Complètement à la Masse est un événement qui se veut avant tout festif et ludique. L’objectif est de rassembler les amoureux du ski, de proposer un format original, qui permette de pratiquer différents types de glisse, de se confronter tout en s’amusant. Un derby accessible à tous, quel que soit son niveau, ouvert à tous les enfants, qu’ils soient petits ou déjà grands.
Avec son tracé varié et adapté, un peu plus engagé sur le haut où la déclinaison est importante et facile sur le bas, où il sinue sur les bleues de la Masse, le derby peut être tenté par n’importe quel skieur amateur. De plus, les participants peuvent choisir de s’engager sur la course en relais, format qui permet aux plus agiles ou aux plus dégourdis d’affronter les plus grosses difficultés, quand les plus jeunes ou les moins aguerris s’amuseront en toute sécurité sur le bas de parcours.
Au menu : slalom géant, forêt de piquets, bosses, boardercross, snakerun, obstacles variés, biathlon et lancer d’adresse, le tout dans une même descente de plus de 4km de long. Autant dire qu’il y a de quoi s’amuser ! Voire même de sentir ses cuisses chauffer !
Tous les engins de glisse sont acceptés. Ski bien sûr, mais aussi télémark, monoski, snowboard et même ski à deux, tant que ça glisse, ça entre en lice.
Quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Avant la course, coup de masse au sommet, après le ski, luge à gogo et, pour se rafraîchir l’après-midi (ou pas !), water-slide.
Côté ambiance, tout est là. Ça chante, ça swingue et ça joue tout au long de la journée. Pour le style enfin, le déguisement s’impose. D’autant que le meilleur d’entre eux est récompensé. Autant dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer !
Vous voulez en savoir plus ? Allez, je vous emmène avec moi sur la course.
Calée dans le portillon de départ, prête à m’élancer, j’embrasse du regard la vallée qui s’offre à mes yeux. Au bout de mes spatules, la station et une grande partie des 33 villages que regroupe la commune. Juste en face, les pistes qui mènent droit aux 3 Vallées. Et, au loin, le Mont-Blanc qui pointe le bout de sa cime… Je me concentre sur le paysage, tout regarder plutôt que cette forêt de piquets, à trois portes du départ, dont je me demande bien comment je vais pouvoir la traverser sans enfourcher ou me refaire le nez !
Le reste de la descente, j’ai pu le reconnaître avant mon passage. C’est long, mais bien balisé et le parcours est matérialisé par des lignes bleues. J’ai bien en tête les obstacles les plus périlleux, je sais où je dois freiner, m’arrêter, gravir une bosse ou déchausser (j’ai d’ailleurs pris quelques options supplémentaires pour le déchaussage. Ici, serrer ses fixations n’est pas une option…). Rien ne me semble insurmontable. Mais cette forêt de piquets, décidément ça me taraude. Comment vais-je bien pouvoir la franchir ?
Pas le temps d’y penser plus longtemps. Sergio au micro annonce que c’est mon tour. Sergio c’est le speaker qu’on adore. Il commente des événements nationaux ou internationaux depuis des années. En vrai pro, il sait mettre l’ambiance, encourager les skieurs, trouver le bon mot. Et surtout il connaît tout le monde ! Comme Christine Roux-Vollon, ancienne membre de l’équipe de France de ski qui s’est élancée juste avant moi. Elle ne fait plus de compétition depuis longtemps mais aime bien retrouver l’émotion du portillon et ça l’amuse de relever quelques défis. Ici, elle est servie.
Me voilà en piste. Galvanisée par les cris du public, je soigne ma poussée de départ. Trois portes et me voilà dans les piquets. Je ne sais toujours pas par où passer. J’aurais pu suivre mon instinct… je préfère suivre les traces des skieurs précédents et, ouf, j’en sors indemne. Encore deux virages et me voilà au milieu d’un champ de bosses. Le géant dans les bosses, ça vaut le détour. Autant dire qu’il faut savoir amortir, éviter de s’emballer, choisir au mieux sa trajectoire et s’accrocher. Mais c’est drôle. Et pas trop long. Heureusement ! Quatre ou cinq virages bosselés à enchaîner seulement avant de retrouver un tracé plat et pouvoir laisser parler la glisse. C’est quand même plus facile quand c’est lisse.
