement sur les symptômes des cas qu’on lui décrivait pour les comparer avec la Matière Médicale. Il détermina que Veratrum, Cuprum et Camphora étaient les médicaments les mieux adaptés pour lutter contre cette épidémie. La nature de la maladie paraissait semblable à ce qu’il avait vu dans les provings de Camphora, Veratrum et de Cuprum. Il en conclut que ces remèdes devaient pouvoir guérir la maladie. Ils furent utilisés avec succès. Ce sont encore aujourd’hui nos références pour le choléra et ils le seront toujours. Hahnemann ne faisait pas qu’émettre un avis. Il avait simplement comparé les symptômes des provings avec ceux de la maladie. C’est de cette comparaison qu’il pu déduire que c’étaient ces remèdes qui étaient indiqués. Les homéopathes ont donc l’avantage de prévoir, ce qui ne se retrouve nulle part en médecine [en science, cette faculté est essentielle pour démontrer la validité d’un système au même titre que la découverte d’Uranus par Le Verrier et Adams ou le calcul de la récession du périhélie de Mercure par Einstein. NDT].

Des principes clairs doivent gouverner chaque médecin quand il se rend au chevet du malade (Organon §1-2). Les malades y ont droit. Avant Hahnemann une telle chose n’existait pas. Les malades étaient outrageusement maltraités. Depuis l’avènement de ce système aussi magnifique que parfait, les gens ont le droit d’exiger l’exactitude dans les méthodes et la connaissance. Mieux vaut ne rien faire que de faire quelque chose d’inutile. Mieux vaut attendre et observer plutôt que d’agir n’importe comment. La moindre action du médecin homéopathe doit être basée sur un principe indiscutable. Il devrait dire : « Voilà ce que dit le principe, de la même façon que la grammaire est présente dans les moindres tournures de votre discours. » Certains disent « Je n’y crois pas » mais soyons clairs : la croyance n’a pas sa place en homéopathie. La méthode inductive de Hahnemann ne laisse aucune place au doute ; c’est pourquoi le premier paragraphe de l’Organon affirme :

La plus haute et même l'unique vocation du médecin est de rétablir la santé des personnes malades, c'est ce qu'on appelle guérir.
milesinium
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ak (25 fév 2011) disait:


milesinium
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Ouatitm ( 1 mar 2011) disait:

milesinium (27 fév 2011) disait:

D'ailleurs, depuis cette médecine nouvelle, on a jamais eu autant de maladie dégénérante.


Clair un vrai scandale, depuis que l'allopathie existe, les pays qui l'utilsent constatent une baisse violente de leurs espèrances de vie.

Alors que ceux qui se soignent comme au temps d'Hypocrate, ben ils vivent tous centenaires...

Hahnemann est juste un allumé, voilà mais il a raison. La connerie même après plusieurs générations de dilution se transmet très bien.

Peut-être qu'il s'est agité très fort dans une dame ?


t'es en forme, ta bouffé du clown!!!
milesinium
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inscrit le 14/02/11
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milesinium ( 3 mar 2011) disait:

ak (25 fév 2011) disait:





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milesinium ( 3 mar 2011) disait:

Blah...blah...blah et blah!!!



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lavoixdesallobroges
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inscrit le 31/01/07
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milesinium ( 3 mar 2011) disait:

Il n’est pas aisé d’accéder à l’Homéopathie pure ou, comme il serait plus simple de le formuler, à l’Homéopathie. Je sais que cette affirmation reconnaît qu’il y a une qualité d’homéopathie qui n’est pas strictement pure et ceci est si réel qu’il serait inutile de contre-argumenter.

Il est difficile de parler ou d’écrire avec assez d’énergie sur l’évolution de la médecine en presque cent ans pour parvenir à convaincre les esprits de la gravité de la situation, ou pour se représenter les préjudices qu’elle a infligés à la race humaine. En ce temps là, la médecine était chaotique. On ne peut pas dire qu’elle ait eu une quelconque efficacité et en ce qui concerne son histoire, elle était totalement traditionnelle. La médecine était faite de mesures drastiques et puissantes et sa seule valeur reconnue était qu’elle tuait rapidement ou guérissait lentement. Ces pratiques étaient la saignée, les ventouses, les vomissements, les cathartiques, les sudorifiques, les soporifiques, etc.

