Test Dakine Crossfire 2008

1 test Dakine Crossfire.

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Traipan

Léger et solide bien que froids et humide

Avis sélectionné
Profil du testeur : 26 ans | 1,95m | 87kg | Avancé | Lyon
Acheté : 25€ en magasin
Conditions du test : Tout temps, en freeride et tmk sur presque 10 saisons

Points forts

Léger, Solide, Pratique, Respirant

Points faibles

Froids, Utilisation très spécifique, pas de leash

Dakine Crossfire 2008

Profil du porteur : Alors que j’ai tout le temps chaud dans mes habits de ski dès que je bouge un minimum, on ne peut pas en dire autant avec les gants, j’ai très souvent froids aux mains !

Mais nous sommes très loin du syndrome de Raynaud.. C’est juste problème comportemental de ma part depuis que je suis gamin, je suis incapable de garder un gant plus de 20 minutes sans l’enlever pour n’importe quelle « mauvaise » raison (téléphone, zip, ajustement du masque/casque, pomme-pote dans le sac, etc…) et finir avec les doigts mouillés exposés au vent.

En 2008 je me suis dit que j’allais tenter l’expérience de ne pas miser sur le gant le plus chaud mais plutôt sur un gant qui me permet de mieux bouger les doigts pour améliorer la circulation sanguine et ainsi les réchauffer.

Curieux mais radin, mon choix s'est alors porté sur une paire en solde dans un skateshop lyonnais : les Dakine Crossfire.

Les gants sont très souples et léger, pas de doute sur leur programme de conception : ce sont des gants de park pour faire du ski l’été sur un glacier ou au printemps :

Niveau technique assez basique :

- Matériaux 100% synthétique avec une Shell en polyamide et une doublure douce en Polyester, autant dire qu’il ne faut pas les approcher trop près de la cheminée le soir sous peine de retrouver une flaque au petit matin.

- Des petits renforts de protections en mousse polyuréthane sont timidement placés sur les premières phalanges et autour du poignet (plus particulièrement sur le pisiforme d’après google).

- Une couche de grip à l’intérieur de la main pour améliorer la préhension des objets


Mise en place : On voit à la forme du gant une partie un peu plus proéminente permettant de tirer sur le gant pour l’enfiler correctement sans glisser une fois le premier gant enfilé grâce aux lettres en plastique grippant « DK », très pratique pour simplifier l’enfilage.

Pour ce qui est du maintient, un simple élastique intégré à la partie inférieur au poignet est présent (voir photo). Le gant ne s’enlève pas pour autant grâce au fait qu’il est souple et très proche de la main, en 10 ans de chutes je ne l’ai jamais arraché.


Confort : l’avis peut-être extrêmement partagé car c’est simplement une question de gout, oubliez le confort de la matière douce et noble que peuvent proposer des marques comme Hestra ou BlackD entre cuir laine et coton… ici c’est plastique ! Le touché est donc vraiment mauvais..

Le seul argument de confort qui peut-être amené par ce type de gant (et qui en fait son gros point fort) est sa souplesse, je considère ces gants comme hyper confortables grâce à leur capacité à s’enfiler sans forcer et se faire oublier aussi tôt en place en permettant aux doigts de bouger sans rencontrer la moindre résistance.

La doublure est assez douce malgré tout bien que peu convaincante lorsqu’on la compare à un gant rembourré classique.


Etanchéité : Ca fait le taf, je me suis déjà retrouvé plusieurs fois avec les gants trempés sans pour autant avoir mis les mains dans un lac, mais dès que le soleil pointe le bout de son nez, ils sèchent instantanément, leur finesse est alors à double tranchant lorsque ca s’imbibe réellement.. ils respirent dans les deux sens dirons-nous.. et plus le temps passe moins ca tient) ce niveau là malgré l’utilisation de bombe imperméabilisante/déperlante.

Les gants étant courts, je vous déconseille de les utiliser en période de poudreuse légère sans avoir de manchons adaptés sur votre veste, ce qui est mon cas et encore je préfère prendre les mouffles montantes quand il y en a vraiment beaucoup.

Chaleur : Gant de ski d’été oblige, la chaleur apportée par ces gant est vraiment réduite au néan, si vous n’êtes pas dans le cas de mon utilisation décrite au tout début, je pense qu’il n’y a aucun intérêt à enfiler ce type de gant d’octobre à avril.. alors que pour ma part, j’ai redécouvert l’usage des doigts à n’importe quel moment de la saison sauf en période de grosse poudre ou de -10°C où je sors les moufles.

Resistance : Je n’aurais jamais pensé que ces gants allaient tenir 10 ans vu le prix et la matière, et pourtant ils sont encore là et fonctionnels.

Les élastiques sont encore en parfait état et le maintient n’a pas changé depuis sa première utilisation.

Bien qu’ayant frottés dans tous les sens sur les cailloux, la glace, les arbres et même le bêton.. Aucune couture n’a craqué et pas un seul trou ou usure du tissu n’est à déploré.

Seul le grip et le cover (en simili cuir) du pouce se sont fait la belle avec les années, ce qui n’atteint même pas la capacité de préhension.

Du solide, très solide !


Pour conclure : Léger et solide, ces gants sont une réelle alternative pour les personnes qui n’aiment pas avoir les mains trop emprisonnées dans d’épaisses couches de laine et de gore-tex à défaut de ne pas garantir un apport de chaleur conséquent.

Ces gants sont vraiment increvables au niveau de l'abrasion et du déchirement mais le seul défaut que je leur trouve après presque dix ans d’utilisation est leur imperméabilité qui commence à lâcher prise, mais à un prix aussi faible pour une paire de gant de cette résistance, autant reprendre les même en neuf et garder les anciens pour monter les chaines ou déneiger le chalet !

En cadeau, vous pouvez admirer leur état en photo.

Pour qui ?

Toute personne qui en à marre des gros gants sans avoir froids en général

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