L'idee de la rechute de la l'economie vers la recession fait son chemin de ci, de là, on peut lire que nous prenons le chemin de 1929 et donc l'economie serait amorphe plusieurs annees.
Hier dans le figaro (lefigaro.fr ) George Soros le laissait entendre et les previsions du GEAB vont dans ce sens.( leap2020.eu )
L'investisseur milliardaire, toujours très écouté, estime que la crise est loin d'être terminée et pense que l'économie mondiale va de nouveau entrer en récession.
Terminée, la crise ? Loin de là ! Pour le géant de la finance George Soros, le monde n'en est qu'à la fin de l'acte II de la crise. Quand Lehman Brothers a chuté en septembre 2008, «les décideurs ont fait ce qu'il fallait pour le court terme», à savoir tout faire pour éviter un effondrement global et immédiat du système bancaire. Mais les conséquences à long terme vont faire très mal, selon l'investisseur milliardaire américain, dont les idées sont scrupuleusement suivies dans la finance.
Une fois la page faillite tournée, l'histoire a continué. Désormais, l'intrigue se focalise sur la perte de confiance générale, aussi bien sur les marchés - les Bourses souffrent et l'euro vascille - que sur la terre ferme - tensions sociales, chômage, croissance atone, etc. Les pays développés sont endettés au point où les remboursements des échéances ne peuvent être honorés (comme dans le cas de la Grèce). Ce ne sont plus des banques qui font défaut, mais les Etats eux-mêmes.
Du coup, selon la sphère dirigeante, il est temps de couper dans les dépenses publiques, et gratter dans les recettes, tant bien que mal, rapidement et malgré les pressions politiques.
L'euro restera au centre des attentions
Vouloir assainir les comptes est une bonne idée, mais «les banques et l'économie ne sont sûrement pas prêts», s'inquiète George Soros, qui s'est exprimé à Vienne lors d'une conférence. En fait, «nous sommes en plein dans la crise des années 1930», confie-t-il. Pourtant, l'économiste John Maynard Keynes avait bien dit en 1936, que jouer sur les politiques budgétaires est une bonne méthode, mais seulement en sens inverse de la conjoncture : quand l'économie va bien, il faut resserrer les vis, et inversement.
Pour George Soros, de telles politiques de rigueur adoptées dans une conjoncture morose pourraient «pousser l'économie mondiale de nouveau dans la récession».
Dans la configuration actuelle - soit la fin de la phase deux du «drame» -, l'euro est au cur des préoccupations, et l'Allemagne est devenue le leader en Europe. Que va-t-il se passer dans l'acte III ? George Soros ne l'a pas dit hier. Il a donné rendez-vous à ses fidèles auditeurs le 23 juin prochain, à l'université de Humboldt, en Allemagne, où il tiendra un autre discours, dédié à ce sujet.
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