A quel point la médecine a-t-elle évolué ? Les nombreux engouements, les nombreuses illusions ont-ils fourni au monde un meilleur système médical que l’ancien qui existait en ces temps là ?

Est-ce que l’administration mortelle de mélanges concentrés d’alcaloïdes et de résineux sont plus efficaces et plus sécures ? En ce temps là, on administrait les médicaments en doses massives, actuellement les drogues sont administrées plus subtilement, de manière à diffuser dans le corps entier où elles diminuent l’énergie vitale et refoulent le processus morbide vers l’intérieur de l’économie. En ce temps là les médecins utilisaient des drogues brutes et maintenant ils utilisent des concentrés de drogues mortelles et, toujours sans lois ni principes comme par le passé.

A cette époque le médecin fabriquait ses propres médicaments ; maintenant c’est le chimiste et le pharmacien qui préparent les potions et qui informent le médecin des particularités et des indications des médicaments afin de permettre à celui-ci de prescrire ces concentrés puissants aux malades mourants. Ces nouvelles drogues sortent si rapidement des laboratoires que le droguiste n’enregistre pas leurs noms – et encore moins le médecin – ni la composition des médicaments qu’il utilise. Dès qu’un médicament est retiré, un nouveau est inventé, si bien que chaque année une nouvelle Matière Médicale sort de presse [comme le Vidal. NDT], et ceci pour le bien de cette profession supérieurement formée !

Combien ceux-ci sont différents des médicaments utilisés par la Nouvelle Ecole. Les remèdes dont la valeur a été démontrée restent valables selon les mêmes indications, et ceci durera aussi longtemps que l’homme vivra et aura besoin d’aide dans sa maladie. Les remèdes découverts par Hahnemann franchiront tous les tests de l’expérience et garderont toute leur valeur dans l’avenir puisqu’ils ne cessent de s’étoffer au gré de leur utilisation depuis leur découverte.

Cinquante ans ont fait évoluer et confirmer la Matière Médicale homéopathique, tandis que l’Ancienne Ecole en a inventé bien des nouvelles, et, ainsi que les sables mouvants, personne ne peut prédire d’ou viendra la suivante, ni la fin de celle utilisée actuellement.

La médecine traditionnelle a beaucoup changé. Ses adhérents incapables d’atteindre les résultats escomptés et énervés par l’épine dans le pied que représente le succès de l’homéopathie, se sont tournés vers la recherche dont les porte-flambeaux ont été Koch, Pasteur, et d’autres. Ce fatras chaotique qui se fait maintenant appeler « médecine scientifique » n’est que puanteur pour les narines des hommes rationnels et devrait être breveté pour réaliser un kaléidoscope médical. Telle est la vantardise de cette médecine de l’expérience !

Un microcéphale de Philadelphie a offert un prix de cent dollars il y a quelques années à qui pourrait démontrer les illusions et erreurs de l’homéopathie. La tâche est tellement ardue qu’il en offrait un prix exorbitant. Cela reviendrait si peu cher de démontrer les erreurs et illusions de la médecine traditionnelle ! La médecine dite « traditionnelle » a introduit bien des changements, aussi ridicules que nombreux parce n’étant jamais centrés sur une loi. Ses adeptes parlent de progrès. Que veulent-ils dire ? Sans principes à observer, sans lois dont il faut tenir compte, ils n’ont que la spéculation à offrir pour faire avancer cet énorme « poids lourd ».

Il s’agit d’une médecine de l’expérience sans lois et de conjectures. Ce n’est pas le résultat de découvertes mais l’opposition de mécènes dégoûtés contre les statistiques de l’homéopathie qui a attiré l’industrie dans cette soi-disant science.

