Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Aurélien Ducroz.
En janvier dernier, Aurélien Ducroz et Romain Grojean se sont carapatés dans les Carpates. Un ski-trip exotique de 6 jours à 17H de voiture de Chamonix direction Bâlea Lac, une destination très touristique en été mais où l’on ne croise pas la spatule d’un roumain l’hiver….
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- Comment as-tu eu l’idée d’aller en Roumanie ?
- Aurélien Ducroz : Suite à mon épisode Cham Line Travel réalisé en Pologne il y a 2 ans, Paul Pogo qui est skieur-secouriste ici et qui nous a accueilli sur ce trip, m’avait contacté directement pour me vanter ses montagnes avec une galerie photo impressionnante. Nous avions pas mal échangé et quand l’idée de Go Explore est née, l’option roumaine a très vite ressurgi. Son spot correspond parfaitement au concept de Go Explore qui est d’aller découvrir des lieux dont on n’entend peu parler et où les montagnes offrent de belles choses à faire ! Quand Paul nous a appelés nous disant qu’il neigeait autant qu’en Autriche, nous avons sauté sur l’occasion et dans la voiture.
- Peux-tu nous décrire les lieux ?
- Aurélien Ducroz : Nous étions dans le massif des Carpates, au centre du pays. Cette longue chaine ne monte pas beaucoup plus haut que 2 500 mètres mais c’est assez typé alpin, avec des forêts, un terrain herbeux et surtout c’est incroyablement sauvage…
Bâlea Lac est uniquement pourvue d’un téléphérique qui donne sur un plateau avec ce lac glaciaire étendu au milieu d’un cirque de montagnes incroyables, totalement vierges mais également non sécurisées…
- Est-ce que tout s’est déroulé comme prévu ?
- Aurélien Ducroz : Nous n'avons pas eu de chance avec les conditions météo qui étaient très compliquées ! Les premiers jours il neigeait beaucoup (ça on l’avait prévu), nous avons skié en forêt en tournant sur le téléphérique, mais le troisième jour le vent s’est aussi invité et là le téléphérique a fermé, nous laissant en bas, sans pouvoir regagner l’hôtel au sommet. Ce n’est que le quatrième jour que nous avons pu voir l’étendue des dégâts mais également le potentiel monstrueux qui s’offrait à nous ! Après beaucoup d’hésitations, de tergiversations et après avoir vu une quarantaine de touristes piétons se balader sans souci vers le col au pied des faces sur-plaquées… (!) nous décidons alors d’attaquer ces fameuses faces !
On a pu en faire trois sur deux jours, c’était vraiment magnifique, presque en mode alpi avec une arête très enneigée… C’était un très chouette moment partagé avec Romain et Paul et cela nous a permis aussi de voir le potentiel infini de toutes ces montagnes roumaines. Nous y retournerons c’est certain ! »
Après beaucoup d’hésitations, de tergiversations et après avoir vu une quarantaine de touristes piétons se balader sans souci vers le col au pied des faces sur-plaquées... Nous décidons alors d’attaquer ces fameuses faces !
- Qu’est ce qui était diffèrent de ce que tu as l’habitude de voir chez nous ?
- Le côté montagne au naturel, très « roots » on va dire. Chez nous, nous avons l’habitude d’avoir beaucoup d’informations et d’indices à notre disposition… là tout se faisait au visuel, rien d’autre, il n’y a pas la culture montagne de chez nous. Et puis les horaires du téléphérique dépendent un peu de l’heure à laquelle les gars se lèvent. Enfin : c’est vraiment très très sauvage, je suis allé dans pas mal d’endroits un peu perdus comme au Groenland, au Spitzberg ou autres, et tu croises toujours des gens… là pendant une semaine, dans un endroit si enneigé équipé d’un téléphérique, à juste une heure de l’aéroport de Sibiu… tu es absolument tout seul !! »
Il n’y a pas de PIDA qui tienne, les gars n’ont jamais mis un pétard dans aucune des faces qui entourent le lac et si ça part on viendra te retrouver au printemps...
- Et toi Romain comment as-tu vécu ce périple ?
- Romain Grojean : On cherchait l’aventure, on l’a trouvé c’est sûr, ici côté sécurité c’est plutôt engagé, il n’y a pas de PIDA qui tienne, les gars n’ont jamais mis un pétard dans aucune des faces qui entourent le lac et si ça part on viendra te retrouver au printemps. Alors dans ces conditions évidemment c’est un peu difficile de se lâcher totalement sur les planches comme on le ferait à la maison… Mais cette ambiance, ce no-man’s land, le fait de gagner tes lignes à la sueur de ton front, c’est un peu ce qu’on est venu chercher. C’était une belle aventure bien roots partagée avec Aurélien. Cela fonctionne bien entre nous, il est calme et posé, et on est complémentaire sur les skis, lui avec son profil de freerider et moi de freestyler. A refaire !! »
Un commentaire
(van camping car...) et au vu d'un bon enneigement, plus continental...
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