Test Teko FWT

Cela fait je ne sais plus combien d'années (environ), que je transpire dedans et que je n'arrive toujours pas à y faire le moindre trou. Ça en devient pénible, j'ai l’impression qu'elles s'usent moins vite que moi.
Elles m'accompagnent partout à ski de rando, à ski tout court et bien entendu à ski freeeeeeeeraïde.
Mais que ce soit clair si je les ai achetées ce n'est pas parce que:

• elles sont en laine mérinos
• elles étaient en gros solde
• Teko s'engage dans une production durable et éthique
• elles ont un traitement anti rétrécissement de la laine
• elles sont chaudes respirantes et confortables
• elles ne puent pas... ou presque
  
• elles étaient vendues par 2
  

Non, si je les ai achetées, c'est avant tout parce qu'il y a Freeride World Tour marqué en gros dessus.

Ça a été love at first sight entre elles et moi. Dans le rayon, entre leur rouge pétard et le orange flashy du -70% sur l'étiquette du prix, on s'est tout de suite mis d'accord. Je les mettrai aux pieds et nul par ailleurs. Ce sera respect total entre nous, pas de cachotteries.

Avec elles, mon level a explosé. Dés que je les enfile, je suis invincible. A moi les tout droit dans les couloirs en croûte infâme, à moi les barres double backflippées, à moi les petits conseils à donner à Jeremy Heitz. Mon niveau de ski a clairement évolué vers un niveau FWT, et c'est logique.

Mais je n'oublie pas d’où je viens, je pense toujours à mes vieilles chaussettes quechua qui nettoient aujourd'hui la chaîne de mon vélo. Je sais ce que je leur dois.

Avec les températures printanières des derniers jours, je me suis surpris à skier en slip pour leur faire voir le paysage et bien montrer au monde, qu'ici, attention c'est FWT bébé. J'ai pas hésité à découper mes vieilles scarpa au dessus des chevilles pour que la terre entière puisse s'en rendre compte. Et si le maintien est un poil moins bon, le gain de niveau compense tout. 

Cette année, c'est décidé j'irai balancé des double cork 1800 grabés au bec des grosses. Et ça passera doigts de pieds in the nose.

Et comme tout à une fin, sauf la saucisse qui en a deux, quand je ne pourrai plus skier, je les léguerai à mes enfants qui les légueront à leurs enfants, qui les légueront à ... Bon, bref, elles sont indestructibles.