En aucun cas cette démanche n’a été entreprise par amour des gens – ils se moquent de leur sort dans les chambres communes des hôpitaux – qu’ils ont changé, mais bien à cause des échecs et des désillusions provoquées par les expérimentations inutiles « à la » Koch, Pasteur, etc. sur les malades [La mémoire sélective de la médecine officielle a beaucoup de peine à se rappeler que les injections de tuberculine brute de Koch ont tués des milliers de malades tuberculeux. NDT]

Les dosages restreints en homéopathie ont provoqué tellement d’imitations que même le pseudo-homéopathe se console en pensant qu’il peut berner un public confiant avec des dosages ressemblant aux doses homéopathiques dont elles sont inspirées. Seuls les simples d’esprit ont été bernés.

Il n’y a aucune excuse valable pour ceux dans nos rangs qui ont pratiqué ces manœuvres. Ils sont connus et les raisons de leurs erreurs sont :

1) la demande croissante pour les médicaments véritables.

2) la jeunesse de la nouvelle méthode

3) la formation imparfaite

4) les livres imparfaits

5) de manière générale le manque d’occasions de pratiquer, le manque de motivation et le manque de compétence.

L’allopathie nous concerne très peu. Leurs voies se sont séparées depuis longtemps. L’homéopathie a fait des bonds en avant. Nous reconnaissons Hahnemann dans son rôle de maître supérieur, de père aimant et d’homme craignant Dieu.

Il termina son chef d’œuvre l’ORGANON en 1833 [en 1912 la 6ème édition de l’Organon était encore en train de dormir dans un grenier prussien. Il faudra attendre 1926 pour sa première publication en anglais, et 1962 pour sa version française. NDT]. Il en existe de nombreuses traductions, l’ouvrage a été réédité cinq fois, la première édition datant de 1810. Cette manière de soigner a profondément évolué et des milliers de médecins l’utilisent, sans parler des facultés, hôpitaux, dispensaires et journaux qui la font connaître dans tout le monde civilisé.

L’étude continuelle des principes de ce nouveau système en permet une meilleure utilisation et les questions du passé restées sans réponse diminuent sans arrêt. De nombreux médecins, venant d’un peu partout, sont prêts à témoigner de la valeur de ces lois et des réussites liées à l’observation des principes de l’homéopathie. Leur témoignage tend à démontrer que l’homéopathie pure représente tout ce qui est nécessaire pour guérir les malades, que ses lois sont universelles et que l’échec ou la réussite sont liés aux causes mentionnées ci-dessus.

L’obéissance démontre que l’homéopathie est fondée sur des principes – des lois – et pas simplement sur des habitudes de soins que l’on change quand quelque chose de mieux arrive ou que l’on est pris par une nouvelle lubie (Organon $ 2). Autant dire que la pomme pourrait faire autre chose que tomber de l’arbre quand sa tige est coupée.

Il n’y a qu’une seule méthode en homéopathie. Ceux qui ont accepté de s’y conformer se sont libérés des chaînes de préjugés, de l’intolérance, du sectarisme et de l’orgueil et ont suivi la lumière, ne chancelant jamais, bien qu’il leur arrive de trébucher. Ils ne se sont pas mis à railler alors qu’ils étaient souvent en proie au doute. Ils sont enfin parvenus au moment où atteignant le soleil du midi, ils ont été éblouis par la connaissance et l’amour de son usage. Tout ceci est à la portée de ceux qui possèdent l’amour de la connaissance pour se rendre utiles et qui ne sont pas à la poursuite de buts égoïstes.

L’homéopathie présente divers niveaux d’application, depuis ceux qui emploient des substances brutes en adjonction aux méthodes traditionnelles jusqu’aux plus magnifiques résultats obtenus par l’obéissance absolue aux lois connues. Chaque médecin reconnaît la valeur de la loi à travers les efforts qu’il déploie pour agir en fonction d’elle, il exerce au maximum de ses capacités et ne dévie sa pratique que lorsque sa connaissance de la loi est défectueuse. Par conséquent, ces degrés que nous avons évoqué ne sont rien d’autre que les infinités de nuances depuis l’ignorance jusqu’à la connaissance, depuis la mère de famille avec sa pharmacie familiale, au le maître compétent, chacun recherche le bien de l’humanité… ou se fait mercenaire en cherchant à vendre sa recette antidouleur pour quelques deniers [Kent parle « d’argent sale », j’ai placé ici une référence aux 40 deniers, prix de la trahison de Judas, ce qui me semble correspondre le mieux à l’esprit du texte].