Aucun répit pour les amateurs de défis, le tracé se rétrécit. J’entre dans le snakerun, ses virages serrés, ses petits « woops » bien placés, surtout rester groupée en position de recherche de vitesse… Je commence à avoir sérieusement mal aux cuisses. Enfin une pause. C’est l’épreuve de biathlon, ou plutôt du tir à la carabine à plombs. Pour l’occasion il faut poser les skis. S’allonger, youpi ! Se concentrer et ne plus bouger. Prendre un plomb, viser, ne plus respirer, tirer… paf, en plein dans le mille ! Cinq tirs permettent de reprendre son souffle quand on est doué. Dans le cas contraire, un (ou plusieurs) petit tour de pénalité s’impose.
C’est reparti. Je reprends mes skis et me lance dans le boardercross. Je n’ai pas oublié les tas de neige à franchir en milieu de parcours. Je rattrape le coureur précédent qui les passe en se roulant sur le dos. Une technique comme une autre. Avec mes grandes cannes, je préfère monter dessus. Manifestement ça ne me fait pas gagner de temps… Encore un peu de glisse, quelques virages et je m’arrête à nouveau. J’avoue, ça fait du bien, je commence à avoir le souffle court.
Cette nouvelle épreuve me permet de tester mon adresse. Manifestement j’en suis dépourvue. Face à moi, une planche de bois inclinée trouée sur sa partie haute. Dès que je parviendrai à faire passer le petit sac de sable dans le trou prévu à cet effet, je pourrai repartir. Au bout de cinq essais infructueux, je peux enfin chausser à nouveau mes skis et foncer dans le tracé vers l’arrivée. C’est assez plat maintenant, le schuss s’impose, mais mes muscles n’aiment vraiment pas ça. Enfin le bout du tunnel… et je passe la ligne. Souffle court, quadriceps en feu, large banane sur mon visage. C’était booooooon !
C’est fou comme on peut se prendre au jeu. C’est cocasse de voir qu’on s’approche du coureur précédent, de penser qu’on va le dépasser, puis finalement se faire griller par celui qui nous suivait. C’est motivant d’être encouragé tout le long du parcours par les bénévoles et autres participants. C’est tellement plaisant de se faire surprendre, de se surprendre soi-même, de regarder autour de soi et de voir que tout le monde semble partager la même joie.
Une fois la ligne franchie, la journée est loin d’être finie. Dès l’arrivée, on prend le temps de se remettre de ses émotions au son de la joyeuse bande "megafoni" qui met l’ambiance avec ses instruments originaux et son porte-voix. Puis direction l’arrivée du stade de slalom Olympique, situé sur l’autre versant des Menuires, juste au-dessus de la Croisette. Ici on peut se poser, bavarder, prendre un repas (compris dans l’inscription) avec l’ensemble des concurrents et des organisateurs. Enfin, sauf si on participe à la compétition en relais. Dans ce cas une dernière épreuve s’impose : celle de la course de luge. Elle permet de bonifier son temps du matin en gagnant quelques secondes. Décidément il faut savoir tout faire ! Et plus encore, l’objectif étant de s’amuser tout au long de la journée.
Les plus audacieux en profitent pour s’élancer à toute allure dans le water-slide. Je ne sais pas pourquoi, la majorité sont des enfants…. Il me semble que cet après-midi les adultes se désaltèrent autrement. Le spectacle ne s’arrête jamais. Les rires fusent quand un skieur s’enfonce dans l’eau. L’ambiance est bon enfant. Et ça attire les gens. Les élèves du cours de ski de Guylaine, monitrice à l’ESF des Menuires ont insisté pour venir voir le water-slide et leurs yeux pétillent. À mon avis, ils aimeraient bien le faire aussi !
En attendant les résultats et le concert, chacun vaque d’un groupe à l’autre, du bar au buffet, des tests produits des marques partenaires au water-slide. Certains saisissent l’opportunité de venir échanger quelques mots ou se faire photographier avec les ambassadeurs de la station qui participent à l’événement dans leur plus belle tenue. Victor Galuchot, Pierre Guyot, Fabien Maierhofer, qui fête ce jour ses 40 ans, sont présents et disponibles. Ils semblent s’amuser autant que n’importe quel participant.
