Après notre article du 31 décembre sur le flou total entourant l'ouverture ou non des remontées mécaniques des stations françaises, les nouvelles nous parvenant ce samedi de nos voisins italiens ne sont pas bonnes.
Comme la France, l'Italie avait évoqué comme objectif de ré-ouverture des remontées mécaniques la date du 7 janvier. Comme la France, cela n'avait jamais été plus qu'une déclaration d'intention assortie des multiples précautions d'usage inévitables (et compréhensibles) en temps de pandémie.
Hier, l'Italie, par la voix des autorités régionales (une différence avec la France, où à l'évidence les territoires n'ont guère le droit au chapitre) a décidé de repousser cette date potentielle d'ouverture au 18 janvier au plus tôt et toujours en fonction de l'évolution de la situation.
Pour autant, l'Italie, où il faut bien noter que la situation sanitaire est plus dégradée à ce jour qu'en France, fait plutôt figure d'exception en Europe, comme nous le verrons un peu plus loin dans cet article.
Ce dimanche 3 janvier, nous sommes à 4 jours de la date du 7, et rien de concret, aucune prise de position solide. Il nous faut pour l'heure non contenter de la non-prise déclaration de Gabriel Attal indiquant que "dans l'immédiat, il semble assez peu probable qu'on puisse alléger un grand nombre de contraintes".
Autant dire rien.
Arrive un moment où les appréciations au doigt levé du porte parole du gouvernement non seulement n'apportent rien mais sèment encore d'avantage la confusion et agacent : les stations ne savent pas à quelle sauce elles vont être mangées ce mois de janvier, les skieurs ne savent pas si ils pourront skier. Pour une myriade d'acteurs dépendants de cette ouverture (dont nous sommes) et de pratiquants, il est impossible de se projeter, de communiquer, d'embaucher, de réserver...
Hier, samedi 2 janvier, Andorre a ouvert ses remontées mécaniques, en réservant leur accès aux résidents, sur présentation d'un justificatif. Une ouverture symbolique donc (et gratuite pour cette première journée), mais qui reconnait l'importance du secteur pour la principauté et ses habitants. On rêverait presque de tant de considération.
En Autriche, les quelques 400 stations de ski du pays sont ouvertes depuis le 24 décembre, et ce malgré le confinement imposé au pays. Petite spécificité locale car ce sont aussi les petites différences qui font le charme de l'Europe : le port du masque FFP2 est obligatoire dans les stations (et pas ailleurs dans le pays).
En Espagne, les stations de ski sont ouvertes.
En Allemagne, la situation est comparable à celle de la France, avec des champs de neige pris d'assaut.
Coté Suisse, les stations des cantons francophones restent ouvertes, malgré les polémiques. Toute juste si le canton de Vaud vient d'annoncer la fermeture préventive des restaurants d'altitude. La situation est un peu plus complexe (à vrai dire, on a eu du mal à trouver l'info) en Suisse alémanique.
l'Italie, en prolongeant la fermeture de ses remontées est finalement assez isolée en Europe. Ce n'est donc pas un éventuel argument de cohérence européenne que pourra invoquer la France si elle devait à son tour prolonger la fermeture de ses remontées.
On attend.
13 Commentaires
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Côté Suisse germanophone: c'est également dépendant des cantons mais ce n'est pas très compliqué de trouver l'info: srf.ch - je sais c'est en allemand mais la carte est assez évidente à lire
Si jamais vous avez besoin d'un correspondant local pour la Suisse germanophone, faites-moi signe!
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en Italie(aussi) il faut se faire faire une licence de ....... et hop ! skipass.fr
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Je pense que tu voulais dire "Arrive un moment où les appréciations au doigt mouillé ..."
Sinon, on devait savoir à quelle sauce on serait mangés pour l'après 7 janvier. Nous sommes le 6 et toujours pas d'infos de nos gouvernants. C'est un peu du foutage de gueule !
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