Ceux qui manquent d’expérience doivent être enseignés et soutenus de manière à pouvoir pratiquer l’homéopathie sans avoir à recourir à la médecine traditionnelle. Mais le soutien n’est utile que s’il est désiré et apprécié.

Acquérir la connaissance nécessaire à la pratique sans avoir à recourir à des méthodes douteuses, exige un travail ardu et une motivation constante, le cerveau étant maintenu dans une attitude réceptive tandis que le cœur désire ardemment la recherche de la vérité, parce que cela amène à ce qui est bon et non pas à une transaction pour se faire de l’argent.

Les doctrines de l’homéopathie élèvent l’esprit et sont simple pour celui qui possède un esprit droit. Lorsqu’on les connaît, elles sont aisées à suivre tant il est plus facile de suivre des sentiers bien marqués que de patauger dans la boue de la médecine traditionnelle. Il est inutile d’affirmer que celui qui sait comment suivre des principes établis n’a aucune envie de s’en détourner. On ne peut pas ignorer le fait que beaucoup cherchent, mais peu découvrent les doctrines de l’homéopathie. Je ne conteste pas non plus que beaucoup trouvent que cela nécessite un travail ardu. Je ne doute pas non plus que le Créateur sache à qui il doit confier ses vérités sacrées. Ne doutons pas que ceux qui recherchent le bien de l’homme et sont prêts à y travailler recevront leur récompense. Il est impossible pour celui qui ignore les principes de l’homéopathie de prendre conscience des immenses bénéfices pour l’humanité que peuvent être le fruit d’une bonne connaissance et la mise en œuvre de la loi de similitude.

Ceux qui ignorent l’utilité la plus grande et plus élevée de l’homéopathie pensent qu’ils sont sages, ou alors que la connaissance de principes reconnus n’existe pas et ils déclarent que l’utilisation d’analgésiques se justifie quand le médicament homéopathique n’est pas connu. Ils utilisent souvent de tels agents au détriment du patient et d’un système dont ils professent qu’il est basé sur une loi. Ils sont incapables de percevoir que l’obéissance à la loi rend libre et partent de l’hypothèse que le droit de contourner la loi leur appartient.

L’obéissance aux principes doit passer avant le porte-monnaie, la réputation ou toute autre motivation égoïste, sinon le praticien ne peut atteindre le niveau où il fait pleine et entière confiance à la loi, et éprouve alors le sentiment de satisfaction de celui qui sait que son action est juste et bonne. L’ignorance ou l’égoïsme poussent à chaque fois à violer les lois et on s’aperçoit qu’au bout du compte c’est le patient qui rend hommage au médecin au lieu de voir le médecin servir le patient.

A la question : pourquoi ne pas se fier à la loi ? il n’y a jamais eu de réponse autre que « Je ne sais pas » ou « Cela n’est pas profitable ».

Lorsque nous comprenons le travail merveilleux qu’a accompli Hahnemann et la portée de l’Organon (qui est si complet tel qu’il nous l’a laissé que personne n’a pu y ajouter ou y retrancher quoi que ce soit, malgré toutes les grimaces de mépris) nous ne pouvons pas nous empêcher de le respecter et d’être convaincu qu’il a été aidé par une Providence toute-puissante.

Lorsque nous considérons la façon courageuse avec laquelle il a su faire face aux théories pathologiques de son temps (les théories pathologiques d’il y a cent ans, qui depuis ont été abandonnées, étaient soutenues avec autant d’assurance et de ténacité que celles actuellement à la mode, puisque l’Ancienne Ecole reconnaît et abandonne ses théories avec autant de désinvolture qu’une sirène ses amants) ; lorsque nous prenons conscience de son énorme savoir dans toutes les branches de la science, de son endurance physique qui lui permettait de veiller et de méditer une nuit sur trois, ainsi que son amour pour la race humaine et envers Dieu, et lorsque nous affirmons que l’amour de l’homme est la source de l’inspiration… alors nous pouvons comprendre la profondeur de la vérité qui se trouve dans son chef-d’œuvre l’Organon de guérir, que nous vénérons.