D’ailleurs Victor le confie, ce qui lui plaît c’est « cette ambiance chaleureuse, cette course qui n’en est pas vraiment une, avec des épreuves variées, qui ne sont pas uniquement axées sur ski. Ça permet vraiment à tout le monde de participer et de découvrir de nouvelles activités. Je le ferai faire à mes enfants quand ils seront plus grands. » De son côté Pierre apprécie particulièrement « le côté festif, authentique, simple et rassembleur. »
Rassembler, c’est bien la clé. Proposer un format différent, non élitiste et pas uniquement réservé aux licenciés, voilà ce qui a motivé Guillaume Bellin, le Directeur du Club des Sports, à l’origine de la création de la manifestation. L’idée germe dans son esprit dès 2016 et fait son chemin. Le massif au long dénivelé et à la géographie multiple, est parfaitement adapté. Il permet de dessiner un parcours complet, de créer différents types d’obstacles et zones d’activités en toute sécurité, sans bloquer les autres skieurs évoluant sur le secteur.
Véritable déclencheur, l’ouverture de la nouvelle télécabine de la Masse à l’automne 2021 a ouvert les horizons et facilité la mise en place de la compétition. Conjointement, le Club des Sports et l’Office du Tourisme des Menuires ont enfin pu lancer le projet, chacun assurant sa part dans l’organisation. Mis à contribution, les têtes d’affiche de la station ont apporté pour leur part leur créativité, leur expérience des différents formats de compétition et leur connaissance du terrain. Une combinaison gagnante manifestement.
En effet, pour cette seconde édition, ce ne sont pas moins de 210 participants, de 8 à 60 ans, qui se sont affrontés sur la Masse. Des skieurs de tous horizons et de tout poil, membres des clubs de la vallée, vacanciers, locaux, moniteurs et passionnés. Presque le double de la session précédente, mais les organisateurs en espèrent bien plus encore à l’avenir. La station souhaite que l’événement s’inscrive dans la durée, deviennent un rendez-vous de fin de saison.
Si le format restera sensiblement le même, l’envie est de surprendre à chaque édition avec un nouveau parcours, de nouveaux obstacles et de nouvelles animations. Ce qui n’est pas près de changer en revanche c’est le trophée : une belle masse en bois massif, remise en jeu chaque saison. L’honneur revient au tenant du titre de transmettre l’objet précieux à son successeur lors de la remise des prix et de le lui confier pour une année. Mais s’il rend le trophée, sa victoire passe néanmoins à la postérité, son nom restant gravé à tout jamais sur l’objet.
Ce que l’on retrouvera également, c’est le concert qui clôture la journée de festivités. Cette année, c’est le groupe KTR6 qui est monté sur scène pour régaler la foule au son d’un rock flamboyant.
Parce que l’événement a pour objectif d’apporter un soutien financier aux jeunes du Club des Sports des Menuires, l’organisation repose avant tout sur les bénévoles (dont les entraîneurs, les moniteurs des écoles de ski locales et de nombreux parents). Tout le monde met la main à la pâte et chacun se doit d’être multi-tâche. Comme Hélène, employée des remontées mécaniques et maman de deux enfants inscrits au Club des Sports, que l’on retrouve à la remise des dossards, puis au départ de la course, à la buvette et enfin, à la remise des prix.
L’événement repose sur un format original et unique, qui allie à la perfection esprit de compétition, goût du challenge et sens du partage, dans une atmosphère à la fois légère et ludique. On se croirait à la kermesse et ça, ça n’a pas de prix.
Ce que l’on trouve à la Masse et nulle part ailleurs :
Rendez-vous aux Menuires le :
L’inscription comprend :
Tarif :
De 20 à 54€ selon :
- Le format choisi (solo, relais ou les deux)
- La date d’inscription (early bird ou dernier moment)
- Avec ou sans forfait de ski.
Parking gratuit au Pied de la télécabine de la Masse.
Informations complémentaires et inscription sur le site www.completementalamasse.fr
2 formules au choix : SOLO et RELAIS
SOLO :
Tarif early avant le 14 mars
Tarif late du 15 au 27 mars
RELAIS :
Tarif early avant le 14 mars
Tarif late du 15 au 27 mars
-> ouverture des inscriptions le 24/01
L’inscription comprend :
Plus d'informations sur le site de l'évènement.
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