Depuis sa publication, tous les maîtres affirment qu’après chaque lecture de nouvelles vérités en émergent, en fonction du degré d’avancement et des progrès de chaque observateur impartial, quel que soit son âge et sa sagesse. Les maîtres de ces doctrines vivantes et de la Matière Médicale ont constamment suivi ce chef-d’œuvre. Aucun des grands prescripteurs ne s’est attribué une découverte qui n’ait déjà paru dans cet ouvrage ; tous ont dit que leur réussite était basée sur l’Organon. C’est le premier livre que l’étudiant doit lire et le dernier qui doit être consulté par le vieux médecin aussi occupé soit-il.

Lippe, Wells et bien d’autres ont recommandé la lecture continue de ce livre au cours de leur carrière. Ne devrions-nous pas, nous aussi, le consulter avec un profond respect ? Ne devrions-nous pas rechercher les vérités cachées qui ont apporté tant de succès à ces fidèles serviteurs de la loi ? Vers qui se tournerait l’homme à la recherche de lumière dans son désir de suivre la loi, dans le but de soigner les malades et être utile aux humains ? Bien sûr vers Hahnemann et ses fidèles disciples et non pas vers ceux qui se moquent de ce qu’ils pensent être les élucubrations d’un vieil homme.

Il y a certains homéopathes autoproclamés qui, en actes et en paroles traitent Hahnemann de théoricien, de fanatique, de visionnaire ; mais ceux-ci n’ont jamais guéri les gens malades comme Hahnemann l’a fait. Que chacun apprenne de lui jusqu’à égaler ses résultats ; car il a été et est encore un enseignant supérieur à tous les autres. Il a été le premier avocat de l’homéopathie et nous avons à le suivre car toute dérive de ses enseignements devrait porter une autre appellation.

Il ne devrait pourtant y avoir aucune polémique entre les hommes quand il s’agit de principes. La vérité est souvent tranchante, elle pousse à la dispute et les plaies qu’elle ouvre ainsi se referment rarement en première intention ou sans perte de sang. La polémique enseigne rarement la vérité à celui qui ne cherche pas la vérité. L’être humain rationnel accepte la vérité car il y est préparé et parce que c’est la vérité. Les malades viennent en détresse quand tous les autres soins ont échoué et ils sont donc dans une attitude de réceptivité ; tandis que les médecins endurcis, habitués de longue date aux méthodes traditionnelles ont une attitude rebelle, leur égoïsme et leur sectarisme sont difficiles à vaincre. A leurs yeux la lumière du soleil est aussi obscure que la fumée.

Hahnemann a formulé les principes thérapeutiques de l’homéopathie. Des découvertes fragmentaires avaient déjà été effectuées avant son œuvre, ce qui démontre que la vérité avait déjà lui dans le passé, mais pas avec assez d’intensité pour créer une doctrine. Il a si bien établi les lois pratiques dans l’Organon et ses Maladies chroniques, que l’on peut considérer que l’éventail des thérapies homéopathiques est complet.

L’homéopathie ne repose ni sur des théories ni sur des opinions, mais sur des faits. Les hypothèses et les raisonnements n’ont aucune place dans un traité d’où peut dépendre la vie humaine. Il est évidemment impossible au théoricien médical de se baser sur des faits médicaux car il n’a aucune connaissance des faits à considérer : il raisonne donc et pense que les vomissements sont dus à un cerveau affecté, ou à un foie congestionné ou que c’est un réflexe de l’utérus, etc. et ce « raisonnement » tourne en boucle indéfiniment. Ce théoricien est plus enclin qu’un autre à penser qu’un diagnostic exact est très important et pourtant chaque hypothèse montre la mouvance de ses conclusions erronées.

Les esprits pervertis de cette manière ne sont surpassés en nombre que par ceux dont l’opinion fluctuante empêche de penser qu’il existe une voie sûre ou des procédés fiables : leur confusion et leur évanescence mentale les empêchent d’établir un projet suivi. Pour eux il n’y a pas de médicament évident et cela engendre tout un éventail de médicaments. La chambre du malade est pleine de bouteilles et l’estomac du patient distendu par des choses bien trop nombreuses pour qu’on les énumère… de décoctions faites à la maison… jusqu’au ragout irlandais.

Plus le diagnostic est juste et possède une base solide, plus la prescription est erronée. Les diagnosticiens sont de piètres prescripteurs, mais cela ne tue pas de nommer la maladie. Nous devons simplement comprendre que le diagnostic ne révèle pas la nature de la maladie d’une façon qui pourrait nous évoquer l’image d’un remède. Le diagnostic reflète ce qui se voit à l’extérieur, les conséquences périphériques de la pathologie, alors que c’est la nature interne de la maladie qui doit être perçue à travers les signes et symptômes caractéristiques afin de découvrir le remède curateur (Organon §6-8). La capacité à développer au plus haut point cette perception particulière conduit à la sélection des médicaments présentant l’homéopathicité la plus élevée, et par conséquent aux capacités de guérison les plus hautes.

Les opinions médicales concernant une maladie donnée sont aussi nombreuses qu’il y a de médecins. Même en ce temps de plus grande connaissance, prévalent les changements éclairs d’opinion. Le pauvre mortel qui erre d’un médecin à un autre ne reçoit que leurs diagnostics inutiles et couteux. Ce ne serait pas si grave si on ne pensait pas que le traitement repose sur le diagnostic. Bien heureusement pour le patient, ainsi que pour le médecin, une supposition n’est pas criminelle. Notre collègue Chapman, avec son cas test de prescription, a démontré que même le cas le plus simple ne donne pas lieu à deux prescriptions semblables, même quand les meilleurs allopathes sont consultés. Le résultat avec la Nouvelle Ecole était tout autre puisque tous les médecins sont arrivés au même remède pour le même cas. Le même test pourra être reconduit autant qu’on voudra, avec des résultats toujours similaires.

Les épidémies des vingt-cinq dernières années ont révélé de merveilleuses similarités dans les méthodes et les remèdes. La Commission sur la Fièvre Jaune a démontré la valeur de la méthode et de ses résultats dans les rapports médicaux formant les statistiques pour Memphis et la Nouvelle Orléans. Ces hommes ne se connaissaient pas. Ils ont travaillé et ont obtenu des résultats qui ont démontré qu’ils étaient inspirés par des principes puisque les mêmes remèdes ont été utilisés dans les différentes villes, ceci pour des symptômes identiques et avec les mêmes résultats.

L’exactitude des méthodes et des remèdes semblables pour des symptômes semblables partout dans le monde, avec la bonne vieille Matière Médicale qui s’améliore au fil des années, devrait suffire à interpeller les esprits et les convaincre de nous entendre. Les statistiques fournies par Boericke & Tafel devraient être étudiées à fond avant que l’on tourne le dos à un système thérapeutique qui a fait ses preuves.

On a souvent dit que les hommes sont des couards nés ; on peut rarement s’en rendre compte avant de constater que les médecins de l’Ancienne école n’osent ni acquérir, ni lire, posséder, ni posséder dans leur bibliothèque le moindre livre écrit par Hahnemann. Ils ont peur d’être accusés de crime par leurs collègues et par les sociétés auxquels ils appartiennent.

Récemment un médecin qui dînait avec des amis s’aventura à dire du mal de l’homéopathie. On lui demanda s’il avait déjà lu un livre d’homéopathie, s’il lui était arrivé de feuilleter un livre écrit par Hahnemann, si par hasard il possédait une brochure sur le sujet. A toutes ces questions il répondit par la négative. On lui demanda ensuite s’il n’est pas habituel pour les médecins de l’école traditionnelle de se moquer de la Nouvelle Ecole, ce sur quoi il répondit par l’affirmative. Puis on lui demanda s’il connaissait un « médecin traditionnel » qui ait un livre d’homéopathie. A ceci il répondit que non. Suite à toutes ces questions, l’interrogateur releva que les réponses démontraient que cela semble être une habitude des tenants de la médecine traditionnelle de se moquer des sujets sur lesquels on a le moins de connaissances. C’est toujours le cas pour les sectaires et les ignorants. L’orgueil personnel se manifeste par le mépris à l’encontre des doctrines de l’homéopathie.

Si les cent dollars offerts par le Dr. Gould avaient été acceptés par des hommes instruits, nous aurions eu de nouvelles adhésions à la Nouvelle Ecole, car tout homme honnête, tout homme instruit qui a tenté d’exposer les erreurs ou les illusions de l’homéopathie a fini par en devenir le soutien. Le critique honnête doit lire les écrits de Hahnemann avec attention.

C’est le seul moyen pour que les livres de Hahnemann atteignent les bibliothèques de ces personnes dogmatiques et intolérantes. Plus l’essor de la Nouvelle Ecole a été rapide, plus rigide a été la mise en quarantaine des écrits de Hahnemann.

Dans la pratique de l’homéopathie, un maître, où qu’il soit, a quelque chose sur lequel il peut baser sa prescription. Hahnemann l’a brillamment démontré suite à son étude de l’épidémie de choléra, sans avoir vu un seul malade, en se basant uniquement sur les symptômes des cas qu’on lui décrivait pour les comparer avec la Matière Médicale. Il détermina que Veratrum, Cuprum et Camphora étaient les médicaments les mieux adaptés pour lutter contre cette épidémie. La nature de la maladie paraissait semblable à ce qu’il avait vu dans les provings de Camphora, Veratrum et de Cuprum. Il en conclut que ces remèdes devaient pouvoir guérir la maladie. Ils furent utilisés avec succès. Ce sont encore aujourd’hui nos références pour le choléra et ils le seront toujours. Hahnemann ne faisait pas qu’émettre un avis. Il avait simplement comparé les symptômes des provings avec ceux de la maladie. C’est de cette comparaison qu’il pu déduire que c’étaient ces remèdes qui étaient indiqués. Les homéopathes ont donc l’avantage de prévoir, ce qui ne se retrouve nulle part en médecine [en science, cette faculté est essentielle pour démontrer la validité d’un système au même titre que la découverte d’Uranus par Le Verrier et Adams ou le calcul de la récession du périhélie de Mercure par Einstein. NDT].

Des principes clairs doivent gouverner chaque médecin quand il se rend au chevet du malade (Organon §1-2). Les malades y ont droit. Avant Hahnemann une telle chose n’existait pas. Les malades étaient outrageusement maltraités. Depuis l’avènement de ce système aussi magnifique que parfait, les gens ont le droit d’exiger l’exactitude dans les méthodes et la connaissance. Mieux vaut ne rien faire que de faire quelque chose d’inutile. Mieux vaut attendre et observer plutôt que d’agir n’importe comment. La moindre action du médecin homéopathe doit être basée sur un principe indiscutable. Il devrait dire : « Voilà ce que dit le principe, de la même façon que la grammaire est présente dans les moindres tournures de votre discours. » Certains disent « Je n’y crois pas » mais soyons clairs : la croyance n’a pas sa place en homéopathie. La méthode inductive de Hahnemann ne laisse aucune place au doute ; c’est pourquoi le premier paragraphe de l’Organon affirme :

La plus haute et même l'unique vocation du médecin est de rétablir la santé des personnes malades, c'est ce qu'on appelle guérir.


millasinum, c'est de toi, ce copier-coller piqué sur internet? parce que ta prose, généralement, c'est une faute par mot...
Exilatu
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inscrit le 19/05/04
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En paraphrasant ce bon vieux Renaud je dirais "La médecine est une putain et son maquereau c'est le pharmacien"!!
:-) :-)
karamazofaucunlien
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inscrit le 07/10/06
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Besherellinum 30ch
Laroussinae 15ch

5 granules matin midi et soir...
ak
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milesinium ( 3 mar 2011) disait:



La plus haute et même l'unique vocation du médecin est de rétablir la santé des personnes malades, c'est ce qu'on appelle guérir.



ben moi je dirais que la plus haute vocation du toubib c'est de maintenir le patient en bonne santé :-)
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inscrit le 06/02/03
92K messages
lavoixdesallobroges ( 3 mar 2011) disait:



millasinum, c'est de toi, ce copier-coller piqué sur internet? parce que ta prose, généralement, c'est une faute par mot...



t'as la réponse dams la question :-)